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écriture politique. Je cherche un éditeur (que je ne trouverai sans doute pas) pour 'Les "grands médias" au pas cadencé", mon dernier manuscrit/enquête

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Billet de blog 21 juin 2016

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Cet homme est dangereux : M. Valls, fauteur de troubles

organiser le chaos ?

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Polémique ce papier ? Certes. Mais pas plus que l'autoritarisme inouï d'un premier Ministre, minoritaire dans son propre camp, qui brandit menaces et foudres en carton pour le compte de son Président, sagement tapi en attendant 2017. Pourquoi cet homme, Emmanuel Valls, est-il dangereux ? Parce que, en échec avec la réforme du travail, privé de recours autre que la capitulation quand 60 % de Français approuveraient les manifestants, il cherche le clash d'un affrontement prévisible dans nos rues en brandissant l'interdiction possible des manifestations suite aux incidents survenus le 14 juin, et après avoir refusé tout réel dialogue avec les partenaires sociaux. A quoi bon dialoguer quand on ne veut rien céder sur l'essentiel ? M. Valls fait apparemment l'impossible pour conduire non pas la seule CGT, mais FO, SUD et leurs alliés à la faute.

Un beau combat bien saignant entre la police et les manifestants serait on le suppose pain béni pour suspendre le droit de manifester contre la loi El Khomri . Une ou des victimes également.

Une telle stratégie sous état d'urgence, telle en tout cas qu'on peut la décrypter, est la preuve de l'inanité des mesures prises pour préserver la sécurité de la France. Ce gouvernement non seulement se fiche de la sécurité des Français, mais il met en péril la paix civile et souffle sur les braises à un moment où tant de risques nous guettent.

Un tel contexte d'affrontement est de toute évidence propice à des attaques terroristes, ce qui ne paraît pas inquiéter nos dirigeants.

Nous avons ainsi à la tête de l'Etat des irresponsables minoritaires cherchant par tous les moyens à construire une majorité du refus de la contestation contre une loi passée en force à l'assemblée, et ce à la faveur de prévisibles incidents graves qui paraissent de toute évidence programmés.

Le pire sert souvent les pouvoirs en difficulté. Il se trouve que nos dirigeants, qui n'ont plus les manettes de décision confiées à l'UE, sont prêts à mettre le pays à feu et à sang pour exécuter leur part des « réformes nécessaires » qu'exige Bruxelles.

Il est donc plus que temps de désigner les responsables des prochains drames qui risquent de se produire: les membres du gouvernement de la France, et, primus inter pares, M. Hollande lui-même. M. Valls ne peut choisir cette voie détestable qu'en accord avec le Président de la République. Et tout ça pour quoi ? Pour complaire à la Commission de Bruxelles, dont nos élites sont dans leur écrasante majorité les hommes de main.

La « gauche de gouvernement », un nouveau totalitarisme

A-t-on encore besoin d'une extrême droite avec un tel gouvernement qui a mis en œuvre la loi sécurité, l'état d'urgence sans fin, qui s'applique à dresser les Français les uns contre les autres, qui pratique la division en multipliant les provocations face aux salariés ses véritables ennemis, et qui est prêt à mourir (voire à faire mourir?) pour mettre en œuvre les mesures antisociales les plus rétrogrades au profit des oligarchies mondialisées ?

Cette atmosphère de « coup d'état permanent » que l'on peut également qualifier de stratégie de la tension, disqualifie tout soutien à cette politique et à ses inspirateurs, qui, souhaitons-le, n'auront pas bientôt sur la conscience des drames terribles, si toutefois le mot conscience est pertinent pour traiter de ces élites fourvoyées dans une dérive oligarchique qui a à voir avec l'aveuglement aristocratique de l'ancien régime, qui prit fin en 1789. M. Valls n'est pas moins dangereux que son complice et inspirateur M. Hollande. Devant une telle faillite politique, morale et économique, tout candidat un tant soit peu crédible a ses chances en 2017.

Le PS nous livre une fois encore à l'aventure. Et De Gaulle n'est plus là pour ramasser la mise. La France, malade de ses élites, doit tout réinventer.

On aimerait pouvoir dire que M. le Président de la République, son premier Ministre et le gouvernement sont des hommes de main cyniques et dénués de tout sens moral, mais le respect républicain pour leur fonction nous l'interdit. Nous nous en garderons donc. Si Mme Le Pen a du talent (ce qui reste à prouver), elle a un boulevard devant elle.

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