Depuis le dimanche 26 décembre 2010, et sauf à suivre un itinéraire aussi confidentiel que décourageant, un de mes billets est inaccessible à la majorité des abonnés-lecteurs (et potentiellement commentateurs).
Je l’ai signalé à Marine Sentin, qui m’a conseillé de contacter le « service abonnés ».
Ledit service m’a répondu qu’on pouvait accéder au dit billet en passant par mon blog, tout en me demandant de préciser ce que j’entendais par « ne remonte pas ». Je me demande toujours si je dois dire merci.
Géraldine Delacroix, dans un commentaire sur un billet évoquant le même genre de dysfonctionnement m’a probablement apporté une réponse indirecte en évoquant le « bug 1726 »… certes beaucoup plus drôle que le fameux « bon vent ! ».
Peu encline à la polémique, je reste néanmoins une contributrice perplexe.
Je respecte la Charte, ne manie pas l’invective et me contente le plus souvent de proposer des billets destinés à susciter une participation souriante. J’ajoute, pour les puristes, que je suis parfaitement capable d’employer l’imparfait du subjonctif et, s’il faut vraiment le préciser, que je sais également "utiliser les couverts à poisson".
Tout cela pour dire que, du point de vue des liens contractuels qui lient Mediapart et ses abonnés, quelque chose ne va pas. D’où ce billet, dont je fais davantage une question de principe qu’un sursaut de mauvaise humeur.
J’ai choisi, pour diverses raisons, l’option « 0 contact ». Or, s’il n’est pas présent sur le tracker, tout « billet 0 contact » est voué à l’invisibilité. Que Mediapart, comme il se dit parfois, ne souhaite pas que les billets de tous soient lisibles par tous et en temps réel, pose une question à laquelle je n’ai pas les moyens d’apporter une réponse.
En revanche, tant que le tracker ne sera pas officiellement interdit de séjour sur ce site, j’estime détenir, contractuellement, le droit d’y avoir un libre accès.
Il en va de même pour l’option « 0 contact ». Aussi longtemps qu’il ne sera pas, ici, interdit de se démarquer de Facebook, je réclamerai le droit au respect des « 0 contact ».
Cela étant dit, longue vie à Mediapart, bonne année à tous et grand merci aux abonnés qui, grâce à leurs joyeuses contributions ont permis au billet en question d’atteindre à l’heure qu’il est près de 320 commentaires.