La question du titre est d'autant plus pertinente qu'elle semble cliver l'action politique et démocratique du vote et de la conscience citoyenne même, celle de déposer un bulletin, soit tous ou parti de ses espoirs à court-moyen-long terme, dans une urne, locale et/ou nationale, quand dans les faits, son choix de la pluralité politique, de la représentativité effective de toutes les couches sociales, est réduit à des "jeux" arithmétiques, technocratiques de sommes nuls. Parmi ce choix il en est un, celui des politiques économico-sociales (austéritaires) au niveau national influant sur celles locales (hausses ou baisse des taxes locales, hausse ou baisse de construction de logements sociaux, révisions des subventions pour les assoc culturelles, etc, ce tout faisant la hausse ou baisse de l'endettement public local et/ou des restrictions budgétaires et de personnels), qui parce qu'il est relégué pour sa plus grande part budgétaire (recettes dépenses nationales et dotation de l’État aux collectivités) à une entité Européenne antidémocratique, à un monde d'ailleurs, dans les discours médiatico-politques ambiants des élus-es locaux et nationaux, neutralise dans ce "jeu" majoritaire de sommes électorales dominantes, les non représentés-es, voir leur confisque ce choix. Cette question du titre peut aussi permettre de déconstruire la critique de l'abstention enfermée dans sa culpabilisation, alors que des élections municipales ont lieu aujourd'hui même, mais que d'autres élections se profilent ou se trament et se tractent en coulisse, un horizon possiblement bien plus sinistre pour ceux-celles non-représentés-es. Avant l'élection présidentielle de 2017, s'entend. L'abstention divise aussi les politiques eux même, alors qu'elle ne cesse de progresser. C'est son interprétation qui est l'enjeu de récupération politicienne pas très nette. Cette récupération s'inscrit dans des stratégies politicardes diverses, sur l'échiquier, dont nombres sont inavouables, au vu des prochaines "réformes" douloureuses pour la démocratie elle même et l'électorat non représenté. Celui ci est présenté en conclusion, pour les pressés-es.
Quand l'action politique n'est représentée que dans l'appauvrissement (dans tous les sens du terme) des alternatives des partis dominants susceptibles de remporter des municipalités, avec des marges de manœuvres restreintes par les politiques économico-sociales nationales, locales et européennes, actions politiques représentées par des partis qui défendent pour leur majorité des programmes d'austérités (de droite alliée avec un centre, de "gauche" allié avec certains EELV et un autre centre), voir pire pour certains-es candidats-es (fhaine) répandant la haine de tous-tes contres tous-tes, mais surtout les étrangers-ères, des chômeurs-euses, etc, n'est-ce pas le choix de la pluralité démocratique et des alternatives possibles qui est confisqué dans les faits à cet part de l'électorat non représentés...? Ce choix démocratique est d'autant plus confisqué qu'une élection précédente fit gagner la perceptive de changement, avec les voix de cet électorat, dont le contraire des engagements programmatiques s'illustre en pire aujourd'hui.
Son score à l'abstention, au premier tour des municipales atteste la véracité de ce clivage, et constate cette division et la nécessité d'expliquer en quoi l'abstention peut et doit être un acte politique. Ce clivage, dans ce qui est appelé par certains-es un désamour du politique, voir de la l'action politique actuelle, est exprimé par l'abstention citoyenne d'une grande partie de l'électorat de base dit "socialiste". L'abstention exprime de multiples raisons qui peuvent être résumées par des renoncements électoraux et programmatiques conséquents pour la piteuse, la minable représentation symbolique de la parole politique dans une démocratie aujourd'hui étant la risée de nombre d'autres. Simplifié cela donne ; Plus de lutte contre un ennemi jamais vraiment identifié, la finance ; Plus de combat contre son arme de destruction massive que sont les fraudes fiscales, etc , imposant dans les constats immédiats de déficits cumulés, des sacrifices insupportables pour de plus en plus de ses victimes, les plus faibles non représentés, faisant que corollairement il y a plus de lutte des classes mantenant, et plus de protections sociales, d’État providence à un terme plus ou moins proche.
Et ce clivage est aussi ce qui fait dire à beaucoup et à raison que notre démocratie est à bout. Elle est laminée par la financiarisation de ces institutions. Elle est plus qu'à bout cette démocratie incarnée au niveau institutionnel par la 5e République, plus monarchique que jamais. De la tête aux pieds d'ailleurs, les vieilles habitudes de règnes verticaux et autoritaires perdurent . Du sommet décisionnaire des actions politiques, courbant devant le desiderata d'un adversaire cajolé, immunisé contre les peuples en souffrance qu'il méprise et rend esclave, impuni par ces méfaits antérieur (crack financier de 2007/8) œuvrant à redessiner une autre trame électorale, géographique (fédéralisme à l'Allemande en France), et intellectuelle aussi, aux baronnies locales devant s’adapter, silencieusement, se concurrencer, tout en gardant secret, à la conscience de l'électorat, certaines mailles de cette trame dont elles tireront leur marron du feu, la démocratie est pervertie. En grand danger elle est même.
Car dans ces deux axes, budgets Européens, nationaux, locaux, dépenses et recettes fiscales, sociales, et donc en fonction des dettes publiques, et "réformes structurelles" ratifiées par l’alternance politique au niveau européen, déclinées au niveau national contraignant les politiques locales, ou encore les politiques macro-économique combattue par le fhaine dans un repli sur soi mortifère, il existe un lien intrinsèque. Par la volonté du bipartisme, uni sur le plan financier, et plus encore plus sur bien d'autres plans plus secrets (verrou de Bercy défendu par la continuité d'un corporatisme "pantouflant", accord Transatlantique, etc), par la volonté de stabiliser voir baisser les finances et budgets Européens et la volonté d'assurer le remboursement des dettes publiques (locales et nationales ayant explosé après la socialisation massive, illégale, antidémocratique des pertes bancaires et autres, des pertes frauduleuses du crack de 2007/8), des dettes immorales pour une grande partie, toujours pas auditionnées indépendamment des verrous, qui titrisées font des rentes élevées, confortables à court-moyen-long terme à l'actionnariat, au patronat, aux banques et autres institutions financières publiques/privées, etc, faisant de la systémicité financière, institutionnelle, ce "jeu" qui neutralise les sommes électorales de l'alternance en l'état actuel (celui des privilégiés-es de la République, par exemple), faisant aussi la restriction des choix démocratiques pour d'autres alternatives économico-politico-sociales, par cette volonté il existe l'envie inavouée de faire payer aux plus pauvres les conséquences des "risques casinos" des plus riches qu'eux ces pauvres se multipliant, les conséquences des mauvaises gestions et autres choix politiques antérieurs des trente dernières années, en cassant leurs droits aux pauvres, en privatisant les services publics pour des profits privés défiscalisés, tout en changeant le modèle de production économique assurant à ces plus riches que les pauvres non représentés plus de profits défiscalisés. Et ce changement ne peut pas se faire qu'au niveau national, aussi simplement que ça. Car ce changement dogmatique en France, fait par le haut, et par des soit-disant "socialistes", serait trop brutal. Cela est aussi à mettre en perspective au regard des propositions économico-sociales des politiques de droite droitisée et autres droites. Cet aspect de l'enjeu politique national comme local est étrangement très peu médiatisé, comme bizarrement très peu politisé même quant il est ô combien essentiel et va impacter encore plus douloureusement les classes moyennes inférieures et pauvres à moyen et long terme. Voir les articles plus bas.
Il, ce changement, maintenant, passe alors par une politique des petits pas, de ballon d'essai vers un fédéralisme à l'Allemande en France, par des redécoupages des cartes électorales, la suppression discrète ou pas de couche du fameux "mille feuilles", qui se faufilant sous la sémantique abstraite de "réformes structurelles", d'austérité budgétaire et autres soit-disant nécessité de plans économiques d'offre devant soit-disant rendre la France plus "compétitive", et donc, avec des marges de manœuvres réduites, des recettes fiscales déséquilibrées par majpritairement des fraudes du même nom considérables et point combattues, certains-es méprisant les non-représentés-es, la démocratie de fait, veullent que tout cela se fasse par la suppression, et/ou la baisse des dépenses sociales, locales, etc. A savoir que nombres d'aides publiques aux entreprises passent par le niveau territorial, local et installent le clientélisme national renforçant les pouvoirs des partis de l’alternance et d'autres, ce clientélisme conforte les positions des baronnies locales et institutionnelles (Sénatoriales, comme du coté de la caisse noir des Sénateurs-trices). Cela demande du tact et des stratégies politiciennes (de droite, de "gauche" et d'autres) que de faire une restructuration mentale complète de l'électorat Français dans le "jeu" de répartition des pouvoirs et contre-pouvoirs locaux et nationaux, pour qu'in fine les baronnies locales, et autres, celles représentées actuellement dans la pluralité politique des institutions, puissent y tirer leur marron du feu. Parmi ces stratégies et autres tactiques politicardes se trouve celle consistant à juger trop onéreuses les dépenses sociales pour les chômeurs, les gens au RSA, etc, par certains-es néolibéraux de droite et "gauche", et celles des dépenses de l’État providence Français, jugées inefficaces. Ce "jeu" sémantique politique est aussi faux dans les faits, qu'il est contredit et par l'aggravation des inégalités diverses, de la pauvreté tant en nombre de personnes touchées par la précarité, qu'en terme de perte de leur pouvoir d'achat, qu'il est aussi contredit par ce chômage de masse longue durée alimentant et le nombre de pauvre et la perte de pouvoir d'achat par une croissance générale atone. Ce postulat idéologique dominant dans l'alternance politicienne est autant mensonger qu'il n'existe que dans le contexte ou la réalité est niée, travestie médiatiquement et politiquement, et est dévoyée, puis récupéré par le populisme du fhaine. Ainsi les "monstres" se nourrissent des victimes du néocapitalisme, et des abandonnés-es de la politique "socialiste" et autres humanistes, victimes et abandonnés-es embrouillées tant par les stratégies politiciennes inavouables, indéfinissables dans la préservation de l'alternance (impactant malheureusement les autres partis opposés du coté de la vraie GAUCHE, jouant le "jeu") que par la haine les consumant ces victimes, qui s'autodétruisent, quand d'autres s'abstiennent alors de voter et se refusent de haïr des innocents-es.
D'une part le second tour des municipales "joue" aujourd'hui même l'avenir s'assombrissant de nombre de citoyens-nes électeurs-trices/consommateurs-trices/travailleurs-euses précaires ou pas, pauvres et/ou à bas salaire, et/ou chômeurs-euses. A savoir qu'ils-elles, avec lesquels-les je me solidarise pleinement, ces familles avec enfants, de moins en moins représentés-es politiquement, sont 50% en France, à être des actifs (temporaires donc pour certains-es) non-imposables. L'on peut aussi considérer leur miséreuse situation, au regard de la richesse du pays, et de ceux et celles des plus riches (possédant à eux seul 330 milliards d'euros) en parlant de leur revenu inférieur à 1630 euros net par mois. D'autres part c'est en cherchant à scruter ce sombre horizon, celui des prochaines élections Européennes et Françaises, les liens entre les résultats politiques des élections municipales (maires de droite, "gauche", divers GAUCHE, centre, EELV, etc) élections faiseuses de privilèges, de seigneuries territoriales (Sénateurs-trices), prochaines élections comme ces Sénatoriales donc (et ses caisses noires, ses immunités et connivences, ses refus de non cumul de mandat d’exécutifs, etc) qu'un bout du voile peut être levé. En mettant en relation avec les prochaines élections régionales, avec les "jeux" de répartitions et restriction de pouvoir (démocratique pour ce peuple cité plus haut), de redistributions d'aides sociales, qui vont être mis en œuvre, les rivalités politicardes, dans les tractations secrètes plutôt contradictoires aux lignes politiques partisanes nationales, nous éclairciront un peu plus les divers stratégies politiciennes. Comme dans dernière et étrange affaire de départ (de la présidence du Sénat), surprenant mais très peu médiatisé et analysé politiquement, révélatrice de possible force obscure, c'est en tenant de les comprendre que nous pourront entrevoir soit un espoir dans cette volonté politique de l'abstention, au travers des infléchissement obtenus, soit le début de cette singularité qui fera s'effondrer et notre démocratie, et le reste...
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/11/07/20002-20121107ARTFIG00578-face-a-la-crise-merkel-reclame-plus-de-federalisme.php
http://rmc.bfmtv.com/info/271960/ue-la-france-frileuse-face-au-federalisme/
http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/25-05-2012/eurobonds-merkel-veut-le-federalisme-europeen-une-fois-les-comptes-des-etats-assainis-hollande-le-reclame-de-suite#.Uzf--4-Yo8o
http://unioneuropeenne.blog.lemonde.fr/2013/12/22/quand-angela-merkel-fait-le-parallele-entre-la-zone-euro-et-lex-rda/
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130205trib000747033/francois-hollande-un-champion-du-federalisme-europeen-bien-isole.html