Spectre et décadence de l'âme.

L'Homme a toujours eu du « bon » en lui.
Ô combien trop de « con » lui nuise aujourd’hui.
Nous prophétisant leur confiance aveugle en un avenir...,
L’obscurantisme profitable, retarde d'autant plus son devenir.

Leur salut dans une piteuse fuite, devient une pauvre compétition.
Point de valeur qui vaille, des-lors, dans leurs petites actions.
Cautionnée par l’absconse chose nommée mondialisation,
Leur unité n'est de mise, qu'à hauteur d'un sale pognon.

Siphonnant jusqu'à la lie, les sources vives de l'effort,
Ponctionnant les miettes des forçats épuisés par leur sort,
Se décante alors dans le bas fond d'une humanité disséquée,
Les Fossoyeurs invétérés racolant dans la pauvreté leurs idées.

Semant le chaos dans toutes les plus belles pensés,
Afin de mieux masquer leurs sombres préjugés,
Se propage la misère vécue sans cesse renouvelée,
Puis s'effacent les espérances sous ces insanités.

D'un combat intemporel du bon contre le mauvais,
Le jugement se fixe sur une absence de planification.
Des valeurs immatérielles instantanées puis dissimulées,
Disparaît la bonté générationnelle, sans que s'émeuve l'opinion,

De battre à l'unisson ? Les cœurs s'abstiennent au nom de la déraison.
De pleurer ? Les yeux joyeux s'en chargent criant confiscation.
D'essaimer un bien vivre et être ensemble ? S’évanouit la compassion.
L'Homme n'est plus qu'une ombre d'un à venir qu'il fuit à toute jambe... !