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Billet de blog 7 février 2014

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Au Salon de l'auto : le stand de Mediapart

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Comme , malgré ou à cause de mon ancienneté, je revendique l’option « zéro contact », j’ai dû  titrer racoleusement  pour inciter les lecteurs et trices à la participation.  Ceci, croyez-le, après m’être préalablement et vigoureusement auto-tâtée.

Le stand Mediapart, qui n’existe pas plus que la « théorie » des genres, est donc davantage une invitation à quelques échanges ludiques qu’une énième tentative de typologie.  Chacun, néanmoins, y lira ce qu’il voudra y lire.

Or donc, dans les allées de ce vaste Salon, voici ce que j’ai pu voir d’un stand à l’autre, moi la piétonne qui préfère déambuler  qu’être automobilée.

J’ai été frappée par la fréquence des modèles dits auto-rhino qui étaient exposés. Descriptif : refuse de se moucher quand il se sent morveux. (Et nul en orthographe.)

Impressionnée aussi par les nombreuses auto-érotiques, totalement automatisées, qui restent les plus rapides des moyens de transports. Le catalogue, signale toutefois des risques de surdité.

J’aurais bien voulu voir des modèles d’auto-contrôle, ou d’auto-censure, même sous forme de prototypes. J’ai eu beau chercher : rien trouvé. Idem pour l’auto-dérision.

Beaucoup trop d’auto-dafés à déplorer, aussi laides qu'effrayantes. Ainsi d'ailleurs que les autos-mitrailleuses, incongrues mais bien présentes et proposées comme le haut-de-gamme de l’auto-défense.

Du côté des auto-biographies, au contraire,  on avait l’embarras du choix.

J’ai cherché à m’approcher des belles auto-nomies.  Peine perdue : les multiples stands de l’auto-suffisance occupaient tout l’espace. Ceux de l’auto-célébration leur faisaient concurrence.

Un peu lasse, voire carrément fatiguée, j’ai exprimé ma désapprobation en m’en prenant ici au préfixe auto auquel j’ai délibérément ajouté un trait d’union. Tant je trouve qu’elle manque, l’union. Celle qui fait la force, dit-on.

Depuis, je me suis acheté une superbe auto-fiction.

En route, donc,  tous ceux qui apprécient le co-voiturage paisible ! A vos claviers…

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