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Billet de blog 28 mai 2010

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Avisse à la population!

N'en déplaise à "chef Delacroix", il n'y a plus sur cette médiatisation mediapartique la moindre réaction aux articles d'édition concernant la folie, ou plus exactement la question des maladies mentales dans notre société; à croire que les hôpitaux prisons et autres lieux de privation de liberté, désormais régis par une seule instance, le "chsais pas quoi des droits", et les soins dits obligatoires en ambulatoire, ne concernent plus personne.

Chez Kafka ou chez Orwell, que croyez-vous qu'il advint des gens qui se croyaient au dessus du danger, du volcan ou du nid de coucous?

Nous sommes, sur Mediapart, un petit microcosme; lequel se déchire en rixes plus ou moins prédéterminées, histoire de rire et de jouir du "pouvoir parler".

Deux pour cent des gens de ce pays, comme des autres pays, sont atteints de ce qu'on appelle schizophrénie; une maladie qui sépare ces gens de la relation à l'autre, qui crée des délires de protection contre un monde qu'ils ne peuvent plus comprendre ou supporter, qui les place dans un espace de rejet et de déréliction où personne, ou peu de gens, acceptent d'aller vers eux et de tenter de les rencontrer.

La schizophrénie n'est pas ce dont se targuent tant de guignols des instruments médiatiques, une soit-disant manière de n'être pas en phase entre deux idées au demeurant congruentes, mais un vrai drame de "l'être au monde", chargé de toutes les douleurs de n'y rien comprendre à ce qui se passe autour de soi et en soi.

Nous sommes actuellemnt dans une société où les paramètres énoncés quant à ces maladies sont:

premièrement que les malades psy sont dangereux

secondement que leurs soins sont trop onéreux

Ainsi toutes les mesures qui sont en train de se fomenter sous la houlette du gouvernement actuel tendent à maîtriser à tout prix la "gestion" de cette "folie" qui fait tache dans la conception "risque zéro" de la supposée harmonisation sociale.

La question est ainsi posée: la "folie est un danger pour la société" (laquelle? Celle qui n'aurait pas de fous pour la parler autrement?), donc il faut s'en rendre maître!

J'en ai ras le bol que si peu des contributeurs de Mediapart se manifestent sur un tel sujet de société, je ne veux pas accepter les arguments du genre "je ne suis pas spécialiste".

Continuez à laisser ça aux supposés spécialistes, et on en reparle dans deux ans: il y aura en effet des prisons pour "fous", et si par hasard, ce que je ne vous souhaite pas, vous avez parmi vos proches quelqu'un qui, comme on dit, décompense, du fait de son chômage, du fait de son intolérance à la vie actuelle, du fait de délabrements internes aussi secrets que respectables, au fond, ne vous plaignez pas qu'il se retrouve, à votre corps défendant, dans des 'unités spécialisées" où le scientisme moderne les écrasera de médicaments ad hoc et de théories fumeuses.

A vie!!!!

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