Vous avez suivi le débat d'hier sur France 2, « des paroles et des actes » (lien 1), avec nos deux prétendants... ? Avez vous entendu les mots, regrets (fête du vrai travail...) pour le candidat Président sortant et celui de croissance au sens vague du terme, pour le candidat challenger...? Et avez vous suivi l'émission « c'est dans l'air » (lien 2) quelques heures avant sur France 5, avec des économistes, politologues, éditorialistes, etc..., intitulée « Présidentielle : la crise au centre »... ? J'ai suivi avec grand intérêt ces deux, mais plus qu'intéressé, j'ai écouté et entendu tout ce que mon esprit ouvert a pu comprendre, puis je l'ai analysé pour en faire cette synthèse sur un thème et quelques points précis, celui du chômage, car je et ma famille sommes directement concerné. Parce que l'élection qui arrive demande à prendre des décisions graves, vous pouvez aisément comprendre pourquoi j'utilise ce titre, contenant une rage plus qu'inexprimable... !
Parlons de la première émission pour commencer, si vous le voulez bien... ! D'après ce que j'ai compris, pour faire simple, car j'ai déjà beaucoup développé sur ce sujet tant dans de nombreux billets que commentaires. Pour créer de l'emploi il faut de la croissance... ! Pour faire de la croissance dans notre pays actuellement en crise, il faut, pour celui qui nous gouverne, rembourser nos dettes en toute priorité, et diminuer nos dépenses publiques pour éviter l'augmentation mécanique des taux d'intérêt liés aux emprunts réguliers que notre pays doit faire. De plus, le chômage a été contenu par rapport à certains autres pays (pas un mot sur le chômage du pays que ce Président a cité en modèle en début de campagne, l'Allemagne, voir le lien 4, étonnant non...?) ! Puis, c'est par la formation des assistés (encore ce mot honteux, alors que l'assistanat est apporté en priorité au grandes entreprises et aux très riches à travers un florilège de niches fiscales...!) avec obligation d’accepter l'emploi généreusement offert, heu..., je m'égare... ! Aidé en cela par le transfert des charges sur l'augmentation de 1,6 point sur la TVA à 19,6 pour accroître la compétitivité des entreprises, l'emploi pourrait être créé... ! Voila pour les grandes lignes..., mais juste quelques petits détails me sont apparus à l'écoute de ces propos. Lorsque M. François Lenglet a abordé le Président sur le début d'une question sur, je suppose, l'adéquation entre les trois cent milles offres d'emplois disponibles et les trois millions de chômeurs, celui ci à répondu, d'un revers de la main, par le chiffre de deux millions huit cent milles, et a enchaîné sur un tout autre sujet...! Tout d'abord, y en a marre (...!) qu'on parle toujours que de la première catégorie, la A, considérant que les emplois précaires, les intérimaires, les temps partiels, doivent s'estimer bien lotis avec leur maigre salaire obtenu dans des emplois déstabilisants pour leur vie familiale, et puis en plus, ça atténue le chiffre exorbitant de prés de cinq millions de demandeurs d'emploi stable et à temps plein...! Mais le pire c'est que nos candidats comme ces journalistes spécialistes entretiennent cette interprétation... ! Je passe sur la confiance qu'il faut accorder à ce candidat Président en exercice prétendant avoir sauvé nos emplois et répondre aux souffrances de ceux qui espèrent en retrouver dans l'esquive qu'il a pratiqué à la question à peine posée... ! Voyons maintenant les conséquences de l'augmentation de la TVA que tous le monde paye, quelque soit ses revenus ou ses non revenus pour vivre ou survivre. Cette taxe va porter sur tous ou (…?), car nous n'avons rien entendu sur le projet concernant les produits de premières nécessités... ! Donc, logiquement, alors que les plus aisés ne sentirons pas de différences concrètes sur leurs achats, les plus démunis, quant à eux en payeront le prix fort, quelque soit leurs besoins... ! Et ce Président des Français prétend nous protéger, en accusant son concurrent d'augmenter les impôts (+ de TVA=+ impôts…?), et de provoquer l'effet inverse à la création de croissance et d'emploi... ! Mais comment la consommation, la croissance, peut elle revenir si les prix augmentant mécaniquement (car croire qu'ils resteront stables est utopiste, au non de la concurrence, pfff...!), gèlent le pouvoir d'achat des consommateurs, et si cela ce produit où est la mécanique permettant de créer ces emplois... ? Mais on se fout de qui (…?) quand ces analyses sont dispersées dans plusieurs émissions et commentaires de spécialistes qui ont à peine le courage de poser ces vrais questions à ceux à qui on doit donner notre confiance, les clefs de notre avenir familial... ?
Je tempère ma colère et passe au propos du candidat en tête du premier tour de cette élection cruciale. Même si mon choix se portera sur ce dernier, il me faut être à la fois honnête et critique sur ses propositions. Voila ce que l'on a... ! La renégociation du dernier traité Européen avec un volé de croissance, repris, soulignons le, par de nombreux gouvernants Européens et M. Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi (lien 3), pourrait apporter la croissance nécessaire à l'emploi dans les pays souffrant de leur perte... ! Une banque publique d'investissement permettrait d'aider les entreprises à penser l'avenir et donc les emplois pour le construire... ! Les contrats de génération pour créer des emplois pour les jeunes tout en maintenant des seniors dans l'emploi avec une exonération de charges... ! L'embauche de soixante milles personnes dans l'éducation nationale pour réparer la case de ce Président éjectable... ! Un volet formation aussi sans détail et de plus, le travail dans des structures pour les prestataites du RSA sans plus d'informations, mais pourquoi, pour qui...? Mais tout ça a un coût qui sous entend l’accroissement de notre dette nationale... ? Sans réduire les dépenses de notre fonctionnement, en promettant la justice fiscale, cet impôt pour les très riches qui ont trop que profité pendant ces dix dernière années, et en rajoutant des plafonds de rémunération, des impôts sur les capitaux de toutes sortes, la fusion de la CSG à l'impôt sur les revenus, l'équilibre risque d'être dur à atteindre, même si je veux y croire... ! Puis la séparation des banques d'affaires des banques de gestion de compte courant, le risque de voir ces premières revenir nous supplier de payer leurs désastreuses pertes que ce Président en exercice feint d'ignorer, ne se reproduira pas, c'est à espérer... ? Pour en finir, le volet de croissance viendra-t-il encore de ces banques qui empruntent actuellement à 1% sans soutenir notre économie qui doit l'être pour les emplois manquants, car si c'est encore le cas, nous prêter au taux des marchés de prés de 3%, n'est plus qu’insupportable... ? C'est là que je place le propos de ce candidat du PS, concernant « l'irréprochabilité » des représentants de notre démocratie, qu'il désire mettre ne place, alors que celui qui nous gouverne, non seulement ne reprend pas, mais contourne en mettant l'accent sur le non cumul des mandats qu'ils ne s'appliquent pas à eux même. Cette question doit être élucidée clairement pour que la confiance s’installe réellement mais pour les deux... !Mais pourquoi ces questions, encore une fois, ne sont elles pas dans la bouche de ces icônes médiatiques, ni même dans celles de ces prétendants... ?
La dernière émission, présentée dans mon introduction, « C'est dans l'air », a souligné un fait qui mérite d'être beaucoup plus mis en avant que ma maigre contribution. Nous sommes au bout d'un système, une crise de perceptive d'avenir, une crise de confiance, tient, encore ce mot (…?), qu'il faut inspirer aux prêteurs, etc... ! Mais pour pouvoir repartir, pour que la croissance de quoi (…?) revienne, il est plus que nécessaire que l'affaire de la dette soit mise à plat sur la table et ce au niveau de notre pays, de l'Europe, mais pourquoi pas au niveau Mondial... ? Si à notre échelle nationale, trente pour cent des Français détiennent notre devenir, pourquoi ils n'accepteraient pas de perdre un peu de cet argent qu'on leur a remboursé dans le sauvetage de nos banques mélangeant nos salaires et maigres économies, pour la grande majorité d'entre nous, à leur jeux purement spéculatifs... ? Donc pour reprendre les propos des uns politiques et des autres spécialistes en tout genre, il nous faut rembourser nos dettes (légitime, car pas un mot la dessus...?) avec de la croissance de quoi et pour qui, pour retrouver de l'emploi pour quand, combien de temps et pour quel nombre de personnes... ?
Je pense que vous remarquez le point commun qu'il existe entre ces trois conceptions du problème du chômage dans notre contexte de crise et du pouvoir retrouvé de décider de notre avenir, à nous les citoyens. Ce fil ténu, essentiel, représentant notre volonté de continuer à vivre ensemble, dans le respect de chacun, est la confiance, et comme vous l'avez aussi sûrement remarqué, elle est plus que virtuelle tant dans les mots et idées des personnes qui ont été présentés dans le fil de ce blog, que dans la réalité que nous vivons tous les jours, nous les chômeurs et nos familles... ! Alors pour ce vote citoyen vivant dans une société encore quelque peu humaine, qui demande cette confiance en chacun de nous, je vous le demande, vous qui avez quelques responsabilités dans l'information, la politique, etc..., que pouvez vous faire, que voulez vous faire, pour inspirer cette confiance... ?
Vous trouverez les liens des émissions en question ainsi qu'un article sur la déclaration du Président de la BCE :
Lien 1 http://www.francetv.fr/2012/emissions/des-paroles-et-des-actes
Lien 2 http://www.france5.fr/c-dans-l-air/
Lien 4 http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20120131.REU8434/taux-de-chomage-record-en-zone-euro-l-allemagne-a-un-plus-bas.html
Pierre Juillot