Isolement, sentiment de solitude (même en étant "entouré"), impression d'être en "décalage" avec le monde
A l'heure où les troubles anxieux, dépressifs et autres "maux de l'âme" explosent, ne serait-il pas temps de se pencher sur leur cause?
Pas de doute, le secteur psychiatrique est en crise. Mais, au-delà des restrictions budgétaires et réorganisations (désorganisations?), n'est-il pas, avant tout, le réceptacle de la souffrance causée par nos sociétés de l'hyper-connexion et de la co-habitation, dans lesquelles les véritables Relations sont devenus exception?
Tous ces êtres qui souffrent, orientés "par défaut" vers les psychologues ou psychiatres, ne sont-ils pas avant tout les victimes de la déagradation du lien social?
Alors, si nous sommes si nombreux à être concernés, qu'attend-t-on pour changer? Prendre des nouvelles de nos voisins, saluer le facteur, discuter dans le métro ou la salle d'attente du médecin, échanger un mot avec la caissière. Ces gestes d'une apparente banalité, est-ce trop demander?