Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 24 octobre 2013

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La preuve par X.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Alors que le politique aujourd'hui feint de donner du sens à ses projets..., économico-sociaux en l’occurrence, tant celui et ceux puis celles nous gouvernant..., que ceux et celles s'y opposant..., ils-elles en arrivent à être bien en peine d'y apporter une forme de preuve. Seules leurs "incantations" sur-médiatisées, et répétées jusqu'à l'overdose font office de "profession de foi". N'est-ce pas triste d'en arriver là...? Là..., ou pour achever et la division d'une société, et en embrouiller son esprit de "lumière"..., la thématique de refuser le droit du sol devient le débat central oblitérant les autres, économico-sociaux, ou sur le fond le consensus règne entre classes politiques. D'autant plus quand ils-elles ne se concentrent et feignent de s’écharper" de manière spectaculaire, "au grand dam" (lol) des médias commerciaux (chaîne publiques comprises malheureusement, quand il s'agit de parler politique économique et sociale), que sûr les thèmes sociétaux majoritairement. Cette preuve est aussi ce qui le lie, le politique, inexorablement, tant par ce "contrat" (tacite ?) passé avec lui-elle, et leur électorat, ayant accordé un pouvoir incommensurable, délégué, et "normalement" provisoire, pour nous gouverner, qu'elle est consubstantiellement ce que le et les politiques en font... Et c'est pas fameux, voir plutôt fumeux à constater alors... Elle, la preuve, se décline donc dans un rapport de confiance de la population envers eux-elles. Et si l'on devait en mesurer son degré, hors sondages aveugles et purement comme bêtement émotionnels, à quel niveau et sur quelle échelle pourrait-on en évaluer son résultat...?

Une idée s'impose alors à l'esprit pour entrevoir ne serait-ce que l'échelle à mettre en place. C'est celle de prendre en compte ce sur quoi le discours économico-social politique comme des experts et autres médias de messe, tendent à être répétitif, optimiste, etc..., et en forme un prévisionnel à un horizon plus que confus... Plus que le discours il faut alors les comparer à leurs actes, pour en mesurer alors la véracité d'abord, l'efficacité ensuite, voir l'écart existant entre le déclaratif et l'action, pour en fixer un niveau de fiabilité du propos, un positionnement. Soit le degré.

Prenons alors comme exemple celui de ce patron de Facebook "vanté" (que par certains-es alors) comme modèle économique et financier de la réussite, aux USA et chez nous en France comme en Europe, pour avoir été le patron le mieux rémunéré de l'année 2012. Pour un poids financiarisé à l'extrême, à outrance même - si l'on se rappelle des polémiques ayant fait parler de ce site quant à la protection de la vie privée et qu'on prend aussi en considération l'implication de ce réseaux dans le fait de transmettre nos données personnelles  à l’État US sous le couvert du projet PRISM - dans le domaine de la technologie numérique et informatique ayant l'apparence de la création de liens sociaux, ce modèle de réseau qu'est ce site a permis à  M. Mark Zuckerberg, son patron quoi..., de gagner à titre personnel la coquette somme de 2,28 milliards de dollars pour l’exercice 2012. Cette "rémunération" sidérante,  si l'on peut encore l'appeler comme cela ce "salaire"...(?), est issue d'un traficotage boursier qui, avec l'attribution de 60 millions de stock-options en 2005..., lui à valu de réaliser une plus value des plus contestables, lors de l'entrée en bourse de ce site Facebook.

L'on sait aussi que les "ultralibéraux" - oligarchies et politiques du monde - lorgnent conséquemment tant sur ces nouvelles technologies du WEB..., qu'ils-elles y voient, dans nos données privées , de moins en moins bien protégées, que l'on laisse sur ces/leurs réseaux sociaux, un potentiel de "croissance" presque inestimable. Mais plus virtuelle que réelle aussi.... Comme il est décrit dans ce rapport du CDC "Quartier numériques" (page 15) remis au ministère du "redressement productif" . "Six ou sept des douze technologies qui vont transformer le monde d’ici 2025, d’après la dernière étude du même cabinet, publiée le 24 mai 2013, relèvent de l’économie numérique au sens large et représenteront un impact économique cumulé compris entre 15 000 et 38 000 milliards de dollars sur cette période.". Et cette logique semble s'inscrire et ce confirmer dans un plan Européen dont l'ambition est comparable à celle qui transparaît..., mais "secrètement" dans ce sulfureux accord "Transatlantique". Par exemple cet autre rapport, "l'UE colonie du monde numérique", émanant  du Sénat celui ci, nous apprend alors que d'ici un horizon bien vaporeux, 2020..., 2025..., tant un manque, déjà existant, de main d’œuvre qualifié dans le domaine du numérique, va s'accroître, que les subventions publiques d'investissement destinées à palier cela vont permettre de créer "potentiellement" quelques un ou deux petits millions d'emplois (dont 400 milles estimés en France, sur plus de 3 millions de demandeurs-euses d'emploi en catégorie A)..., sur un chiffre total de souffrance sociale sans réponse s'élevant à plus de 19 millions de personnes sans emploi

D'un autre coté..., si l'on examine alors la fiscalité des entreprises et des particuliers, dans ce domaine d'activité surfant sur des vagues et bulles virtuelles, comme le cas du paiement de ce patron encensé, dans ce secteur d'activité spécifique et bien nébuleux, nuageux rêvent certains-es, l'on s'aperçoit alors qu'en terme de niches fiscales, d'exonérations fiscales, d'optimisations fiscales..., le "maquis" est autant opaque que les scandales émergeant de temps en temps en choquent plus d'un-e de la population des modestes et des pauvres en Europe, dans le monde informé, et chez nous. D'abord..., à savoir qu'au titre du particulier..., ces stock-options sont une forme de rémunération bien plus avantageuse qu'un salaire, quand leur imposition est plus qu’allégée, en France comme ailleurs et aux USA, quand les employés-es en bas de l'échelle dans ces entreprises payent l'Impôt sur les Revenus plein pot. C'est une pratique économique de plus inégalitaire comme immorale. Sans parler du moyen qu'à le patronat par cette rémunération de gruger, frauder le fisc allègrement, voir d’influencer le marché boursier pour gagner plus. Et, en tant qu'entreprise alors, quand on sait que cette boite, Facebook, pour ne parler que d'elle, au titre de l'optimisation fiscale..., n'a, par exemple, payé que "191.133 euros" au lieu de s’acquitter d'une dizaine de million pour l’exercice 2012 chez nous..., l'on peut se demander ou est cette justice fiscale et sociale, cette lutte contre cet adversaire qu'est la finance, cet engagement présidentiel, et qui permet de laisser se développer ce cancer de nos démocraties..., et cette hémorragie des recettes fiscales manquantes pour aider les plus pauvres...? 

Et quand on entend ce matin un ministre de l'économie et des finances (en fin d'interview) parler d'agir pour la création d'emploi...(précaires donc selon l'accord l'ANI), pour protéger les plus modestes et pauvres (quand leurs droits sont supprimés), les classes moyennes (dont une partie a épargné en espérant..., en ayant cru, tout du moins, en la parole politique et économique, à une progressivité fiscale équitable) , pour lutter contre les fraudes et les évasions fiscales (qui en sont arrivées avec l'optimisation fiscale à 80 milliards d'euros en 2012)..., quand ce mot même d'optimisation fiscale plombant tout espoir tant démocratique qu'économique de notre pays, de ceux de nos voisins Européens, et d'autres peuples au niveau mondial..., n'est ni prononcé ni considéré à sa juste valeur nocive, nuisible..., on comprend alors qu'elle est cet horizon et son sens... C'est celui de la défiance citoyenne. C'est la confusion des sens dans une vie privée et activité professionnelle mélangeant l'un et l'autre dans un magma informe, un nuage opaque, exploitant à votre insu, ou insidieusement, vos données personnelles et publiques, aux seules fins et intérêts commerciaux... Il est aussi ce facteur X d'une "croissance nuageuse" (ou "cloud" si vous préférez)..., qui est déjà honteusement subventionnée, dans "La France ASSISTÉE". Mais de qui se fout-on alors ? Car c''est à coup/coût de 110 à 200 milliards d'euros par an d'aides publiques aux entreprises, plus 20 milliards d'euros du CICE reconductible, plus les exonérations de cotisation sociales patronales..., qui étant sans aucune contrepartie pour la création d'emploi, pour la hausse des salaires, pour lutter contre la pauvreté et la précarité..., constituent des gestes de solidarité nationales en moins, voir un hold-up permanent de la finance et d'un type de patronat, qui font que la pilule passe mal auprès du peuple "d'en bas"... Et c'est aussi ce qui permet de se mesurer alors, ce facteur..., et pourra être comparé aussi..., à cet horizon évanescent à hauteur du montant s'accroissant des fraudes, des évasions, des optimisations fiscales, qui par le principe de non rétroactivité fiscale, judiciaire, soit le degré zéro de la moralité au regard du massacre sociale, nous rendra, nous le peuple des démunis, bien plus pauvre, encore plus nombreux..., er surtout toujours plus colériques et révolutionnaires... D'autant plus quand les riches (et leurs valets, les politiques) seront bien plus fortunés et haïs, et planqués sur des îles artificielles et flottantes gigantesques, à la hauteur de leur immoralité démesurée...!

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