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Billet de blog 12 décembre 2012

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Pendant la crise les affaires continuent

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Goldman Sachs, 2006 : au plus fort de la bulle du crédit qui chauffe à blanc Wall Street et le monde de la finance, Lloyd Blankfein, directeur exécutif de la méga-banque d'affaires, reçoit une rémunération sans précédent de 54 millions de dollars. A la même période le magazine Alpha publie une liste de 25 gestionnaires bien particuliers on y apprend que le moins performant d'entre eux aurait gagné quelque 240 millions de dollars. Toujours en 2006, la société de capital investissement Blackstone Group accorde à son patron près de 400 millions de dollars de salaire, primes. Dans le même temps, les trois plus grands gérants du secteur bien particulier dont je vous parlais plus haut auraient gagné quant à eux plus d'un milliard de dollars chacun. Jets privés, îles paradisiaques, tableaux de maîtres, ces nababs d'un nouveau genre multiplient les achats qui défraient la chronique : l'un d'entre eux s'est même offert un domaine équipé d'un cours de basket, d'une piscine couverte, d'une patinoire, d'un cours de golf à deux trous, d'un potager organique et d'une salle de cinéma décorée selon la disposition des étoiles le soir de son mariage seize ans plus tôt. Mais à côté de ces caprices coûteux, ces gestionnaires ont aussi fait trembler les marchés. L'un d'entre eux a mis à genoux la toute-puissante monnaie britannique,  un autre a provoqué en 1997 un krach historique, un autre encore a négocié l'achat de tous les métaux précieux du gouvernement russe à l'exception de l'or.

Ils sont riches, ils sont puissants, ils peuvent être dangereux. Qui sont-ils exactement ? Il s'agit des hedge funds et de leurs gestionnaires, comme vous l'aurez sans doute deviné. De George Soros au Blackstone Group, de LTCM à John Paulson, les hedge funds ont façonné la finance du 21ème siècle et de bien des manières, le monde économique tel que nous le connaissons aujourd'hui. Accusés de tous les mots ou au contraire adulés entourés d'une aura sulfureuse qui ne fait qu'ajouter à leur légende les hedge funds sont un fascinant sujet d'investigation. Leur histoire, c'est l'histoire même des frontières de la finance : innovation, développement d'outils qui ont révolutionné l'investissement, triomphes spectaculaires et chutes humiliantes, drames et débats Aujourd'hui, nous vous proposons de vous immerger dans cet univers opaque et mal connu. Découvrez la face cachée des hedge funds. Intitulé Plus riche que Dieu, ce livre vous racontera leurs faces cachées depuis leurs origines dans les années 60 jusqu'à leur rôle dans la crise financière de 2007-2009. Qu'il s'agisse de la découverte de l'effet de levier, des techniques et stratégies utilisées par ces financiers pas comme les autres, des terribles heures de la crise de 2008, ou d'anecdotes et de coups d'oeil sur la vie et le caractère de ces investisseurs qui font et défont des fortunes en quelques jours, vous en saurez plus sur ces fascinantes personnalités de la finance. Rédigé sans jargon, ce livre passionnant vous fera plonger dans les coulisses des marchés et des hedge funds, souvent enveloppés d'un voile quasi "mystique" qui les rend parfaitement opaques pour l'individu moyen. A l'heure où les places boursières mondiales se cherchent, où l'automatisation du trading et les algorithmes font de plus en plus parler d'eux, cette vision inédite de l'élite de la finance vous ouvrira les yeux sur certaines réalités et sur les possibilités qu'ouvre le monde de l'investissement. Plus riche que Dieu s'est classé best-seller du New York Times aux Etats-Unis. Rien d'étonnant à cela : il a été rédigé par Sebastian Mallaby, qui connaît le monde de la finance sur le bout des doigts. Directeur de la chaire Paul Volcker d'économie internationale au Council on Foreign Relations et chroniqueur du Washington Post, Sebastian Mallaby a passé treize ans au magazine The Economist, couvrant la finance internationale à Londres et occupant le poste de rédacteur en chef en Afrique du Sud, au Japon et à Washington. Il a également passé huit ans au conseil rédactionnel du Washington Post, se concentrant sur la mondialisation et l'économie politique. Il est également l'auteur de The World's Banker (2004), qui fut désigné comme choix du rédacteur par le New York Times, et de After Apartheid (1992), un livre remarquable du New York Times. (remarquez comme tout ce tien et d'où parle ce personnage). Dans chaque chapitre, Mallaby se concentre sur un individu ou une entreprise qui a joué un rôle important dans l'histoire des hedge funds. Mallaby y intègre ensuite d'autres personnes, idées et entreprises liées à la vedette du chapitre. Ainsi, petit à petit, il tisse le portrait d'institutions financières qui ont pris une importance croissante dans la vie des marchés boursiers et de la finance jusqu'au déséquilibre. Quel avenir maintenant pour ces structures ? Que peuvent-elles nous apprendre sur les erreurs du passé, les dangers qui nous guettent et les moyens de s'en protéger ?  De bien des manières, on peut dire que l'avenir de la finance se lit dans l'histoire peu conventionnelle des hedge funds pour mieux comprendre comment nous sommes arrivés là où nous nous trouvons aujourd'hui et ce à quoi nous pouvons nous attendre demain.

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