pleineaile

Abonné·e de Mediapart

36 Billets

1 Éditions

Billet de blog 19 octobre 2010

pleineaile

Abonné·e de Mediapart

On nous prend pour des poires, allons acheter nos pommes ailleurs... Et économisons nos radis!

pleineaile

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bien sûr, ça ne sera pas possible pour tout le monde

Mais si tous les gens qui le peuvent vont acheter leurs fruits et légumes (dont les guignols de la diététique et du bachelotisme disent qu'il en faut cinq par jour) non en grande distribution, mais dans les AMAP, les jardins de Cocagne, ou mieux encore chez les paysans du coin (quitte à les appeler pour connaître les possibilités de chalandise),

-ça marquera une capacité de se mobiliser contre la routine consumérisme soutenue par les gens friqués

-ça mettra du beurre dans les épinard de la pauvre retraite des agriculteurs

-ça pestera contre les OGM et autres cultures industrielles

(-ça fera plaisir à Claude Marie Vadrot)

-ça économisera les dépenses exorbitantes et ridicules des transports réfrigérés sur longues distances

-ça expérimentera d'autre voies d'expression des protestations actuelles

-etc.

Déliré-je?

Codicille à ce billet:

Cet automne a apporté bien des choses: fruits, légumes, champignons, drupes , baies, et autres herbes parfumées.

Cet automne, maintes personnes ont joui de jouer les écureuils, étuvant, confiturant, congelant, etc. Il y aura des stocks, voire des surplus.

Cet automne, dans bien des jardins vont s'étioler sans bruit de nombreux légumes laissés pour compte de jardiniers ayant eu les yeux plus gros que le ventre. Je vois des haricots qui grainent dans un spleen pitoyable; des courgettes et potirons en voie de déconfiture; des salades prenant lamentablement l'échelle de Jacob plutôt que le chemin du saladier; des pommes laissées en sommeil sur le dos des futurs pissenlits...

Cet automne, grèves ou pas, plein de gens vont se demander pourquoi le quinze du mois, ils ne peuvent plus acheter de fruits et légumes, de pâtes, de rôtis ou tous autres produits frais...

Ouvrez vos jardins, amis, dès que vous percevez la saturation de vos conserves ou la limite de ce qui vous suffit. Laissez les voisins "voler" vos pommes, glaner ce que la terre garde encore, profiter de vos noix et noisettes; et pourquoi pas de quelques dalhias dans votre parterre foisonnant.

Il est urgent de remettre le partage à l'ordre du jour. Dès cet automne!

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.