C’est délibérément que, pour répondre à cette question sérieuse, j’ai évacué les grands auteurs (Bergson etc, et même Sigmund F., le sagace qui agace).
Je ne parlerai donc pas du witz, et encore moins du Woerth.
Car c’est principalement dans son rapport au langage que le « pourquoi rit-on ? » m’intéresse.
Il existe depuis longtemps des expressions qui, par leur fausseté même, auraient dû nous mettre la puce dans l’oreille ( informatique oblige) et nous contraindre à les reconsidérer.
D’où la présente tentative.
Prenons par exemple l’adage rabelaisien selon lequel le rire serait le propre de l’homme.
Rien n’est plus inexact ! Voudrait-on oublier les hyènes rieuses, et les mouettes tout aussi hilares ? Quant aux vaches qui rient, elles abondent dans les prés que morcellent les TGV.
" Rira bien qui rira le dernier ", répète-t-on avec constance ( ou quelqu’un d’autre). Pourquoi faudrait-il un dernier ? Je pose la question, tant cet appel à la compétition et/ou au classement m’irrite. Rire moins pour gagner plus ? On ne m’y prendra pas.
Passons au fameux " rire sous cape ". Scandaleusement détournée par les militants haineux des mouvements anti-IVG, cette expression renvoie pourtant aux délices qu’éprouvèrent les premiers utilisateurs de préservatifs, en des temps lointains – et peut-être bien en Angleterre.
Je ne m’attarde pas sur "Tel qui rit vendredi, dimanche pleurera " . C’est, à mon sens, l’une des prédictions de Nostradamus. D’après mes recherches, cette prophétie devrait se réaliser en l’an de grâce 2012.
Voilà, chers lecteurs zétrices. Je compte sur vous pour m’aider à affiner mes recherches et, par là-même, à rendre toute sa place (avec ou sans Riton ) au parti d’en rire...