Voici une petite vidéo qui devrait donner du grain à moudre à certaines consciences... : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=f8kvxDdgDQI#!
C'est stupéfiant en effet de penser que la conscience des ces premiers Hommes, quelque soit leur appellation et morphologie..., en était à ce point d'avoir une si grande compréhension de leur milieu de vie..., comme du soi..., qu'ils ont su et "voulu"..., nous la transmettre. Il va de soi que la chance dans les lentes transformations de notre belle exception bleutée, et le hasard de la curiosité humaine, y ont contribué. Il est perturbant aussi pour l'Homme d’aujourd’hui d'essayer de comprendre comment cette manière tant tridimensionnelle qu'en terme de projection (jeu de lumière/ombre, et celle d'une idée de soi affiliée à celle du monde...)..., pouvait habiter une intelligence qui est bien trop souvent et à tort classée dans la terminologie de "primitive". L'art quelqu’il soit n'a rien de "primitif"... Et ce mot de "primitif" est un non sens dans son utilisation. La naissance de l'art n'est pas plus par ces premières expressions, "primitives"..., que si on le réduit en cherchant à ne pas comprendre le pourquoi de cette naissance. L'art est l'Homme, parce que l'Homme se pense, se rêve, se hisse toujours plus haut, plus loin, ailleurs. Et l'utilisation de ce terme est d'autant plus réductrice comme inappropriée, si ce n'est que de vouloir ramener cet art à une échelle de valeur simpliste, mathématique, faisant la course aux raccourcis toujours plus vite..., à en perdre de fait, son sens premier.
Nous pouvons être fiers de nos ancêtres communs. Avoir une vision des perspectives autant aiguisée que ces traces du passé nous laisse à voir dans cette vidéo et cette théorie, ne peut que laisser perplexe quant au degré de ce que l'on pense être aujourd'hui l'intelligence au sens générique du terme. Car cette transposition du réel, celui de statuettes façonnant en trois dimensions le monde et l’obsession et/ou le désir de ces Hommes du passé, aurait été ré-utilisée dans des projections dimensionnelles grâce à un jeu d'ombre et de lumière...? Ouah..., cela ne peut que nous rendre admiratif à plusieurs titres. Par exemple, souvent, certaines de ces peintures rupestres interprètent des scènes de chasse, dont les détails vont jusqu'à représenter des lances et/ou des flèches dans les flans d'animaux. Le Mythe du respect de l'animal nourricier et craint en même temps, en serait-il une simple interprétation basique et simpliste...? Puis, certaines de ces représentations "artistiques" ont été faites en épousant les reliefs de certaines parties des grottes... Parfois l'ingéniosité allait jusqu'à s’appuyer sur des reliefs escarpés et autres aspérités, quasiment inaccessibles aujourd'hui, pour faire un dos d'animal par exemple...! Qu'est ce qui a pu pousser ces Hommes à se mettre en danger pour illustrer leurs passions...? Et comment y sont ils arrivés...? Quel talent et maîtrise de soi comme de son environnement, quand on y pense, que de constater avec quelle précision et beauté, le cadre de vie de ces Hommes pouvait les passionner au point d'en transcender leur existence par l'envie de figer certaines scènes sur un espace-temps..., dont leurs lieux et peut être cultures avaient certainement une forte symbolique. Mais laquelle...?
Ce qui surprend le plus, par extrapolation..., c'est cet autre temps, celui de 20 000 ans pendant lequel cet Homme, notre ancêtre chasseur cueilleur..., a semblé "végéter" en terme d'évolution... Mais cela apparaît de manière plus flagrante et spectaculaire au regard de cet écart qui pour le même nombre d'année, s'illustre aujourd'hui par des mégapoles immenses concentrant des Millions d'individus...!
Comment deslors comprendre et/ou interpréter ce passage de "chasseur cueilleur tranquille"..., et les idées et volontés transfigurées dans ces œuvres "éternelles"..., avec ces quelques données, comme celle du nombre moins important d'individus.., du passage donc au stade d'Homme sédentarisé devenant cultivateur...? Est ce uniquement l'explosion démographique, alliée à une grande et bien meilleur appréhension de leur environnement végétal, disparate de par l’immensité des espaces et écosystèmes différents sur la planète à l'époque concernée, ayant conduit de part la nécessité de nourrir ces bouches supplémentaires, à migrer de partout sur cette planète prometteuse...? Un trouble peut nous prendre quant on constate la lente évolution dans le domaine artistique, culturel pour ce qui nous en reste à trouver, et manière de vivre dans son expression technique par rapport aux outils retrouvés. Cette transition représente à la fois un bond scientifique spectaculaire à l'échelle de ces 20 000 ans de chasseur cueilleur.., comme cela représente aussi et malheureusement, de par la nécessité de possession privée de terre arable..., le début d'une notion de dominateur/dominé bien plus perverse et puissante, qui est aujourd'hui l'outil de prédation suprême de l'Homme sur et par l'Homme. Cet outil est d'ailleurs le plus contradictoire qu'il soit. Cette contradiction apparaît par la mesure de la qualité de vie..., ressenti et/ou effective..., pour la majorité de la population mondiale..., à mettre en perceptive avec le nombre des conflits meurtriers qui ont dévasté et dévastent encore l'humanité et la planète. Quant à l'effet pervers..., il est dans ce que certains-es montrent et pensent être une "bonne évolution" de l'humanité, qui la conduit indéniablement à augmenter son nombre.., sans pour autant considérer réellement sa qualité de vie.
La démographie galopante, alors qu'elle est ce dénominateur commun donné à comprendre, tout en étant un formidable boosteur et moteur d'évolution technique et scientifique, constituerait-elle l'ennemi principal du bien être et bien vivre de l'Homme dans un environnement donné et limité...? Ou bien..., au vu du nombre de personne vivant actuellement sur NOTRE terre que trop déconsidérée et méprisée, voir massacrée par endroits et puissances de l'argent, soit 7 milliards d'êtres humain dont les trois quarts d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté selon les normes Européenne, et plus d'un milliard avec seulement au max 2 dollars/jour..., ne peut t-on pas s'interroger ainsi...? N'est ce pas plutôt cette technicité et scientificité concentrées et détenues (par le process de production) que par une petite minorité d'individus ultra richissime, ne profitant essentiellement qu'à eux (cas des transactions financières actuelles exécutées à Chypre, par exemple), ces derniers possédant toujours plus de pouvoirs et richesses qui nuisent au bien être et bien vivre de l'Homme dans son ensemble comme de son environnement...?
L'art aujourd'hui donne à comprendre la projection intellectualisée, aboutie, intimiste et/ou extravertie de l'esprit humain, dans ses turpitudes et autres tourments..., comme dans ses extases et autres plénitudes...! Il est le fond de nos âmes qui cherche à prendre corps. Ses formes sont d'autant plus multiples, variées, complexes que ce sont développées les pluralités de notre humanité dans des entrelacements de cultures et traditions...! Cet art étant en quelque sorte cette "main invisible"..., des craintes et espérances..., souvent cachées ou/et affichées..., d'une humanité s'identifiant dans son temps et son espace..., ses rêves et ses cauchemars..., ses errances et/ou déchéances, n'est ce pas essentiel d'approfondir au maximum nos connaissances dans ce besoin existentiel qui l'a fait naître, pour mieux comprendre les transitions parfois spectaculaires de l'évolution de notre humanité, et entrevoir peut être, celles du futur...?