Pierro Juillot

Technicien dessinateur/ Chômeur. Dit aussi Pierro Sanslalune.

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Billet de blog 25 septembre 2013

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Moi je veux travailler plus tard..., et après moi..., le déluge.

Pierro Juillot

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le cas de la gestion sociale sur-médiatisé (instrumentalisée donc) en période de "crise" de l'entreprise SEPHORA située sur les Champs-Élysées (voir ici l'article du journal Le Point)..., devant répondre à l’ordonnance de la Cour d'appel de Paris enjoignant cette propriété du groupe LVMH à ne pas ouvrir au delà de 21 heure..., sous peine de lourde amende, après sa saisine par des syndicats de salariés-es, est assez symptomatique du climat délétère qui règne entre patronat et salariat, sous l'ambiguïté d'une représentativité de certains Syndicats salariaux plutôt. Et l'on peut voir dans ce symptôme un autre climat délétère plus dangereux encore..., entre une certaine presse à large diffusion (presses écrites et surtout télévisuelles, radiophoniques) détenues par des grands patrons, avec en "soutien" certaines personnes au sein des médias publiques aussi, et des politiques...,  contre ces même syndicats salariaux (CGT, etc)..., comme l'opinion publique et indirectement d'autres politiques les défendant...!

Et le plus inquiétant dans tout ça c'est que les médias de masse, leurs chroniqueurs-euses - cumulant leurs activité prof dans plusieurs médias - certains politiques (même à la pseudo "gauche")..., abondent plus que de raison leurs cautions, leurs soutiens en direction de quelques salariés-es voulant travailler plus tard, prétendant défendre leur Liberté (avec un grand L) et leur "choix"...! Bien sûr que ces "pauvres" gens.., pour beaucoup étudiants-es peuvent demander qu'il leur soit donné le droit de pouvoir "travailler plus pour gagner plus"...! Mais sont-ils-elles seuls-es au monde à décider pour tous-tes...? Certainement pas...! Ce faisant sont-ils-elles conscients-es aussi qu'ils-elles cautionnent de fait la demande d'un groupe richissime, dont le patron est un évadé et optimiseur fiscal (peut être même fraudeur qui sait...?) devant "l'éternel" (devant ces gouvernants de droite et de "gauche" protégeant l'impôt régressif pour les plus riches et les grandes entreprises), de casser encore plus le droit du travail en prenant l'angle des intérêts individualistes de cette entreprise...?


L'on entend encore dans leur discours frais moulus de la com. à la mode..., comme dans celui des médias et de leurs "animateurs-trices" comme hier sur Canal+, le discrédit jeté violemment à la face des syndicats, des syndicalistes (et de la justice si ce n'est pas des lois mal faites selon eux-elles), qui défendent cette partie du droit du travail la nuit. Seulement dans cette présentation médiatique de cette vaste problématique il est surprenant que jamais jusqu'à présent n'est été mis face à face dans des débats démocratiques ces jeunes voulant défendre leur seul pouvoir d'achat à eux-elles et des syndicalistes voulant défendre celui du plus grand nombre...! Pourquoi donc...? Serait-on devant cette formule bien connue des Geeks "l'intérêt d'un seul, du plus petit nombre  l'emporte sur l'intérêt du plus grand nombre...? Tout dépend alors de ce que l'on met derrière le mot intérêt (Aspect financier...? Aspect sociétal et ses dérives..? Ou aspect social..?).

Peut être que l'absence de confrontations médiatisées existe..., parce que les syndicalistes auraient présenté l'argument consistant à ce que ces jeunes, ne voyant que leur intérêt immédiat, ne pouvaient, en imposant par le vote d'une loi..., contraindre les autres salariés-es, employées qui seraient embauchés-es après que leurs contrats s'achèvent, que leurs promotions (pour bon service rendu) les conduisent sur d'autres routes. Obliger ces autres personnes, par pure vue égoïste d'un désir immédiat..., à voir leur droit dans le travail ainsi cassé est-ce légitime...? C'est donc dans une vison générale, tant dans l'espace, autre que ce seul magasin des Champs-Élysées que s'oppose ces intérêts quand celui des commerces sur plusieurs zones d'activités et plusieurs territoires, et donc d'un grand nombre d'employés-es concernés-es ne sont pas étudiés. Comme c'est aussi une approche globale dans le temps, celui dépassant cette immédiateté individuelle ayant les moyens d'être consommatrice absolue devant "l'éternel", qui s'éloigne de l'intérêt général d'une population d'employés-es paupérisé-es dans des jobs précaires... Cette dernière se doit d'être projeté sur plusieurs années quelques soient les circonstances (conjoncturelles et/ou structurelles)... Mais pourquoi donc ces affrontements sont ou secrets ou absents, en coulisse quand les médias les dénatures l'intellectualisation du sujet, en donnant l'avantage à l’égoïsme d'individus "télégéniques"...? Pour défendre l'intérêt de leur patron (de grand conglomérat industriel ayant la main mise sur l'arme qu'est devenu la communication de masse)..., de leur actionnaire, et c'est tout...!

Peut être que le vide médiatique en la matière de débat est..., parce qu'ainsi cassé..., sous l'argument absurde des touristes qui iraient consommer ailleurs (Ils-elles ne pourraient pas consommer avant l'heure de fermeture...?), ce droit du travail ne protégerait plus ceux et celles en recherche d'emploi, pris à la gorge par des misères insupportables..., quand cette nouvelle loi deviendrait, une nouvelle forme de prise en otage dans l’employabilité de nos vies, un outil de chantage à l'embauche de ces chômeurs-euses dans des emplois qui puis-est à temps partiel contrait, donc toujours plus précaires...! N'est-ce pas l'objectif de l'accord l'ANI signé par le syndicat salarial CFCT entre autres ...? C'est donc un problème de profits, de dividendes d'entreprises qui estimant n'être pas assez suffisant, sous des marges soit-disant baissant dramatiquement (Passer de 31% à 28% c'est tragique en effet, au regard des chiffres de la pauvreté et du chômage..., puis de la qualité de vie des gens existant sous ces chiffres comme sous le seuil de pauvreté et comme de la baisse de leur pouvoir d'achat ...!) de la part d'un certain patronat, d'un certain type d'actionnaire hébété par les médias de messe..., tentent de dévier de ce sujet crucial par ces pseudos débats, par médias interposés pour éviter de parler par exemple des augmentations de salaires que ces "pauvres" individus employés-es dans cette boite (comme celui des actions et revenus du capital beaucoup moins imposées)... Et pourquoi n'ont-ils-elles ni présenté, ni même demandé certainement des augmentations de salaires...?

Seul le débat public équilibré peut présenter objectivement au public, "à l'opinion publique", l'exigence intellectuelle, économique, sociale (dans le sens anthropologique du terme) qu'impose ce sujet de vouloir faire travailler plus tard, plus longtemps, en élaborant une nouvelle loi..., non pas que des personnes le voulant bien que pour elles (une loi ne peut être applicable qu'à tous-tes dans une société unie)..., mais tout un secteur d'activité...! Cela s'impose d'autant plus que la manière tant de la part des médias, que de celle de ces employés-es, puis d'autres experts économiques consiste à diviser les employés-es entre eux (on a même entendu ces employés-es prendre l'argument que ces syndicats ayant porté l'affaire en justice ne représente que 4% des salariés-es du pays...! Et la CFCT représente combien alors..., seule...? Seulement 10% sur 8% d'employés-es syndiqués-es en France) à segmenter la problématique en l'enfermant dans une vision technocratique et purement économique en l'éloignant encore plus de l'aspect sociale d'une entreprise...!

Qui relèvera le défit...? Le CSA fera t-il office de gradient de l'intérêt général des téléspectateurs-trices...? Des politiques vont-ils-elles enfourcher ces diableries pour les retourner contre cet adversaire sans visage...?

A découvrir l'ignominie suivante, celle de l'insulte facile et à distance..., du courage d'un poltron..., émanent d'un autre journaliste partial cumulant gros salaire, exonérations d'impôts (si ce n'est pas plus...?) qui avec sa notoriété superfétatoire compte sur l'opinion publique pour défendre ses "pauvres" fesses et sa tête peut être (?)...:

http://videos.lexpress.fr/actualite/politique/video-la-une-de-l-express-pourquoi-les-syndicats-sont-nuls-l-edito-de-christophe-barbier_1284935.html

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