Quoi de pire que de voir un proche souffrir, sans pouvoir lui apporter le réconfonfort ni l'apaisement?
Je parle ici de douleurs physiques, mais aussi psychologiques...
Quoi de pire que de se sentir impuissant face à cet être aimé qui se détruit à petit feu?
Faut-il, pour autant, face à cet être en souffrance, prôner et défendre la vie, qu'elle qu'en soit le prix? Peut-on légitimement décider pour l'autre de ce qui est bon pour lui? N'oublions pas que la douleur est subjective... et que seule la personne concernée semble à même de pouvoir juger si sa souffrance est au-delà de l'insupportable...
Bien sûr, ceci ne doit pas être la porte ouverte au renoncement et à l'abdication face à la souffrance... Encore faut-il savoir jusqu'où, et jusqu'à quand... Imposer de survivre, sans possibilité réelle de vivre, n'est-ce pas condamner à une souffrance profonde, au-delà du raisonnable?
Quant aux comportements auto-destructeurs, ne sont-ils pas des mécanismes de protection, plus ou moins concscients, mis en place par ces êtres en souffrance pour faire face à une vie trop difficile?
Certains penseront qu'aimer, c'est retenir. Moi, je pense, que parfois, c'est laisser partir... en entourant du plus bel amour qui soit ce départ "choisi"...
Et vous, qu'avez-vous fait? Que feriez-vous, que ferez-vous?