Après la conclusion du feuilleton judiciaire qui a opposé Christine Pujol, présidente déposée du très influent syndicat de la restauration UMIH, à l'équipe de transition emmenée par André Daguin, lors de laquelle la plaignante a été déboutée de ses revendications, un nouvel épisode ahurissant a eu lieu en fin de semaine dernière, comme on a pu s'en rendre compte à la lecture des communiqués de presse émanants du syndicat.
En pleine nuit, aidée par un serrurier, C. Pujol se serait introduite dans les locaux de l'UMIH, puis s'y est cloisonnée jusqu'à ce qu'une suite favorable soit donnée à ses revendications... on se croirait chez Beckett, mais tout est vrai ! Lisez plutôt ce communiqué qui nous est passé entre les mains vendredi 11 :
OCCUPATION DU BUREAU CONFEDERAL & REVENDICATIONS FINANCIERESAlors que Christine Pujol refuse toujours de quitter le bureau confédéral de l’UMIH, cette dernière a fait savoir par l’intermédiaire de Jean-Marc Banquet d’Orx, qui s’est déclaré depuis ce matin ‘médiateur’, et après le passage de son avocate, qu’elle réclamait le paiement de ses indemnités depuis fin novembre et surtout le règlement par l’UMIH de la procédure qu’elle a intentée et qui a été jugée irrecevable par le TGI de Paris, mardi 9 mars. Elle tente également de négocier financièrement le départ de sa collaboratrice Claire Cosson, recluse à ses côtés rue d’Anjou depuis hier soir.
D’un point de vue sanitaire, sa demande doit nécessairement faire l’objet d’une décision du Conseil d’Administration et de la Commission des Finances de l’UMIH. La Vice Présidente Confédérale, Dany Deleval, et les Présidents de Branche lui ont par conséquent proposé de mettre ses revendications financières à l’ordre du jour, dans le cadre des questions diverses du prochain Conseil d’Administration du 15 mars qui suivra les élections Confédérales.
Or Christine Pujol refuse d’être soumise au vote pour l’engagement de ses dépenses et réclame le paiement immédiat de ces sommes, considérant qu’elle n’a pas à rendre de comptes devant les instances dirigeantes de l’UMIH.
Par son intrusion, Christine Pujol a crée le blocage de l’institution et le retrait des salariés ‘à titre conservatoire’. Les services de l’UMIH sont fermés depuis jeudi 8 heures. La sécurité des biens étant assurée par les Directeurs et les Elus de l’UMIH.
On imagine que l'image de la restauration en prend un coup, mais qu'est-ce qu'on s'amuse !