Mr le Commandeur de la Légion d'Honneur,
Je me surprends à vouloir vous disculper, imaginant qu'atteint vous aussi d'une maladie à la Bettancourt, vous ne sachiez plus ce que vous racontez et que ces déclarations ne se révéleront demain qu'une errance de ce cerveau qui guidait vos vocalises.
Je vous en supplie, contactez vite un service spécialisé dans la batterie des tests de mémoire à la recherche des maladies cognitives, qu'on puisse se consoler en se disant que, finalement, ouf, vous déraillez.
Ce serait tellement moins pire de vous voir vieillir ainsi et de pouvoir libérer notre empathie compassionnelle que de vous imaginer, maintenant, ayant déroulé vous aussi votre vie depuis des décennies dans ce marigot.
Est-ce le hasard d'un flux verbal incontrôlé que ces révélations sortent maintenant, ou êtes-vous vous aussi atteint de ce syndrome ravageur de la désinhibition conduisant à oublier les valeurs essentielles de l'humanité et de la vie en société ?
En 1995 vous chantiez : "C'est fini".
Pour moi, vous êtes déjà mort.