J'entendais ce matin M. Woerth, ex-ministre de l'emploi..., sur ITELE, face à M. Barbier, dire en substance que concernant la pénibilité, dans le dossier de la réforme du financement des retraites, cette pénibilité était un non sujet, déjà réglé par sa famille pendant le dernier quinquennat, qui allait pénaliser les entreprises (par de nouvelles cotisations), et qui de plus..., s'avérait alors être injuste. Pour justifier son propos..., dans la nuance faite à la louche des sous-entendus politiciens de la droite droitisée et d'autres..., il alla jusqu'à comparer la pénibilité d'un-e employé-e passant deux heures de son temps dans les transports pour se rendre à son travail, à celle d'un-e ouvrier-ère dans son activité. Mais pour ce camp politique la notion de peuple laborieux est plutôt ce "pauvre" cadre devant prendre ce temps pour aller enrichir l'économie du pays, quand pendant ce même temps il peut jouer en bourse avec son portable et/ou ordi portatif et autres applications chèrement monnayées. Je précise que je mets volontairement de la parité dans ce qualificatif d'une classe sociale modeste quand ce camp politique préfère payer des amendes, annuellement, pour non respect de la parité dans son parti politique, sans parler cette parité dans la société en général que ce parti a encore moins considéré. Puis poursuivant sa rhétorique sur un ton assuré et assurément méprisant..., il poussa la comparaison..., du moins le ridicule de celle ci - qui ne tue jamais en politique, n'est-ce pas...? - par rapport au reste de vie que ces ouvriers-ères arrivent péniblement à finir, quand-ils-elles peuvent enfin bénéficier de leur retraite..., reste de vie en bonne santé bien plus conséquents pour les cadres..., au taux de mortalité plus élevé dans les régions du nord de la France par rapport à celle du sud...! Bien sur j'interprète à ma manière, celle d'un ouvrier et chômeur ou inversement..., les propos de ce politique et vous laisse le soin d'en faire de même dans le lien mis à disposition si dessus.
En terme de justice..., dans une démocratie débattant idéologiquement et politiquement devant un public, pour définir les contours d'une future loi, celle des retraites, et même si ce n'est qu'au stade du projet et dans la phase de discution avec les partenaires sociaux (les associations, les mouvements, les collectifs, etc, de chômeurs, de précaires n'étant comme à l'accoutumé pas considérés comme des partenaniers sociaux, et donc pas conviés) il en va tellement de l'appréciation subjective, celle de chacun-e, bon gré pour les politiques à l’abri de tout, malgré pour l'opinion influencée par les mensonges de ces derniers, de ce qu'on entend par une notion que l'on pourrait nommée valeur "morale" (dans le sens de ce qu'on cherche comme idéal "bon", équilibré pour un ensemble)... que cela incite "normalement", logiquement, les uns-es et les autres à comparer, faire s'affronter des visions philosophiques différentes. Hors nous en sommes loin, très loin même. Car les vrais débats publics et politiques sont autant absents que les différences fondamentales de principes politico-économiques échangés par seuls médias interposés n'existent que sur des marges aussi abstraites qu'un jour ou l'autre elles finissent par osmose, porosité..., intérêt financier..., par transiter d'un camp politique de l'alternance à son opposition.
Parce que le sens le plus commun rassemblant et cristallisant aujourd'hui ce débat dans cet "ensemble" n'est plus que financier et à cour-terme. Il se nomme "structurel". Pour en revenir au dires de M. Woerth, Comparaison n'est pas raison donc, sauf quand seule votre notoriété justifie et tous les écarts de langage, et tous les tripatouillages intellectuels de la pensé politique, voulant masquer votre jeu. D'autant plus quand-on manque d'argument et de conviction pour se défendre. Pour preuve, ce que cet ancien ministre du travail et ce journaliste omirent de dire à leur auditeur-trice, évitèrent d'aborder d'ailleurs - d'autant plus facile quant-il n'y a pas de contradicteur mais connivence dans un format médiatique obligeant à la synthèse "simpliste" - , c'est que lorsque ces ouvriers-ères sont ceux et celles qui passent le plus de temps dans ces transports pour ce rendre à leur lieu de travail (et l'accord l'ANI ne va rien arranger, au contraire)..., et qu'ils-elles habitent dans un bassin d'emploi ou se concentre le plus cette catégorie socioprofessionnelle..., c'est eux et elles qui continueront à cumuler ces injustices que des politiques tentent de manipuler dans leur sens premier dé-contextualisé, pour influencer et conforter leurs électeurs-trices, il y a tromperie et mensonge avéré. le cumul de la pénibilité pour les uns-es modestes quand d'autres cumulent tous les avantages et privilèges dans le temps (cumule des mandats par leur ré-élection et/ou autres pantouflages) et dans l'espace (maire et député, etc...), est-ce juste...! Notons que ces derniers cumuls, promis d'être réformé et enterré..., semblent être moins urgent et prioritaire que de réformer le système des retraites dans ce sursis européen derrière une austérité non débattue.
Mais le ridicule n'existe que lorsqu'il est démontré publiquement et que l'opinion s'en empare, avec l'aide de médias appuyant dessus, pour infliger une forme de sanction à un personnage politique ne comptant que sur son image de marque pour nous illusionner derrière le soit-disant bien fondé de ses propos et de la cohérences de ses idées..., politiques bien sur. Du moins ce ridicule devrait permettre, dans une démocratie digne de ce nom.., d'éliminer au fur et à mesure les imposteurs intellectuels, les usurpateurs "d'identités politiques" qui prétendent dans leur mandat œuvrer dans l'intérêt général de tous-tes, du peuple dans son ensemble..., et non d'une seule clientèle d'électeur-trice aux intérêt particuliers voulant primer sur la masse. Rien qu'à les voir gesticuler et entendre vociférer quand le terme de mensonge leur est directement adressé, s'ils-elles ne vont pas jusqu'à poursuivre judiciairement l'émetteur-trice de ce qu'ils-elles dénoncent comme une outrance, on comprend que ce sujet est d'autant plus sensible qu'il fait apparaître que seule cette image lissée, "politiquement correct" compte pour eux quand leurs actions publiques peuvent être désastreuses.
Quant à l'autre coté de l’échiquier politique ayant mis en chantier le sujet de la réforme du financement des retraites concernant son résultat annoncé, ne consistant qu'à chercher à éviter l'inévitable, soit une explosion sociale pour le 10 septembre, ou peut être plus tard, ce résultat est bien loin de la réalité. Celle ci dit que ce sont toujours les mêmes qui subiront l'esclavage. D’ailleurs la réponse de l'actuel ministre du travail, M. Sapin, à la question de ce chômeurs longue durée au RSA ce matin sur BFM, chômeur nommé Alain Guézou qui interrogea par une seule intervention et un temps de parole plus que réduit (pas de débat donc...?), ce ministre sur cet esclavagisme dans l'emploi du contrat aidé qu'il a fait et cette imprévisibilités de l'avenir et en sous entendu du financement des besoins consommables de sa famille de quatre personnes, vaut son pesant de cacahuètes qu'on nous jette en permanence. Et ce sont les même qui nous ordonneront d'être encore et toujours plus asservie, en nous enjoignant en plus de ne pas trop nous plaindre car ça aurait pu être pire...! A cela voila que je rajoute en recopiant ma réaction laissé hier sur un excellent billet de Pierre Magne "PS,UMP et certains du PC, c'est bonnet blanc et blanc bonnet!" reflétant à merveille la déliquescence politique et démocratique qui se déroule sous nos yeux, cumulée à celle économique avec des chiffres du chômage en hausse quand on tente de les "optimiser" en la relativisant cette augmentation constante, sans qu'on, les chômeurs-euses, les précaires, les pauvres, les classes modestes et ouvriers-ères, jeunes ou vieux ne bronchons pas plus que ça...:
"N'êtes vous pas curieux de savoir ce que vont penser et pondre les têtes du PCF par rapport à leur envie d'alliance avec le PS solférinien au premier tour des municipales..., quand ils vont devoir expliquer aux ouvriers-ères qu'ils-elles vont se faire avoir dans toutes les positions sur le sujet du financement de la réforme des retraites...!
Parce que entre passe moi le beurre..., pour te la mettre sur ton temps de cotisation qui va passer de 41 ans et 3 trimestres à 43 ans d'ici 2035 le supplice de lma pénétration va être long et douloureux...!
Rajoutons en une couche par devant avec l'argent du beurre qu'ils-elles ne pourront plus se payer de 2014 à 2017..., et peut être plus si accoutumance... quand la hausse de leur cotisations sociales vont faire enfler les hémorroïdes, on se demande qui va en redemander...!
Et pour finir..., comme si ça suffisait pas..., s'ils-elles sont épuisés-es, usés-es par tout ça..., en plus du boulot de forçat plus que pénible..., ils-elles devront confier les cuisses de leurs crémières pour espérer avoir un sursis..., pais pas avant 2015."
Et alors...? Quand la dialectique politicienne se fond au point de se confondre, s'entremêler, ne se distinguant plus l'une de l'autre, dans des radicalités qui sont pourtant tellement et diamétralement opposées, révélant un climat de tension sociale arrivant à son paroxysme..., n'y a t-il pas raison de s'inquiéter pour cette démocratie et ces citoyens et citoyennes des plus démunis-es...? J'accuse donc bien M. Woerth, sa famille politique, les solfériniens au pouvoir, certains syndicats et autres responsables de parti politique, de menteurs, trompeurs, tricheurs..., sur le sujet de la retraite comme celui de l'accord l'ANI...! Sur celui de l'Europe comme celui de leur ambition personnelle. Sur le sujet de l'économie, du budget d'austérité comme sur cette espérance qu'il cherche à nourrir avec leur propres contrariétés même pas résolues. Toutefois, le faisant je suis conscients du ridicule de la formulation par rapport à une autre accusation historique qui fut bien plus retentissante quand son contexte était bien plus grave. Je suis aussi réaliste par rapport l'infinie espoir que j'ai d'être entendu par tant d'individualisme exacerbé aujourd'hui cherchant à n'exprimer que leur intérêt personnel quand j'essaie modestement depuis un moment d'englober cet espérance à celles d'autres cœurs et esprits en souffrance de voir dépérir ainsi notre société. J'ai donc une seule conviction..., celle d'avoir autant de chance d'être entendu que l'écho d'un murmure dans l'enclave d'une chute d'eau. Mais je peux au moins me consoler lamenter avec l'espoir le désespoir de vivre et d'éduquer mes enfants dans une démocratie monarchie Républicaine..., élevant l'individu l'intérêt et son instinct et son sens général..., vers les sommets d'idéaux internationaux humanistes la bassesse d'un conservatisme introverti dévastateur.