Scoop du jour : après Tintin chez les Soviets, Bernard Arnault chez les Belges!
Voilà qui permet au moins de mesurer à sa juste hauteur et de mettre en lumière toute la considération portée, par cet impétrant belge, à tous ceux qui font tourner ses boutiques et à notre France des Lumières qui lui a donné d'être ce qu'il est. Haute considération derrière laquelle s'effacent évidemment toutes velléités d'intérêts personnels.
Des Lumières, il ne semble avoir retenu que le clinquant sur les paillettes du luxe. Chacun prend évidemment ce qu'il peut au passage.
Qu'il aille donc rejoindre Tintin, Nestor, sa Belgique, son roi, sa reine, sa monarchie républicaine et poser délicatement ses fesses belges sur ses coussins dorés gonflés de billets, pour éviter tout accès d'hémorroïdes fiscales.
Et si jamais en plus, chaque soir, la Castafiore pouvait lui saturer les oreilles de ses harmonieuses vocalises, capables de transpercer les boules Quies les plus épaissses quand il essaiera de s'endormir, ce serait une bonne idée.
J'espère juste que là-bas, avant de lui délivrer son permis de séjour, le ministère belge de l'immigration et de l'intégration va lui faire passer un test, une fois, pour vérifier qu'il maîtrise bien le flamand et le wallon, et qu'il a un minimum de connaissance de l'histoire de ce beau plat pays, où les mariages Arnaultiens à la Louis XIV devraient trouver enfin un terroir à la hauteur de leur nostalgie des pompes Versaillaises pour s'y déployer.
Il semble prêt à craquer pour la Belgique, mais il devrait peut-être regarder de plus près le Royaume Uni, pays cultivant le culte de la monarchie et peut-être encore plus propice à lui permettre de se sentir vraiment en phase avec un apparat "Royal de luxe".
Si toutefois circulait une pétition pour qu'on puisse l'envoyer à poil chez les Belges, qu'on me fasse signe.
Je la signerai des deux mains, en chantant à tue-tête avec Gavroche que s' "il est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire...".