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Billet de blog 10 janvier 2013

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Petites et grosses banques d'affaires : égales face à la crise ?

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Difficile de ne pas avoir eu vent des récentes prévisions alarmistes en ce qui concerne les bénéfices des grosses banques d'affaires européennes... En effet, un récent sondage mené par Ernst & Young auprès de 270 banques montre que dans les six prochains mois, la moitié d'entre elles vont procéder à des licenciements de plus ou moins grande importance.

Le Crédit Suisse, Deutsche Bank, Barclays ou encore UBS affichent des résultats médiocres, que certains économistes n'hésitent d'ailleurs pas à qualifier d'alarmants.

Mais les banques d'investissement sont-elles toutes touchées de la même façon par le mauvais climat économique ? Si les pertes réalisées par les géants paraissent d'autant plus énormes qu'elles ne cessent d'être relayées par les médias, des établissements de moindre taille semblent réussir davantage à tirer leur épingle du jeu.

Certaines « boutiques », comme on les appelle, demeurent en constante croissance et semblent pour ainsi dire mieux armées contre la crise que les grosses banques.

Ainsi ODDO & Cie dirigé par Hugues de Montvalon, a réussi à se maintenir durant toute l'année 2012 en bonne position dans les marchés d'actions et compte maintenir ce cap en 2013, ce que tendent à confirmer les bilans prévisionnels récemment réalisés par le groupe, qui conforte son positionnement auprès des sociétés familiales et des valeurs moyennes (entre 200 M€ et 2 Mds€).

La banque italienne Leonardo & Co fournit un autre exemple d'établissement prospère. Elle est l'une des rares « petites » banques privées à pouvoir offrir l'éventail complet des métiers du conseil et de l'ingénierie patrimoniale, sans oublier ceux dédiés à la gestion des actifs. Déployant de plus en plus ses activités sur la scène internationale, ses bénéfices devraient encore fleurir sereinement cette année. Pour s'assurer la prospérité, Leonardo vient d'ailleurs de restructurer son équipe de direction. La banquière Laurence Danon (http://www.dailymotion.com/video/xvm40m_laurence-danon-le-risque-apres-la-crise_news#.UO6RIm_8KSo) vient de l’intégrer en tant que co-Présidente du directoire aux côtés de Patrick Morel. On pourrait s'étonner du choix de l'ex-PDG du groupe Printemps, dont l’ascension chez LCF Rothschild l’avait déjà conduite à la tête de la branche Corporate Finance. Mais comme le souligne cette femme d'affaire aguerrie, « l'approche opérationnelle et l'esprit entrepreneurial » de Leonardo sont d'autant plus stimulants qu'ils laissent deviner un bel avenir... 

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