Pourquoi la France va quand même faire faillite et comment les néo-libéraux accélère le procéssus
Dégradation de la part de Moody's, inquiétudes du côté de l'Allemagne, portraits peu flatteurs dans la presse. L'étau se resserre sur notre pays : que va-t-il se passer maintenant et surtout comment vous y préparer ?
ATTENTION : ce rapport peut heurter les lecteurs trop sensibles.A lire avec prudence.
Nous sommes totalement indépendants. Attention, nous ne sommes pas pour autant isolés. Notre force est d'appartenir à une sorte de "think tank" financier, un réseau de spécialistes. Nous ne servons ni la cause des multinationales cotées en bourse, ni celle des grandes banques (mais nous y contribuons ardemment). C'est simple, nous avons été parmi les premiers à nous intéresser à l'or et à prédire sa hausse continue. Nous avons annoncé avant qu'ils ne fassent la une des journaux grand public l'explosion de la bulle Internet en 2000 les dérèglements financiers mondiaux de l'après 11 septembre 2001 la bulle des junk bondsde 2001. Mieux, alors que les autres investisseurs déploraient de lourdes pertes, un lecteur ayant suivi nos conseils aurait pu voir son capital plus que quadrupler. Comment ? Tout simplement en investissant dans un secteur clef : l'or (qui, pour rappel, est passé de moins de 300 euros au début de l'année 2000 aux récents 1 300 euros soit une multiplication par plus de quatre ). Plus récemment encore, nous avons mis en garde nos lecteurs contre les obligations grecques, espagnoles ou portugaises ainsi que de nombreux placements autrefois sûrs, désormais à fort risque (voilà une partie de ces caffards qui jouent contre l'EUROPE en général et contre l'EURO en particulier). Pour cela, nous n'avons pas attendu la dégradation des notes souveraines de ces Etats ou encore celle, en juin 2012, de grandes banques comme la Société Générale ou BNP Paribas. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas que vous possédiez, comme 46 millions de Français, un de ces placements à risque et que vous soyez particulièrement exposé aujourd'hui. A vrai dire, je ne connais pas d'autre société de presse ayant eu le courage d'avertir ses lecteurs, aussi en avance et avec tant de précision, des conséquences inéluctables et dangereuses, sur leur propre porte-monnaie, de la crise financière de 2008 ou de l'actuelle crise des dettes souveraines. Il ne s'agit en aucun cas de nous reposer sur nos lauriers car le pire est à venir. Je suis convaincue que la crise que nous traversons aujourd'hui affectera profondément notre niveau de vie en France et notre rang dans le monde. Je ne prétends à aucune révélation. Je me réfère ici uniquement à des données et informations publiques, officielles, gratuites et accessibles à tous. Inutile d'être un génie de la finance pour comprendre le sérieux de la situation. Nul ne devrait ignorer ce qui menace le plus gravement la France aujourd'hui : elle-même et l'état de ses finances publiques (déclinistes put jus).Je crois que nous, les Français, nous ne sommes qu'au premier stade d'une crise qui ébranlera les fondations mêmes de l'Europe, de notre nation et de votre patrimoine. A l'heure où vous lisez cette lettre, tout s'accélère encore et encore, et bien plus vite que je ne l'avais initialement prévu. La vitesse d'accumulation de l'endettement public français est telle que nous frôlons le surendettement et le défaut de paiement (bien sûr le fait que les impôts ne rentrent plus et que l'évasions fiscale soit un sport pratiqué par les élites et dans les plus hautes sphères de l'état ne doit surtout pas être pris en compte). C'est pourquoi il m'a paru urgent de faire une mise à jour de mon premier signal d'alerte paru juste avant la dégradation de la note américaine. Regardez ce qui se passe autour de nous. La catastrophe n'est pas imminente, elle a déjà commencé. Les émeutes de la faim qui ont engendré les révolutions arabes depuis février 2011 se propagent à leur manière dans notre monde occidental. Après le printemps arabe, voici l'automne occidental. A leur tour, ce sont la Grèce, l'Italie, le Portugal ou l'Espagne qui sont frappés par de grandes manifestations de la jeunesse en colère. Même le Royaume-Uni n'a pas été épargné. Ces révoltes entraînent dans leur sillage morts et destruction. Le 15 août 2011 par exemple, le Premier ministre britannique David Cameron s'engageait à ramener l'ordre dans une société brisée après cinq jours de révoltes et à s'attaquer à l'effondrement moral de la société. (Quand on pense que les british nous donne des leçon au travers de leur torchon « THE ECONOMIST »). Que dire de la France ? Avant même l'irruption de la première crise financière de 2008, le bilan des émeutes de 2005 dans nos banlieues s'élevait à plus de 10 000 véhicules incendiés, des centaines de bâtiments publics de première nécessité calcinés, vandalisés ou pillés, soit au total un coût de plus de 200 millions d'euros. Rappelons qu'à la même époque, en novembre 2005, Standard & Poor's mettait la France en bas de la catégorie AAA, déplorant déjà le poids des déficits et de la dette. Ceci n'est rien en proportion de ce qui arrive. A l'heure où je vous écris, le compte à rebours a commencé. Le 13 janvier 2012, Standard & Poor's a abaissé d'un cran la note des obligations françaises. La France est ainsi devenue le nouveau grand pays, après les Etats-Unis, à perdre son précieux AAA. Eh oui, nous y sommes.
TOUTES LES CONDITIONS SONT REUNIES POUR UNE BANQUEROUTE GENERALE
Et alors ? Il y a belle lurette que l'annonce de la future faillite nationale fait la Une des plus grands journaux français, me direz-vous. Oui, mais ce que les médias grand public ne comprennent précisément pas, c'est qu'il ne s'agit pas que d'une faillite financière. Ce que nous allons affronter est bien pire. Le problème financier n'est qu'une partie de l'iceberg. Derrière se cache un Titanic en plein naufrage : les fondements mêmes de notre société, aussi bien politiques que sociaux. Quand j'ai commencé à annoncer cette débâcle en avril 2011, ils ont été nombreux à se moquer de mon travail Même mes amis et ma famille pensaient que j'avais perdu la tête. S'il vous plaît, comprenez bien cela : jouer les Cassandre ne m'amuse pas. De formation scientifique, je laisse les envolées lyriques et trémolos aux littéraires et autres artistes plus doués que moi en ce domaine. Mon pôle d'investigation économique ne s'amuse pas à prédire chaque mois une nouvelle crise. Je suis responsable d'une équipe de spécialistes dans tous les domaines financiers. C'est bien simple : si cela peut avoir une influence sur votre argent, nous nous y intéressons. Nous travaillons en toute indépendance. Je ne compte ni sur mes enfants ni sur l'Etat pour constituer ma retraite (c’est dommage que la solidarité ne fasse pas partie de leurs réflexions, non ?). Je compte sur mon seul labeur et ma création personnelle de patrimoine (tout pour moi rien pour les autres ?). Il n'est pas dans ma nature de m'exposer aux débats publics, je n'ai jamais voulu sacrifier ma vie privée pour la vie politique. Et je connais trop la valeur de l'argent pour me lancer dans des prédictions aléatoires. Mais je ne peux pas rester assise bêtement à regarder mes lecteurs se laisser foudroyer par ce qui va arriver alors qu'il suffit de prendre quelques mesures très simples pour se protéger. C'est pourquoi, entourée de mon équipe, j'ai passé des heures et des heures de travail pour préparer et diffuser le message que vous avez sous les yeux. J'y ai investi beaucoup de temps et d'énergie. Dans la mesure où j'ai une vision à long terme, cette prise de risque est pour moi justifiée. En dépit de ce que l'on essaie de nous faire croire, les problèmes actuels que nous rencontrons au niveau européen et à l'échelle nationale ne peuvent être résolus sans une réduction radicale de notre niveau de vie (à condition que cela n’affecta leurs portefeuille d’action bien entendu). Les mesures annoncées par le nouveau gouvernement ne sont qu'un arbre qui cache la forêt ou plutôt le précipice qui nous attend. A vrai dire, la plupart des gens n'ont aucune idée de ce qui se passe actuellement.
Et c'est ici à mon avis que les idées politiques qui diffèrent des conservateurs et des sociaux-libéraux commence à être audible. Cette manière de faire peur et de surtout ne rien changer est vraiment agaçante.