prospereowono

Abonné·e de Mediapart

202 Billets

0 Édition

Billet de blog 16 juillet 2014

prospereowono

Abonné·e de Mediapart

gabon: La lettre du continent indigne les autorités françaises

prospereowono

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En marge des célébrations du 14 juillet, les autorités françaises au Gabon ont été indignées des récentes attaques visant le Président Ali Bongo Ondimba.

Un article très à charge, titré « Bongo, un camelot qui vend des mirages » de la lettre du continent (organe de presse d'intoxication: 90% mensonges, 10% de vérités) repris en fanfare par l'opposition, serait à l'origine de l'indignation française.

Alors que le numéro un gabonais n'a pas daigné réagir à cette nouvelle « attaque » odieuse, le visant sur son terrain de prédilections « les chantiers de l’émergence » si chers à ses yeux.

De sources diplomatiques françaises, l'ambassadeur de France au Gabon, Jean-François DESMAZIERES aurait, lundi 14 juillet, passé un coup de fil au président Ali Bongo Ondimba, pour non seulement recadrer les choses, mais surtout lui témoigner tout son soutien personnel et celui de l'Etat français.

Le Président Ali Bongo Ondimba est non seulement à l’œuvre du rapprochement diplomatique entre Paris et Kigali, mais est un acteur clé pour la France dans la crise centrafricaine au delà des accords de partenariat entre les deux pays sur bon nombre de chantiers en cours.

Côté français on murmure la volonté manifeste de nuire à l'image du président du pays, voire une orchestration de certains médias à des fins de nuisance dans une bataille de communication lancée, de bonne guerre, en vue de la prochaine présidentielle en 2016.

Du côté du palais du bord de mer on minimise ce qui pourrait apparaître comme une insulte de plus, on préfère se concentrer sur les travaux en cours et les attentes pressentes des gabonais.

Sous couvert d'anonymat, un proche conseiller d'Ali Bongo, ne souhaitant réagir ouvertement à l'article évoqué, comme pour ne pas lui donner écho, voire crédibilité, finira néanmoins par confier suite à notre insistance, porter peu d'attention à la lettre du continent(organe de presse d'intoxication: 90% mensonges, 10% de vérités), classée parmi les médias d'un autre temps, qu'on articule avec de l'argent à des fins de nuisance.

Au Gabon comme ailleurs, tous les coups sont permis et tout indique qu'ils seront de plus en plus récurrents et intenses à l'approche de 2016.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.