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Billet de blog 6 novembre 2012

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Gabon: La SEEG-VEOLIA entre le marteau et l’enclume

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Exaspérés par les multiples perturbations que subit le réseau de distribution d’eau au Gabon et suite à la pénurie d’eau qui a dramatiquement pénalisé les Librevillois, les pouvoirs publics, en tête desquels Zeus himself, ont rappelé à l’ordre la SEEG.

Les innombrables perturbations et pénuries d’eau causent d’énormes préjudices aux personnes physiques que sont les ménages ainsi qu’à celles morales constituées par les entreprises privées, les sociétés publiques ou paraétatiques et les administrations publiques. Des préjudices sont enregistrés au niveau des ménages.

De ce fait, des pères et mères de famille ainsi que les enfants ne pouvaient plus user quantitativement et qualitativement de l’eau pour se désaltérer, se doucher, cuire les aliments , faire la lessive ou entretenir leurs habitations.

Pendant ce temps, les opérateurs économiques exerçant dans le commerce, l’industrie, l’hôtellerie, la restauration, la fabrication des produits alimentaires et les autres secteurs exigeant l’usage de l’eau ont dû enregistrer de sérieuses baisses de régime.

Il est indéniable qu’ils ont accusé des pertes sèches en termes de prestations de services, de chiffres d’affaires et de bénéfices nets.

Tous ces désagréments sont imputables au concessionnaire, à savoir le groupe français Veolia.

La gestion de la SEEG accuse un laxisme dans l’entretien régulier, le renforcement progressif et la modernisation permanente de l’ensemble des installations techniques mises à sa disposition par l’Etat gabonais.

Les autorités compétentes ont pris la décision qui s’impose : « faire changer radicalement les choses face à ce déficit accusé par la SEEG, dans l’objectif principal d’assurer régulièrement et correctement la distribution d’eau potable et de l’énergie électrique au Gabon. »

L’Etat estime que cette dommageable situation ne saurait perdurer et que des mesures fortes doivent être prises en vue de faire en sorte qu’à la SEEG, à l’avenir, rien ne soit plus comme avant.

D’ores et déjà, eu égard à ce qui s’est passé lors de cette pénurie d’eau, et aux dires du porte-parole de la présidence de la République, « il est demandé aux dirigeants de la SEEG de réfléchir et de prendre, en interne, toutes les mesures compensatoires que doit exécuter leur société, au profit des clients. »

Il est prévu de réparer un tant soit peu les énormes préjudices matériels, financiers et moraux que tous ces abonnés librevillois ont dû subir tout au long de la pénurie d’eau potable.

A noter que, selon le porte-parole de la présidence de la République, « ces mesures doivent être prises, communiquées et mises en oeuvre par la SEEG et ce, le plus rapidement possible. »

Et cela, sans préjudice des autres de toutes natures qui pourraient être engagées par la suite par les victimes que sont les ménages, les entreprises et les administrations publiques.

Autant dire que les dirigeants de la SEEG ont beaucoup plus intérêt à revoir de fond en comble leurs méthodes organisationnelles et de gestion.

Ce, afin de mieux répondre aux clauses signées avec l’Etat, dans le cadre de convention de concession de gestion de la SEEG.

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