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Billet de blog 9 janvier 2013

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Industrie et emploi : une avenir moins sombre qu’annoncé ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Malgré la hausse globale du chômage qui continue d'inquiéter les économistes autant que les recruteurs – le taux de chômage européen touchait en novembre dernier 11,8 % de la population active, soit 2,015 millions de personnes de plus que l'an dernier à la même période –, malgré la médiatisation qui entoure des fermetures d’usines – on compte 113 000 chômeurs de plus en novembre qu'en octobre notamment après la cessation d'activité de plusieurs sites dans les secteurs de l'automobile et de la distribution –, certaines entreprises semblent non seulement maintenir leurs perspectives d'embauche, mais encore promettent de les augmenter dans un avenir proche. Au premier rang de celles-ci, on retrouve les principaux acteurs de certains secteurs de l'industrie, et particulièrement les métiers de l'eau, de l’énergie, des déchets, de la pharmacie et de l'agroalimentaire. Les recrutements s’y feront nombreux, tant dans l'ingénierie que dans la R & D.

En effet, l'évolution technique ne ralentissant pas, et les départs en retraite des baby-boomers commençant à se multiplier, ces secteurs promettent des dizaines de milliers de postes à pourvoir. Par exemple, les entreprises travaillant dans la distribution de l'eau ont créé l'an dernier plus de 8500 emplois à l'échelle nationale, et les besoins humains ne font qu'augmenter, compte tenu des nouveaux processus de traitement et de dépollution.

Autre exemple de secteur dynamique en termes d’emplois, celui du nucléaire. Les industriels soulignent en effet la grande urgence de transmettre les compétences techniques et théoriques de leurs personnels partant en retraite dans les prochaines années, et donc de séduire les jeunes diplômés. Lors de l'Energy Day 2012 organisée en novembre dernier où étaient conviés plus de 2000 étudiants, Florence Cordier, responsable du recrutement, annonce par exemple que chez EDF et ERDF, qui font actuellement travailler plus de 1600 ingénieurs, 30 à 40 % des postes appellent à un renouvellement. Les perspectives dont ont fait part les industriels lors de la journée sur la formation organisée par l'Institut international de l'énergie nucléaire (I2EN) vont également dans ce sens : lors des débats entre formateurs et recruteurs, le spectre de la pénurie de main d’œuvre qualifiée a même été plusieurs fois évoqué. Gaetan Milin, directeur Areva métiers, a en effet souligné que de nombreux départs en retraite se feront d'ici à 2015, et que la plupart seront renouvelés. Il précise également que dans certains domaines – notamment celui des interventions sur site –, de nombreux postes attendent déjà d'être pourvus. 

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