Il n'est pas forcément plaisant d'assister à un "petit meurtre entre médiamis".
Surtout si la cible, c'est vous.
D'autant que, progrès oblige, les techniques s'affinent. Les bons gros trolls balourds qui venaient polluer les fils n'ont plus la côte. On fait désormais plus subtil en réactivant les recettes claniques. Le chef de clan, après avoir regroupé ses affidés, distribue à son gré satisfecit et anathèmes.
Oserait-on observer un non-alignement, serait-on allergique au principe d'inconditionnalité obligatoire qu'on se heurte bien vite au mur invisible (ou presque) de la mise au ban.
Je ne suis pas venue sur Mediapart pour consolider les réseaux que je n'ai pas (et n'aurai jamais), ni pour rapetasser un narcissisme en berne ( sur le mode du : Aimez-moi les uns les autres), mais pour partager quelques moments de détente avec ceux et celles qui ont bien voulu rire et sourire avec moi.
J'y ai fait de bonnes rencontres, que je n'oublie pas.
Mais pour l'heure, j'y respire mal.
Je vais donc prendre de la distance et garder le silence... le temps qu'il faudra.