Invité officiellement en tant que chef de l’Etat gabonais et président en exercice de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC), le président Ali Bongo Ondimba était successivement à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC) et à Bruxelles la capitale du royaume de Belgique.
Motif: prendre une part active tant au XIVème Sommet de l’Organisation int ernat ionale de la francophonie (OIF) qu’à la VIIème édition des Journées européennes.
Des séjours à l’étranger qui ont largement conforté l’aura diplomatique du N° 1 gabonais.
A cet égard, tout a donc commencé par son séjour à Kinshasa où le président Ali Bongo Ondimba a pleinement contribué au débat lié à « la promotion d’une Organisation internationale de la francophonie plus dynamique, performante et audacieuse. »
Une organisation dont les Etats membres devront faire preuve de solidarité agissante, de coopération mutuellement fructueuse ainsi que de développement et de progrès partagés.
De même que ces Etats de l’espace francophone auront à coeur de se donner, individuellement et collectivement, les moyens de règlement des conflits, de préservation de la paix et de la sécurité, de promotion des règles de l’Etat de droit, de renforcement des principes démocratiques et de consolidation des libertés publiques.
Tout ceci, dans l’objectif commun de mieux lutter contre la pauvreté galopante, l’exploitation anarchique des ressources naturelles, la fluctuation non maîtrisée des prix des matières premières, la réduction des termes de l’échange ainsi que la récurrence des ravageuses crises économico-financières internationales.
Sans oublier le combat contre les vils phénomènes de destruction des écosystèmes environnementaux et des réchauffements climatiques qui risquent à terme de remettre dangereusement en cause l’héritage que les générations actuelles devront léguer à celles futures.
Tout un vaste programme pour lequel, le président Ali Bongo Ondimba a préconisé, au niveau de l’espace francophone, « la formation des ressources humaines, la diversification des économies des pays membres, la maîtrise des nouvelles technologies de pointe, l’ouverture à l’expertise et à l’expérience d’autres espaces linguistiques ainsi que la promotion du développement durable. »
Tout comme le N° 1 gabonais a recommandé à ses pairs que « les pays le plus nantis, les organisations financières internationales, les organismes spécialisés des Nations unies et les promoteurs économiques des nations développées ont l’obligation morale de soutenir les efforts de développement des Etats les moins nantis ».
Puis est intervenu le séjour présidentiel à Bruxelles la capitale belge où s’est tenue la VIIème édition des « Journées européennes » qui avait pour thème central: « Pour une croissance économique mondiale inclusive et durable».
A noter que ces journées européennes ont réuni près de 6000 participants dont 1500 représentants des organisations internationales à caractère tant régional, sous-régional que non gouvernementale.
Et pour ce qui concernait l’Afrique, l’on a annoncé que « seuls 5 chefs d’Etat du continent ont été sélectionnés et invités à prendre part à cette VIIème édition des Journées européennes de Bruxelles. »
A savoir: les présidents Ali Bongo Ondimba du Gabon, Yayi Boni du Bénin, Macky Sall du Sénégal, Armando Emilio Guebuza du Mozambique et Joyce Banda du Malawi. C’est tout dire sur l’aura diplomatique du président gabonais.
Aussi, dans le cadre des échanges intervenus entre les participants à ces récentes Journées européennes organisées, précisons-le , par l’Union européenne, l’on a débattu des points axés autour d’une vingtaine de panels.
Lesquels avaient trait, entre autres, aux « questions relatives à l’agriculture durable et à la sécurité alimentaire, à l’engagement du secteur privé dans le développement des Etats, à la promotion des partenariats public/privé ainsi qu’à l’implication et à la responsabilisation des populations locales dans la promotion d’une croissance économique inclusive et durable. »
Tous des questions sur lesquelles les points de vue et recommandations du président Ali Bongo Ondimba ont particulièrement été appréciés positivement par l’aéropage des participants à ces assises de Bruxelles.
Parallèlement, le président Ali Bongo Ondimba a été l’hôte de marque des ambassadeurs des pays membres du groupe dit Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) auquel appartient le Gabon depuis la création dudit groupe.
De même que le N° 1 gabonais s’est entretenu avec diverses personnalités belges. A cet égard, on citera, entre autres, MM. André Flahaut le président de la Chambre (parlementaire) des représentants de la Belgique, José Manuel Baroso le président du parlement européen, Pim Van Balle Kom le vice-président de la Banque européenne d’investissement ainsi que Andris Piebalgs le commissair e européen au développement.
Des entretiens qui ont offert au chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba l’opportunité de consolider davantage les relations mutuellement fructueuses qui lient le Gabon à toutes ces institutions internationales. De même qu’avec les promoteurs économiques belges, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a édifié ceux-ci sur les innombrables opportunités d’affaires qu’offre son pays.
D’où, il les a invités à « venir investir massivement au Gabon et ce, dans les différents secteurs porteurs liés à l’exploration et l’exploitation des ressources forestières, minières, pétrolières, halieutiques et agropastorales. »
Sans oublier les secteurs relevant de l’industrie, du tourisme, des transports tant terrestre, aérien, maritime, lagunaire que fluvial ainsi que ceux de la f inance, de l’économie numérique et des services à forte valeur ajoutée.
Tout ceci afin d’ « appuyer les pouvoirs publics gabonais dans leur noble ambition de faire émerger le Gabon dans le concert des nations du monde. »
Des relations avec des partenaires extérieurs qui, du reste, contribuent largement au développement du Gabon et promeuvent de ce fait l’amélioration sensible des conditions de vie des populations gabonaises.
C’est donc avec le sentiment d’avoir fait oeuvre utile au profit de l’évolution du monde francophone ainsi que du développement économique et du progrès social du Gabon que le président Ali Bongo Ondimba devait regagner Libreville.