Avant de tirer les leçons de "l'affaire Raoult", il faudrait qu'elle soit terminée et que la "vérité" apparaisse. C'est loin d'être le cas.
Didier Raoult, le créateur et directeur de la plus grosse structure française de soins et recherche en maladies infectieuses a, depuis le début de la crise:
-Dépisté aussi largement que possible
-Traité par l'association hydroxychloroquine/azythromycine
-Communiqué simplement
-Irrité tout le microcosme politico scientifique parisien
-Prédit il y a un mois, la fin de l'épidémie en France (et sur ce point, il est encore temps de tester la prédiction)
A Marseille, une ville pauvre et désorganisée, je m'attendais à une hécatombe à l'arrivée du nouveau coronavirus. Il n'en a rien été.
Mon analyse de terrain est que, prises dans un tremblement de terre, Paris et Marseille ont choisi des stratégies de sauvetage différentes. A Paris, on a creusé avec des petites cuillères en argent industriel, à Marseille, avec un bulldozer.