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Billet de blog 9 juillet 2010

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La cuisine et le code pénal.

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Le procureur Philippe Courroye, dans ses postures et ses propos, ses fréquentations et ses déclarations est la preuve vivante que ce que l'on enseigne sous l'appellation de "droit pénal" dans nos universités est tout sauf du droit. La règle de droit est une règle stricte et évolutive dans son application. Je me souviens de l'avoir appris il y a bien longtemps. Le droit pénal, lui, est fantaisiste, à virages multiples lorsqu'il est mis en route par des gens qui ont un intérêt politique à en protéger d'autres. La révolution française a modifié l'application de règes repressives destinées à protéger l'économie rurale et le droit de propriété sur les hommes et les bêtes. Les "petits" étaient victimes des "puissants", sans avoir recours au moindre système de défense. Arrivent Napoléon, le Code Pénal et celui d'instruction criminelle avec l'apparition des droits de la défense. L'égalité de tous devant la Justice. Un beau rêve, que les réalités sociales piétinent allègrement. En 2010, cela n'a pas changé.

Philippe Courroye déjeune avec un ex-président de la république, homme à casseroles que l'on sait, sous prétexte qu'il " dîne avec qui il veut" . ( cf Libé de ce jour ). Il ne me viendrait pas à l'dée de contrarier sur ce point ce puissant magistrat. Pour lequel, finalement, le Code Pénal, c'est comme un restaurant dans lequel le menu change chaque jour.

Voilà pourquoi le droit pénal n'est pas du droit, ni une science du droit mais bel et bien un menu à géométrie variable, en fonction des choix de l'inviteur et de ses hotes.

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