C'est contradictoire me diriez vous, pour ceux et celles qui me connaissent déjà..., que je vienne prendre le postulat ambiguë de parler de la deuxième édition de la journée « sans Facebook » en semblant prendre la défense de ce réseau... ? C'est aujourd'hui le 28 févier donc..., qu'au nom d'une soit disant « lutte » contre la cyberdépendance au niveau mondial, que ce « seul » réseau social doit nous être « interdit »..., du moins sur la base de notre réflexion et volonté..., pour le moment (?). Et c'est sur itélé (à 0,45 minutes) que j'ai appris cette drôle d'information. Le thème des inégalités homme/femme de salaire traité dans ces plus de 2 minutes de journal économique, comme l'ironie et la légèreté de ton de "l’animatrice", Amandine Begot, glissant cette journée "sans Facebook" aurait pu faire un sujet en soi..., (l'économiste annonçant un écart de salaire entre homme femme de seulement 16,4% au niveau national, alors qu'il est entre 24 et 27%... suivant le type d'emploi, et la , encore une représentation que comptable et schématique des inégalités homme/femme) mais là n'est pas la teneur et le fondement de mon propos voulant souligner la sournoiserie de la divulgation de cette info..., dans une guerre feutrée de la communication.
Alors il est vrai qu'il m'est arrivé de « m'indigner » farouchement contre ce réseau dit social..., du moins plus précisément à l'époque où celui ci s'est voulu et vu entrer en bourse à hauteur de 38 dollars l'action. Surtout après avoir entendu à maintes reprises les problèmes de protection de la vie privée qui existaient sur ce support, et donc, corollairement, de la liberté d'expression qui en découlait. Et pour parler franchement, ce qui m'a le plus stupéfait, quand j'ai appris comme tout le monde le 12 mai 2012, que le créateur de ce réseau espérai par cette cotation sur les marchés financiers générer plus de 104 milliards de dollars très rapidement, c'est là que la notion même du mot « social » de ce réseau disparaissait à mon esprit, au nom d'une potentielle commercialisation soit disante « vertueuse » que ce support pouvait « créer » par ce biais. Non pas que je sois ou que j'ai été spéculateur et/ou que j'envie ou j'ai pu envier ceux et celles ayant les moyens de la faire... Parce que j'exècre le fait même de parier « aveuglément » pour un très gros gain sur un terme immédiat. C'est pour moi en tout cas, complètement contre productif..., en terme prévisionnel de se précipiter en ne prenant en compte que des normes basées sur la dérégulation et la déréglementation que des zones de libre échange du tout pratiquent de manière sauvage et dévastatrice pour l'Homme et son environnement. Me faut il rajouter que de toute manière je n'ai aucun moyen de le faire...?
Ce que je trouve étrange et me fait prendre cette position aujourd'hui.., c'est qu'un autre corollaire est à prendre en compte dans cette affaire voulant nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Tout d'abord..., sur la simple justification plus qu'évasive que nous passerions trop de temps en moyenne sur ce réseau social..., nous "empêchant" de nouer des contacts dans la vie réelle..., en bref, afin de nous faire décrocher de la cyberdépendance qu'il génère..., il nous est « suggéré » d'être donc raisonnable. Mais la raison ne demande t-elle pas d'être aussi objectif dans la justification d'une telle action... ? L'objectivité, celle des faits, est « qu'un Français passe en moyenne cinq heures par mois sur le réseau social, qu'il affiche 150 amis mais n'en voit que quatre régulièrement dans la vie réelle... » Seulement 5 heures par mois seraient donc trop selon des expertises bien plus floues que les porteurs-euses de ce message... ?
Cet autre corollaire est dans la monté en puissance du réseau Twitter cette année. Et comme un grand nombre de médias de « messe », celle ci s'est faite sur la base de buzz plus malsain qu'autre chose. Je pense que ce n'est pas la peine de préciser le contenu de ses buzz trop nombreux et plus pitoyables et ignobles qu'humains. Considérant aussi la multiplication des « appels à voir » et autres questions posées comme un sourire aux politiques de tous bords et aux autres peoples en tout genre (vous êtes sur Twitter... ?) de la part « d'animateurs-trices » de journaux télévisés, de presses privées, de divertissements dit « informatifs »..., il est étrange de voir une telle différenciation dans l'appel au boycott du réseau Facebook... ! Regardez la vilaine vessie, puisqu'on vous le dit...! Mais considérant encore, tant la teneur que la forme que ce support (Facebook) ce que cet outil de liberté d'expression apporte et développe..., des questions se posent. Car à contrario de cet autre réseau non incriminé (twitter et d'autres encore comme Google+, etc...), celui du raccourci et de la caricature de la pensé..., celui là même incitant à la haine et pourtant soutenu par les politiques divers..., cette belle lanterne donc..., il est alors légitime de se demander si cet appel n'est pas tout bonnement prendre Facebook comme seul bouc-émissaire et responsable de la dé-socialisation du peuple... ? Que dire alors de l'autre réseau encensé qui lui le « décérébralise », en jouant sur toutes les limites de la liberté d'expression... ? Souvenons nous du support ayant permis de mobiliser les anti-mariage pour tous..., c'était Twitter, et notoirement Facebook. Et qu'en est t-il de la pétition de NKM pour un nouveau vote après la débandade de la droite droitisée...?
L'heure serait donc arrivée d'encadrer la liberté d'expression dans le carcan de son conditionnement dans un nombre comptable de caractère...?