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écriture politique. Je cherche un éditeur (que je ne trouverai sans doute pas) pour 'Les "grands médias" au pas cadencé", mon dernier manuscrit/enquête

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Billet de blog 9 mars 2017

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Présidentiables, quels "droits de l'homme" pour la Grèce martyrisée ?

les vraies « valeurs » de l'UE concrétisées en Grèce, en notre nom

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Un scandale sans mesure, la discrète mise à mort d'un état et l'assujettissement dramatique de ses citoyens à la finance européenne et mondiale, se déroule en Grèce en notre nom. Un colonialisme sans armée d'occupation, cruel et destructeur au bénéfice des oligarchies européennes et mondiales. Exemple outrancier des politiques d'austérité et de mise en cause des acquis sociaux par l'Union européenne, le sacrifice inutile de la Grèce (lire ci-dessous l'article du site « L'Arène nue ») est synonyme de misère et de malheurs pour une majorité de sa population, les privilégiés étant bien entendu épargnés par la saignée morbide qui martyrise ce pays au nom de la logique « ordo-libérale ». Cette dernière, qui privilégie la finance et la règle de droit au détriment de la démocratie, sévit en UE sous la haute autorité de l'Allemagne, appuyée dans cette politique par ses « grands partenaires » dont bien entendu la France (« de gauche » ou « de droite »)

L'UE, vendue jadis aux citoyens comme une promesse de bonheur à venir, n'a pas permis sur trois décennies au moins d'améliorer le quotidien d'une majorité d'entre nous, c'est le moins que l'on puisse dire. Elle est à présent synonyme d'un chômage massif (en dépit des chiffres truqués dénoncés par Jacques Sapir) et d'une dislocation de nos sociétés sans cesse soumises à la trompeuse quête de la « compétitivité ». On ne peut pas en effet mettre en concurrence des pays à bas coût de main d’œuvre avec nos sociétés dites développées, sans que cela ne fasse d'immenses dégâts sociaux. L'exemple récent Whirlpool qui privilégie Lodz en Pologne et ses bas salaires, et ferme son site d'Amiens, est là pour encore prouver la folie et la malfaisance de cette politique de libre échange et de liberté de circulation des capitaux. La mise en œuvre de la concurrence systématique entre les pays de l'UE est la règle, ce que les agriculteurs savent bien, mais pas seulement. On apprend (Insolentiae du 7 mars) que la Tchéquie privilégie le TGV chinois à celui d'Alstom. L'UE, c'est aussi la porte ouverte à la concurrence mondiale.

L'UE est rarement dénoncée telle qu'elle est par la majorité des candidats déclarés, fidèles en cela au parti pris de la plupart des médias « mainstream ». Il existe une adhésion globale des « élites » au « projet européen », en dépit de ses tares évidentes pour ce qui est de l'intérêt général des sociétés de l'UE, allemande comprise. C'est pourquoi il convient de clamer quels sont les vrais enjeux de cette élection française essentielle, qui malheureusement se fait passer pour un vaudeville quand elle met plus que jamais notre avenir en jeu.

L'embrouillamini français

Nos « grands hommes politiques » perdent le peu de crédit qui leur restait en ce début 2017. A quoi ont donc servi les « primaires » si chacun, dans les camps de MM. Fillon et Hamon, peut à loisir choisir de faire ce qu'il veut face au candidat élu à l'issue de ces primaires, trahissant de la sorte la volonté exprimée par les électeurs ?

A droite, M. Fillon tient des discours martiaux sur la souveraineté du pays sans prononcer les mots Euro, UE et OTAN. C'est dommage, car la France ayant délégué l'essentiel de ses pouvoirs régaliens à Bruxelles, ne dispose plus ni de sa monnaie, ni de son budget, ni de ses choix économiques, ni de ses frontières. Avec l'OTAN, elle a également perdu son indépendance stratégique. Donc, M. Fillon ne dénonçant pas l'Euro et l'UE, et s'étant fait adouber par Mme Merkel, fera ce que la Commission lui laissera faire sans toucher à notre sujétion aux stratégies US, patrons incontestés de l'OTAN. Au-delà de la comédie en cours, voilà l'essentiel.

A « gauche », M. Macron est dans le même cas de figure. On ne peut pas soutenir les « traités », voire ne pas en parler, et prétendre ambitionner de mener une politique « hors sol » face à notre enracinement européiste. Rappelons en outre que M. Macron est tout sauf un homme nouveau. Il a soutenu, pensé et appliqué, en tant que conseiller du Président puis de ministre de l'économie, la politique de M. Hollande, l' « Européen », dont la loi El Khomri est emblématique, au même titre d'ailleurs que la « loi sécurité », etc... On pourrait en dire (à peu près) de même de M. Hamon, qui lui aussi paraît ignorer les contraintes liées à notre appartenance à l'ensemble européen et feint de croire que le programme économique de la Commission pour 2017 (publié en mai 2016) compte pour du beurre et que la France sera libre d'agir à sa guise.

La paralysie de l'UE confirmée par quatre de ses 27 membres (pas n'importe lesquels!)

Quant à ceux qui prétendent « renégocier les traités », l'actualité les prend à contre pied : France, Italie, Espagne et Allemagne envisagent une UE à deux vitesses du fait que le système des « 27 », régi par la règle de l'unanimité, rend impossible toute réforme de l'Union (cette dernière proposition allant en l'occurrence dans le sens d'une fuite en avant fédéraliste). Ce qui au passage donne raison à M. Asselineau, patron de l'UPR, qui (dans le désert) dénonce cette paralysie depuis 2007. Dommage que nul ne parle encore de ce dernier à quelques semaines du scrutin auquel pourtant il est susceptible de se participer.

Cet événement symbolique, l'hypothèse d' une UE à deux vitesses, qui pourrait annoncer l'éclatement de l'UE actuelle, renvoie Mme Le Pen, et MM. Dupont Aignan et Mélenchon à leur flou et aux imperfections de leurs propositions : même les dirigeants des quatre grands pays européens partagent (certes partiellement) le point de vue de l'UPR !

Comment alors rêver pour une France isolée de réformer l'UE dans un sens non conforme à la vision de nos « grands » partenaires dont, primus inter pares, l'Allemagne, qui pensera d'abord à ses propres intérêts dont le projet fédéraliste est le garant ?

« Valeurs européennes » en Grèce : les faits

Rappelons que les « valeurs européennes » sont brandies en superbes et vigoureux discours par nos hommes politiques, les dirigeants de l'UE et les « grands médias », à la première occasion. Ces discours stigmatisent en général le totalitarisme, la xénophobie, les menées antidémocratiques, vantent et exigent haut et fort le respect des Droits de l'homme dès qu'un leader, européen ou non, fait montre d'une attitude « politiquement incorrecte » (au sens clintonien du terme). Et ceci est à priori, pourquoi pas, compréhensible même si les dénonciations paraissent souvent à géométrie variable.

Mais à faire le constat précis de ce que subissent les Grecs dans notre UE vouée à ces valeurs en principe incontournables, on est bien obligé de considérer, sans filtre médiatique trompeur, qu'entre les discours et la réalité promue par ces mêmes dirigeants européens au cœur « gros comme ça », il existe une regrettable distance que d'aucuns nommeraient « cynisme », et qui se traduit par un déni des droits de l'homme, de la démocratie, de l'intérêt général et par une colonisation économique qui n'a rien à envier aux logiques d'exclusion et de pillage les plus extrêmes. L'action de l'UE en Grèce (avec l'aide du FMI) prend totalement à contre-pieds le discours officiel sur les « valeurs » porté par la Commission et le Parlement.

Pour preuve, cet article ci-dessous paru le samedi 4 mars 2017 sur le site « L'Arène nue », qui peut s'honorer de déchirer l'hypocrite récit sur la dette, son remboursement (etc...) pour mettre en lumière la seule contrainte qui vaille, celle du respect des êtres humains, thème qui par ailleurs a tout naturellement fait flores au moment de la survenue des « réfugiés » sans pour autant prendre en compte l'agonie de la société grecque. L'indignation est donc sélective.

« [ Vers le Grexit ? 1/3 ] - Grèce : l'impasse économique

Par Olivier Delorme écrivain et historien. Passionné par la Grèce, il est l'auteur de La Grèce et les Balkans: du Ve siècle à nos jours (en Folio Gallimard, 2013, trois tomes), qui fait aujourd'hui référence. Cette analyse est en trois partie et traitera successivement de l'impasse économique, de l'impasse géopolitique et de l'impasse politique dans lesquelles se trouve Athènes. Ci-dessous, le premier volet. 

Aujourd’hui, la Grèce se trouve dans une triple impasse. La première est économique : depuis 2009, elle a connu plus de dix plans de rigueur assortis de coupes budgétaires, de mesures de démantèlement du droit du travail, de centaines de réformes dites structurelles (notamment lors de l’imposition à ses gouvernements des trois mémorandums de 2010, 2012 et 2015), des baisses de salaires et de pensions ainsi que des dizaines de hausses ou créations d’impôts. Car depuis sept ans, la Grèce s’est vu imposer par l’UE et le FMI un véritable délire fiscal dont la dernière manifestation consiste à taxer les contribuables sur la différence entre la montant minimal que, eu égard à leurs revenus, ils « doivent » avoir réglé par carte bancaire et le montant dont ils peuvent justifier qu’ils l’ont dépensé, si le second est inférieur au premier – mesure destinée, en réalité, à réduire la circulation d’argent liquide et à faire passer toutes les transactions parles banques.

Cette politique déflationniste, d’une violence inconnue en Europe depuis les années 1930 (où elle a amené Hitler au pouvoir en Allemagne), a étouffé la consommation intérieure, provoqué des milliers de faillites et l’évaporation d’au moins le quart (sans doute autour du tiers, nonobstant les habillages statistiques) de la richesse nationale. Elle a fait plonger le tiers de la population sous le seuil de pauvreté et gravement précarisé un autre tiers désormais lui aussi menacé de basculer ; elle a en grande partie liquidé les classes moyennes – fondement sociologique de la démocratie – et creusé les inégalités dans un pays qui était déjà, avant 2009, l’un des plus inégalitaires d’Europe.

Cette politique a mis les salariés dans l’entière dépendance d’employeurs qui payent les salaires de plus en plus irrégulièrement – quand ils peuvent ou quand ils veulent. Elle a jeté plus du quart de la population active (sans doute autour du tiers, nonobstant les habillages statistiques), et plus de la moitié des jeunes, dans le chômage dont l’indemnisation est quasiment inexistante. Elle a liquidé l’État social qui, du fait des circonstances particulières à la Grèce après 1945 (guerre civile, régimes autoritaire puis dictatorial sous protection américaine), ne fut construit qu’après 1974 et était déjà l’un des moins généreux d’Europe.

Cette politique déflationniste, motivée par la résorption de la dette, a également provoqué l’explosion de celle-ci – de 120 % à 180 % du PIB. Pire, elle menace la vie de nombreux Grecs. La fermeture d’hôpitaux publics, de blocs opératoires, de lits met les établissements qui demeurent hors d’état de remplir leur mission, la réduction des dotations conduisant certains à ne plus pouvoir fournir les médicaments aux malades, à assurer l’hygiène élémentaire, la blanchisserie ou la restauration. Des patients cancéreux ont parfois été renvoyés chez eux sans avoir pu recevoir une chimiothérapie programmée à l’avance. Des laboratoires pharmaceutiques occidentaux ont suspendu leurs livraisons faute d’être assurés de la solvabilité de leurs clients grecs. 

Dans les îles, la hausse des tarifs des transports maritimes conduit de plus en plus les malades à différer le voyage jusqu’à un hôpital fonctionnant encore à peu près, si bien que nombre de pathologies sont prises en charge trop tard pour être efficacement soignées. Et un tiers des Grecs n’a plus, de toute façon, ni couverture sociale ni moyen de payer les soins. En 2014 déjà, le docteur Vichas, fondateur d’un des premiers dispensaires solidaires (celui d’Ellenikon dans la banlieue d’Athènes) qui se sont créés afin de pallier le défaut d’accès aux soins pour un nombre toujours croissant de Grecs, dénonçait par exemple les diabètes qui, en raison d’un défaut de traitement, entraînent de nouveau cécités ou amputations. L’état des hôpitaux psychiatriques est alarmant, les handicapés ont souvent été réduits à la précarité par la baisse de leurs allocations, les programmes de prévention ou d’accompagnement des toxicomanes ont été liquidés, ou peu s’en faut, le taux de contamination par le VIH a augmenté de manière inquiétante, en même temps que diminuait le taux de vaccination des enfants.

L’insécurité énergétique ne cesse de croître – en milieu urbain, la plupart des immeubles collectifs, quand ils sont encore chauffés en hiver, ne le sont plus – au mieux – que deux heures le matin et deux autres le soir, l’augmentation des prix de l’électricité rend pour beaucoup impossible l’utilisation d’un chauffage d’appoint, et les installations de fortune utilisant le bois ajoutent la pollution aux risques d’incendie. L’insécurité alimentaire progresse elle aussi, notamment chez les retraités mais, à maints endroits, des enseignants ont aussi dû mettre en place des systèmes de solidarité destinés à ceux de leurs élèves qui ne peuvent plus faire trois repas par jour…

Alors que, avant la crise, la Grèce figurait déjà parmi les pays européens où l’investissement public dans l’éducation était le plus faible, les coupes budgétaires imposées par les créanciers ont entraîné la fermeture ou la privatisation d’une importante partie de l’enseignement supérieur – grave hypothèque sur l’avenir. Mais elles altèrent aussi le fonctionnement des niveaux primaire et secondaire. « Entre 2009 et aujourd’hui, le budget a diminué de 70 %. Nous n’avons même pas de quoi acheter les craies. Nous avons dû organiser une collecte sur la place centrale de la ville pour nous procurer les fournitures scolaires », déclare au journal suisse Le Temps le directeur d’une école d’Éleusis, centre industriel à l’ouest d’Athènes dévasté par les politiques appliquées depuis 2010. De surcroît, le chômage de masse conduit à l’exode nombre des plus diplômés, dont le contribuable grec a payé la formation et dont la compétence va profiter aux États-Unis, au Canada, à l’Australie ou aux pays d’Europe occidentale vers lesquels s’exilent ces populations qui estiment ne plus avoir d’avenir en Grèce.

Parmi les conséquences multiples de ces politiques, il faut également citer les transferts de propriété. C’est le cas pour le patrimoine public et les infrastructures bradés à des prix sans rapport avec leur valeur réelle à des intérêts étrangers, allemands au premier chef, mais aussi français, italiens, chinois… C’est aussi le cas des propriétés privées, soit par le biais des lois imposées par les créanciers qui élargissent les conditions de saisie des biens immobiliers par les banques, soit que beaucoup de propriétaires ne pouvant plus faire face à l’accroissement indéfini de la charge fiscale, du fait de l’épuisement de leur épargne après sept ans de déflation, cherchent à se débarrasser de biens dont la valeur diminue à mesure que l’offre augmente. Dans tous les cas, ces transferts de propriété s’apparentent à un processus de spoliation des Grecs et de la nation dans son ensemble – une spoliation sur laquelle tout gouvernement soucieux de l’intérêt national devra revenir.

Enfin, de même que ces politiques justifiées par une dette excessive ont fait exploser celle-ci, le délire fiscal censé remédier à un rendement insuffisant de l’impôt n’a fait qu’encourager le développement de l’économie informelle. Lorsque les salaires ne suffisent plus pour vivre décemment, lorsque la survie des entreprises est menacée par un excès de taxes, lorsque l’État, déjà historiquement peu légitime en Grèce parce que, trop souvent, il s’est fait, comme aujourd’hui, le docile instrument d’un étranger dominant, est mis, par les politiques européennes, hors d’état de rendre les services qu’on attend de lui et pour lesquels on paye l’impôt, lorsque les politiques en question frappent les faibles et épargnent toujours les forts, il ne faut pas s’étonner que la société se défende avec les armes qui sont à sa disposition. 

Avec une consommation intérieure asphyxiée et un euro qui continue à étouffer la production, l’économie grecque n’a pas la moindre chance de rebondir. Constamment démenties depuis sept ans, les prévisions de reprise de l’UE, de l’OCDE ou du FMI pour 2017 sont évidemment insincères et motivées, comme les politiques imposées à la Grèce, par la seule idéologie qui les sous-tend. 

L’insignifiante « croissance » de 2016 (autour de 0,4 %) n’indique qu’une stabilisation provisoire sur un niveau très bas, due essentiellement à la baisse du taux de change de l’euro (qui reste néanmoins dramatiquement surévalué pour les structures de l’économie grecque), à celle des prix de l’énergie et à la situation géopolitique qui, de l’Égypte à la Turquie ou à la Tunisie, a permis au tourisme grec de tirer son épingle du jeu. Pour autant, hors phénomènes conjoncturels, dans un environnement de pays à monnaies faibles, ce tourisme reste lui aussi gravement handicapé par l’euro, tandis que le développement du « modèle » all inclusive irrigue de moins en moins l’économie locale, à la fois parce que les infrastructures appartiennent souvent à des sociétés non grecques qui ne réinvestissent pas sur place leurs bénéfices, et parce que les salaires, dans l’hôtellerie, ne permettent plus de vivre décemment – quand ils sont encore payés régulièrement. »

Ne pas parler réellement de l'Euro et de l'Union européenne à la veille de la présidentielle, c'est notamment cautionner cette honteuse entreprise de brigandage et de destruction sociale. Faire mine de vouloir réformer l'UE, c'est la laisser poursuivre son funeste chemin et se condamner à l'impuissance.

Pour son honneur, pour ses intérêts, la France doit se désolidariser dès que possible d'une telle stratégie de spoliation, devenue criminelle en Grèce, qui poursuit plus ou moins discrètement ses ravages à l'ombre de Bruxelles et du FMI au Portugal, en Espagne, en Italie, en France (etc...), dans une discrétion médiatique remarquable surtout en période d'élection présidentielle, avec l'appui déterminé des gouvernements concernés et, si l'on en croit leurs programmes, des « grands candidats » aux présidentielles françaises.

La Grèce est à mettre au passif de tous les dirigeants de l'UE, dirigeants grecs compris. En retrouvant son indépendance et sa monnaie, la France doit dénoncer la barbarie de la « communauté européenne » dans cette affaire. Tout de suite.

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