Si j'avais eu la moindre « affection » pour un personnage politique idolâtré se revendiquant « socialiste » ou autre, et luttant contre la pauvreté du tout..., je pourrais aujourd’hui déclarer haïr ses mensonges et son hypocrisie au vu des résultats. Mais je ne peux même pas haïr son ignorance qui ne connaîtra jamais de chez jamais les réelles souffrances de la misère, ses répercutions sur le temps long et les générations futures..., qu'il méprise de si haut.
Si j'avais eu le moindre bout de sentiment compassionnel, une quelconque jalousie d'ailleurs, envers un monde de la finance feignant une stigmatisation et une martyrisation..., jusqu'à pleurnicher des exonérations d'impôts, lorsqu'elle fait des dons aux pauvres..., je pourrais au moins aujourd'hui lever la tête pour feindre de remercier cette aumône. Mais lorsque celle ci ne dédaigne même pas plonger dans la bassesse qu'elle entretient, la dignité humaine qui m'anime ne s'abaissera même pas à mépriser cette fausse « solidarité », cette pseudo « générosité » dans cette fausse reconnaissance.
De même que je ne peux haïr l’irresponsabilité du politique à l'étiquette proprette..., comment alors haïr cette finance virtualisée n'osant même pas affronter les conséquences de ses actes quand elle s'enfuit, avec perte et fracas, la queue entre les jambes, et toutes plumes dehors... ?
A défaut de la considération due et de la politique..., je n'ai que la raison..., celle soulignant les injustices par un nombre de pauvres augmentant exponentiellement, tout autant que les mensonges et l’hypocrisie politicienne et financière renforcent la conviction de la justesse de mon combat devenant un objectif et intérêt commun et collectif...
A défaut d'écoute et de compréhension..., sans aller jusqu'à l'empathie compassionnelle larmoyante..., qu'on ne réclame pas d’ailleurs..., c'est la force du droit conjuguée à notre nombre..., si tant est qu'on nous laisse cette légalité compter ..., qui nous donnera raison, dans la froideur dans laquelle on nous maintient... !