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Billet de blog 29 octobre 2012

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Gabon:La « république des maquettes » indique un changement de paradigme.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La « république des maquettes » est révélatrice d’une chose. Sauf à se mettre le doigt dans l’oeil, elle indique un changement de paradigme. Nous étions habitués aux éléphants blancs, nous allons désormais opter pour des schémas directeurs.

Une maquette est l’esquisse scientifique d’un projet. Une maquette annonce le futur, sinon le lendemain. Une maquette résume un concept : que doit devenir le Gabon ?

La « république des maquettes » l’a pourtant annoncé sans qu’on y ait prêté attention. Libreville, notre belle capitale chantée par Hilarion Nguema, renaîtra de ses cendres par le nord.

Le quartier d’Angondjé, jusqu’ici un gros bourg perdu dans la végétation, est promis à une transformation rapide. Ce sera le Libreville II à rebours.

Des journalistes ont posé la question qui saute à l’esprit : pourquoi pas un nouveau Libreville ?

Des exemples existent sur le continent. Malabo II, juste à une vingtaine de minutes des côtes gabonaises. Il y a également Yamoussoukro, érigé en capitale au détriment d’Abidjan, une décision du vénérable Félix Houphouët Boigny, le père de la patrie ivoirienne.

Autre exemple, Abuja, au Nigeria, pour désengorger Lagos, la mégapole la plus peuplée d’Afrique. Des exemples existent, certes. Faut-il forcément copier pour bien faire ?

Chaque pays a son propre génie, n’en déplaise aux corbeaux de mauvais aloi !

Convenons que Libreville est un casse-tête. A casse-tête, solution idoine. Elle est sous nos yeux. Il s’agit de transplanter, à moins de vingt-quatre-vingt à cinq mois, un « morceau » de village au nord de la capitale. Cela est en voie de réalisation.

Angondjé sera le miroir du futur gabonais. Une ville dans une ville hébergeant 200.000 habitants environ.

Bien qu’à titre indicatif, cette “capitalette”, en recevant un cinquième de la population métropolitaine (laquelle avoisine le million, contrairement aux chiffres officiels), aura relevé le pari présidentiel à l’horizon 2014.

Pour Ali’9, ce sera l’an V de son magistère. Le reste suivra. Le centre, le sud, les périphéries et la commune d’Owendo permettront de parachever l’oeuvre assignée à l’Agence nationale des grands travaux.

Dès lors, est-il anormal que l’ANGT et son gourou apparaissent aux yeux d’une certaine opinion comme les ngongongo qui empêchent au Gabon d’évoluer ?

Les compatriotes qui étalent leur impudence veule, leur scatologie par leurs flasques étrons sont et restent ce qu’ils sont, et rien ne les y délogera. On juge le maçon au pied du mur. Ici, le mur a disparu.

On ne regarde que l’homme, cet Ohayon qu’on déteste instinctivement sans chercher à comprendre la démarche innovante. Ohayon c’est amerloque. Amerloque c’est le mouvement. Le mouvement c’est comme le dit un certain John Rice.

Souffrez que nous le citions entièrement : « Si tu cours plus qu’un Blanc, tu iras deux fois moins que lui. Si tu cours quatre fois plus vite, tu seras son égal ; si tu cours huit fois plus vite, tu le battras. »

Pour bien vous imprégner ces paroles, sachez que celui qui parlait ainsi s’adressait à sa fille pendant qu’elle entreprenait des études à l’université. Cela a payé !

Condoleezza Rice est devenue la première secrétaire d’Etat d’origine africaine-américaine. Vous avez peut-être compris. Tant mieux !

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