A force d'être relayée, la souffrance n'en devient-elle pas banalisée?
Ce qui nous touchait hier nous révolte-t-il encore (autant) aujourd'hui?
Quant à ces pays en guerre permanente, en dictature, ou plongés dans une famine terrible, ne s'y est-on pas, finalement, habitués?
De même, ce sans-abri que vous verrez pour une première fois dans votre vue vous fera probablement détourner le regard. Quelques semaines plus tard, vous lui passerez probablement devant sans même l'apercevoir.
Le monde va mal. Les détresses se cumulent, les souffrances se multiplient... du "bout du monde" au "coin de la rue"...
La première chose serait, peut-être, de continuer à les considérer pour ce qu'elles sont: horribles, inacceptables, inhumaines... Pour pouvoir, ensuite, et chacun à notre échelle, tenter de les amoindrir...
Alors refusons l'indifférence, brisons le silence, et, chacun selon nos moyens, faisons la différence...
POUR UN MONDE PLUS HUMAIN