"Que le spectacle continu"....! On ne pourrait pas mieux résumer le "marasme intellectuel" dans lequel nous plonge les médias télévisuels entre autres, tant privés que malheureusement public aussi . Hier dans "Des paroles et des actes" un exemple nous en a été prémaché... Nous dûmes ingurgiter (sans libre choix des journalistes et des analyses, sur une chaîne du service public...?), pendant ces temps de cerveaux que nous rendons disponible, formaté, une caricature du débat et de l'analyse politique. Est-ce qu'ils y sont eux même embourbés dans ses bas fond..., à ce point de non retour..., qu'ils nous projettent vers le futur proche d'une soit-disant "flamboyante coalition Allemande" à transposer au modèle démocratique et social français, ou encore vers ce "populisme républicain du fn" aligné au coté de celui de M. Montebourg et de l'autre ..., excellent que dans la triche et fraude..., rancunier..., rêvant encore en se rasant de nous présider..., plus prestement que la procédure l'exige même...?
Pour se concentrer que sur une chose à la fois..., le traitement médiatique de débats politiques, économiques et sociaux, voir sociétaux, j'en resterais à une déclaration, une "analyse" politique d'une journaliste Allemande, répondant à une question de David Pujadas posée comme suit : "...Arnaud Montebourg..., qui a d'ailleurs dit des mots non pas dures..., mais je dirais plutôt critiques vis à vis de l'Allemagne..., comment avez vous trouvé sa prestation...?" (à 2 heures, 12 minutes 10 s).
Je vous passe le coté de "l'analyse" ne portant nullement sur l'aspect global de la politique économique et sociale française, sa complexité, sauf chercher à l'infléchir par la critique et le lissage, voir la disparition par son évitement de toutes ses aspérités, de manière idéologique par rapport à leur rêve pour la France (en se rasant aussi peut être...?), crêtes qui semblent gêner des soit disant "experts-es" en la matière..., quand ils se font une spécialité de faire leur beurre..., leur fond de commerce..., sur des attaques ciblant des faiblesse individuelles d'une gouvernance..., sur des commérages quoi..., ce tout qui fut prémaché par les journalistes plus que partiaux précédent celle Allemande citée plus haut.
La chose..., son rôle fut donc de concentrer le feu nourrie sur la personne d'un ministre qui fut plus que critiqué. Un prêté pour un rendu, par rapport à ce qu'il dit au sujet du jeu de l'Allemagne en Europe et du rapport de sa puissance qu'elle impose au autres pays membres...? Non pas que je défende ce ministre..., pas vraiment de mon bord..., que je veuille plus critiquer ici la manière d'attaquer une ligne politique incarnée par une personnalité, son symbole (d'une "gauche" plus à gauche, dans un gouvernement plus que libéral) dans un mélange de comportement privé-public qui soulève et souligne beaucoup plus l'aversion contre ce ministre, son idéologie politique, de la part de cette journaliste, comme des autres. En allant chercher des déclarations plutôt privées de ce ministre du redressement..., en les amalgamant à d'autres propos plus publics..., et en les contextualisant dans le cadre de cette émission "spéciale"..., dans un rapport à cet autre ministre du budget qui fut invité en même temps..., et qui semble avoir reçu beaucoup plus d'approbation de ces soit-disant "mieux sachants-es" (de la pensée unique) ..., quant à son poste névralgique..., qu'à sa ligne idéologique néolibérale..., c'est ainsi qu'un discrédit c'est insinué discrètement mais sûrement en la défaveur de M. Montebourg et la politique qu'il se veut représenter. Était-ce prémédité...? En était-il conscient...? L'a-t-il approuvé...? Nul ne sait à l'heure actuelle.
En suivant le fil du propos journalistique d'un voisin européen, en parlant des chômeurs-euses Allemands-(es), du taux de pauvreté, de la précarité des travailleurs-euses y explosant dans ce pays, en faisant part de son désaccord quand à reprendre une déclaration de ce ministre du redressement..., apportant son explication quand à cette misère se généralisant dans son pays, (à partir de 2 heures, 14 minutes 35s) elle, du moins son affect et son idéologie choquée déclara "..ils (elles) sont tellement contents(es) de leur sort qu'ils (elles) ont revoté pour Me Merkel..." puis rajouta peu après "On a transformé les chômeurs-(euses) en travallieurs-(euses) non payés(es)... Ce n'est pas vrai. Je pense que c'est une image qu'on veut se faire de l'Allemagne parce qu'il y a quelque chose qui "gène"..."
Pour une analyse politique, sociologique du comportement des corps électoraux de son propre pays..., c'est un peu court... Manque de temps...? Ou de preuves...? C'est faire alors que peu de cas du fort taux d'abstention en Allemagne (proche des 30% en moyenne, voir ici et là) pour ce genre d'élection..., que de prétendre que la réélection de la chancelière Allemande Me. Angela Merkel..., pourrait être attribué à des votes de pauvres qui seraient tellement contents de leur sort de miséreux..., qu'ils en redemanderaient encore...? Clownesques comme interprétation des faits n'est-ce pas...? C'est même plutôt consternant que de constater si peu de considération à leurs, les pauvres, les précaires allemand, nos sœurs et frères, à leurs égard, leurs intelligences, leurs misères dans laquelle une société s'arrange mieux que mal à ignorer. Est-ce les journaux Allemands (voir ici, là et enfin ce lien , point de vu controversé), les institues publiant les chiffres des études qui nous mentiraient alors, qui nous donneraient qu'un simulacre de vérité, de fait...? De plus sans appuyer son "indignation idéologique" sur des statistiques et examens fiables prouvant que ce dernier taux d'abstention est divisible..., et peut être attribué à toutes les classes sociales de l'Allemagne ..., n'est-ce pas manquer de sérieux, de crédit, de professionnalisme...? Qu'est-ce qui empêche de penser alors qu'une majorité des abstentionnistes serait peut être pauvre et désintéressée de la chose politique...? N'est-ce pas là cette "gène" qui serait renvoyée à l'adversaire dans un schéma politicien classique de tentative de dénigrement des ses propos en les caricaturant de mensonges...? "C'est pas moi c'est l'autre"...!
L'impartialité de ces journalistes ne fut ni leur gloire..., qu'elle n'en a pas plus crédité leur professionnalisme au cours de cette émission..., qui puis est diffusée sur une chaîne du service public. Et nous devrions peut être applaudir..., tirer notre "chapeau doré"...? On en attendrait plus et mieux de cette chaîne, ces programmes politiques devant nous informer impartialement, donner la parole tant à des journalistes néolibéraux qu'à d'autres idéologies politiques pour équilibrer les débats... Mais peut-être cherchent-ils-elles aussi à accroître le taux d'abstentions en France, pour légitimer leur propos mensongers avec moins de personnes s'intéressant pour de vrai à la politique...? Mais nous faut-il rappeler ce que les médias Grecques ont vécu ..., pour demander à ce que les choses changent chez nous (voir ici et là)...? Quand pense le "petit personnel" de "nos" médias...?
De même..., que pratiquant ainsi..., segmentant les sujets économiques, financiers, politiques, sociaux et sociétaux, puis en mélangeant la chèvre aux choux..., en interviewant les politiques qu'avec des "icônes", des "peoples" médiatiques, au titre de journaliste...(?), grassement payés par le denier public pour leurs prestations et "expertises" (qui le plus souvent tapent sur d'autres services publiques, d'autres fonctionnaires. N'est-ce pas alors un conflit d'intérêt que de travailler pour un service public, même par intermittence, en "Freelance", ainsi que de juger d'autres services publics sur leurs efficacités...?) et encore plus grassement payés par d'autres subventions publiques finançant des journaux privés appartenant à des très riches patrons de presse ou ils officient et cumulent rémunérations, ce fut l'aile "gauche" de la gauche, puis le FDG qui furent ciblé, comme à l’accoutumé... Car en caricaturant le "populisme" de M. Montebourg, le mettant au même niveau "républicain" que celui du fn (qui n'est plus un parti extrémiste donc...? Comme M. Montebourg n’eut aucune réaction la dessus, lorsqu'il parla des extrémismes politiques, la question qui se pose c'est : qui est donc extrémiste politique maintenant...?), sans parler de la comparaison avec celui de l'ancien chef d’État - non regretté, puisque non réélu - , sans citer les autres partis politiques mais en ciblant la ligne idéologique très à gauche d'un ministre du redressement..., la partialité de cette émission, de ces journalistes saute aux consciences... Et en attendant le grand soir..., "Que le spectacle continu..."!