L'affaire Prism, avec sa suite..., royale..., déclinée par des révélations à épisode..., sur l'ampleur de l'espionnage des USA concernant et des États et leur chef de gouvernement, et des citoyens-es lambda, et des industriels..., et..., et...., n'a pas finit de faire couler de l'ancre. Mais n'en soyons pas plus aveuglé pour autant. C'est l'émission d'hier sur F2 "Ce soir (ou jamais !)" qui m'a donné envie d'écrire à ce sujet et de modestement réagir en apportant un autre regard à celui ambiant...!
Lorsque les chefs d’États feignent d'être offusquer et de gronder les États Unis d'Amérique et leur président quand au sujet de l'espionnage, de quoi parle-t-on...?
Est-ce de l'espionnage entre États dans le domaine de la sécurité civile de leur pays...?
Ou bien est-ce de l'espionnage des citoyens-es, et industriel par les États et le monde de la finance, à des fins inavouables de guerre économique, de "compétitivité" mortifère pour les peuples et leurs droits sociaux, leurs services publics, etc..., qu'ils, les États, cassent, et de contrôle de la population par la manipulation de masse afin que leur production/consommation enrichisse encore plus les même, les détenteurs-trices de capitaux et de rentes...?
Il semble que ce soit les deux qui sont reprochés et mélangés à fin qu'ils soient indistinguables l'un de l'autre et donc s'annulent en quelque sorte, si ce n'est qu'ils s'atténuent par leur complexité et embrouillage dans la conscience collective... D'autant plus quand des soit-disant "sachants" prétendent qu'on s'espionne tous-tes, à titre individuel, l'un l'autre en quelque sorte... Mais ne confondent-ils pas, par fait exprès..., ces soit-disant "sachants", l'espionnage de chacun-e d'entre nous par rapport à l'autre..., à des partages sur les réseaux sociaux...? Ou bien parlent-ils de ces mécréants-es, minoritaires, qui à fin politicienne et/ou commerciale, vampirisent les réseaux sociaux, les blogs, etc..., pour s'approprier comme des malpropres et malotrus-es qu'ils-elles sont, la propriété intellectuelle d'autrui...?
C'est pratique de renvoyer une part de leur responsabilité (quand les "sachant" cautionnent en fait ce système) dans l'espionnage massif des données privées de tout le monde, sur nous même et des pratique que l'on aurait soit-disant développé excessivement... Sauf qu'ils mélangent comme d'habitude des cas minoritaires avec des généralités. Cela les exonère de toute culpabilité, qu'on nous sommes alors censés la porter toute entière.
Mais il faut pas non plus se cacher la réalité, celle d'une certaine cruauté que ce monde contient, qui même minoritaire peut nuire aux peuples. Cela rend donc l'espionnage "nécessaire". Car si l'on ne peut pas reprocher à un État de vouloir protéger sa population..., on accepte plus facilement cet espionnage entre nations..., même s'il existe certaines réticences légitime tout de même (en ce qui concerne les limites de l'intrusion dans la vie privée).
Par contre lorsque par fait exprès l’État Américain, les États Européens et autres prennent trop facilement l'argument de "l'insécurité" et le mettent à toute les sauces..., ne soyons pas dupe, comme lorsqu'on nous fait croire au danger grandissant des étrangers-ères dans notre pays. N'oublions pas alors de regarder au niveau économique ce qui c'est passé et ce passe encore... Chaque État est lié, allié même..., comme connivent du pouvoir de la finance, des banques, etc, renforcé après le crack de 2007/8 et la socialisation de leur perte colossale - et l'explosion des dettes publiques titrisées donc - avec de l'autre coté, la privatisation de leur profit explosant en ce moment, avec + 25% de hausse du pouvoir d'achat des plus riches, comme du coté des bénéfices, dividendes des banques et autres secteurs d'activités accoquinés à la finance, à la spéculatif outrancière (matière première alimentaire, etc) au regard de leur diminution d'acquittement progressive des impôts sur les sociétés (entre 2 et 8%) sous le couvert de la "mondialisation" de l'économie, et pratique pour optimiser fiscalement leur gain... D'ailleurs ce domaine confisquant aux États et aux peuples une immense part de recette dans leur budget ne semble pas plus préoccuper les politiques que ça...!
Mais pour en revenir aux moutons pour lesquels on nous prend, lorsqu'ils, les États, justifient, excusent, amalgament en son nom, celui de "l'insécurité", de "la lutte contre le terrorisme international"..., toutes les dérives comme l'espionnage des données privées et bancaires de tous-tes connectés-es dans le monde, de l'industrie et du commerce d'autres pays compris, la ficelle est un peu grosse. Parce que sous prétexte de mettre en place cette nouvelle révolution industrielle, la troisième du nom, soit celle d'une nouvelle économie à partir du numérique et des réseaux sociaux par l'étude de nos comportements individuels et de masse, pour les seuls profits encore plus privatisés et opacifiés qu'au par avant de certains-es, on essaie de nous faire oublier un fait conséquent. C'est qu'avec les sommes croissantes possédées par ces très riches, leurs entreprises, étant avalées/escamotées en parties dans les trous noirs de la finance, à comparer avec les multiplications des plans d'aides publiques - voir en fin de vidéo de "C'est dans l'air" d'hier avec la représentant syndicale CGT parlant de "200 milliards d'euros par an d'aides publiques" jetés dans le désert - dont ces même grands groupes et patrons bénéficient sans contrepartie pour la création d'emploi non précaire, de hausse de salaire, de diminution de la pauvreté, sous la logique économique de "l'offre", en réalité ils veulent ce fait, celui de leur spoliation jusqu'à la dernière goutte des deniers publiques, en créant ce rêve de "révolution virtuelle"...
En réalité il y a et un immense danger et une duperie démocratique monumentale... Le danger est qu'il est ainsi distillé à nos esprits l'idée d'acceptation, de normalisation, de banalisation, de l'espionnage de nos données personnelles les plus secrètes laissées sous forme de traces numériques, sous prétexte du progrès du numérique et de l'économie, pour qu'ils s'en servent en toute tranquillité... La duperie étant le rôle du politique, celui donc démocratique tentant à s'effacer dans ce domaine précis de protection de nos vies privées, à des fins purement commerciales..., pour se concentrer et s'accroitre, en embrouillant les deux thèmes, sur celui de la "sécurité civile". Et cet accord "Transatlantique", qui est en fond du sujet de discorde, par lequel l'angle de l'espionnage d’État apparaît que comme l'infime partie d'un gigantesque iceberg, entre Europe et Amérique, ne cache rien d'autre que ça. Soit une guerre entre oligarques abusant des peuples et sous couvert d'un changement de civilisation, veulent leur/nous confisquer plus de démocratie, de vie privée, et les/nous rendre encore plus esclaves dans l'emploi (à 1 euro) et addict dans la consommation aveugle...!