Actuchomage poursuit ses entretiens sur la Loi de Santé 2015 (prochainement débattue au Sénat). Nous avons rencontré Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-Saint-Denis (groupe écologiste).
Après Médecins du Monde et le CISS (Collectif Interassociatif Sur la Santé), nous avons interviewé Aline Archimbaud. La sénatrice écologiste de Seine-Saint-Denis milite activement en faveur de l'accès aux droits pour Tous. Depuis un an et demi, elle propose que tout bénéficiaire du RSA socle obtienne automatiquement le droit à la CMU complémentaire (CMU-C). Aujourd'hui, les deux dispositifs sont gérés par deux organismes différents. La complexité des dossiers de demande dissuade des centaines de milliers d'ayants droit. Selon Aline Archimbaud, ce non recours concerne deux millions de personnes et générerait une «économie» (pour l'État) de 6 milliards d'euros. Mais il s'agit d'économies à court terme, car les personnes qui ne disposent pas de la CMU-C hésitent à consulter, à se faire soigner dès que les premiers symptômes d'une maladie apparaissent. Faute de prévention, elles finissent aux Urgences hospitalières avec des pathologies lourdes nécessitant des soins coûteux. En définitive, l'accès facilité à la CMU-C générerait, à terme, des économies pour la Sécurité sociale. Consultez l'entretien que nous a accordé Aline Archimbaud. Une vidéo réalisée avec le soutien de la Ville de Paris (Mission Intégration, Lutte contre les Discriminations et Droits de l'Homme) et la Région Île-de-France, qui complète le premier volet consacré à Médecins du Monde et le second au Collectif Interassociatif Sur la Santé - CISS. Réalisation : Pili et YB pour Actuchomage.org
Et si la Nupes devenait la première force d’opposition au Palais-Bourbon en juin prochain ? Un scénario plausible qui pourrait, dans une certaine mesure, transformer le paysage politique, explique Olivier Rozenberg, spécialiste de la vie parlementaire.
Alors que le spectre d’un conflit long se précise, faut-il continuer, et jusqu’à quand, à livrer des armes à Kyiv ? Est-il encore possible de ménager une « porte de sortie » à Vladimir Poutine pour faciliter de futures négociations de paix ? Aux États-Unis comme en Europe, des dissensions commencent à affleurer sur ces sujets clés.
Les enfants représentent, avec les femmes, la majeure partie des déplacés internes et des réfugiés ukrainiens. Dans l’ouest de l’Ukraine, des orphelins de la guerre et des enfants placés tentent de se reconstruire une vie, loin de leur maison et de leurs habitudes.
Contrairement à 2017, où la plupart des candidats macronistes avaient accolé la photo du président de la République à côté de la leur, nombre d’entre eux ont décidé cette année de mener campagne sur leur propre nom. Face à la gauche et à l’extrême droite, certains veulent éviter d’agiter « le chiffon rouge ».
Je suis diplômée ingénieure agronome depuis décembre 2019. On m'a envoyé mille fois la vidéo du discours des diplômés d’AgroParisTech qui appellent à bifurquer et refusent de travailler pour l’agro-industrie. Fantastique, et maintenant ? Deux ans après le diplôme, je me permets d'emprunter à Benoîte Groulte pour répondre : ça dure toute la vie, une bifurcation. C'est tout le temps à refaire.
Nous sommes un collectif d'une petite dizaine de personnes, qui avons décidé, à la fin de nos études en politiques locales, de prendre à bras le corps les questions climatiques, énergétiques, sociales de demain, pour y trouver des réponses radicales. Voilà l'histoire de notre parcours, depuis notre rencontre en 2018, sur les bancs de l'université.
À la suite du retentissant appel des jeunes diplômés d’AgroParisTech à déserter les postes dans l’agro-industrie, nous avons recueilli de nombreux témoignages d’anciens étudiants « en agro » devenus paysans, chercheurs, formateurs, etc. Ils racontent leur parcours, les embûches et leur espoir de changer le système. Bifurquer, c’est possible. Mais il faut s’organiser !
Lors de leur cérémonie de remise de diplôme, huit jeunes ingénieur·es AgroParisTech ont appelé leurs camarades de promotion à déserter de leurs postes. « N'attendons pas le 12ème rapport du GIEC qui démontrera que les États et les multinationales n'ont jamais fait qu'aggraver les problèmes et qui placera ses derniers espoirs dans les révoltes populaires. Vous pouvez bifurquer maintenant. »