Un droit "à géométrie variable" entre établissements accueillant des élèves d'origines sociales très différentes...
Des inégalités renforcées par un développement du business du soutien scolaire, où ce sont les familles les plus dotées en capital socio-culturel, et donc les plus à mêmes d'aider leur enfant tout au long de sa scolarité, qui auront les moyens de financer de tels cours de soutien.
Une logique d'employabilité portée par l'apprentissage au détriment des savoirs dispensés en lycées professionnels.
Un accès à l'enseignement supérieur limité par les frais de scolarité et ceux inhérents à toute poursuite d'études (supposant une absence de revenus, le besoin éventuel d'un logement...)... désormais redoublé par les modalités de candidature et de sélection (parcoursup, mon-master...). Ces dernières étant limitées par les capacités d'accueil limitées au sein des différentes filières. Lesquelle seraient légitimées par le souhait de ne pas voir des étudiants s'inscrire dans des filières sans débouchés. Peut-on vraiment croire cet argument, quand on pense à la sélectivité des études de médecine, et à nos déserts médicaux qui se creusent...
Vous avez dit démocratisation de l'école?
Permettez moi d'en douter...