De manière générale, les discussions auxquelles on participe, les lectures qu’on entreprend, les idées qui nous parviennent, les expériences qu’on vit, et la réflexivité que cela suscite en nous ; tout cela nous change, nous fait évoluer, précise nos manières de penser et élargissent nos compréhensions autant que nos horizons. Ce n’est pas un chemin rectiligne, il faut souvent aller et revenir, être constamment à l’affût des fausses pistes, des idées paralogiques ou fallacieuses, mais on peut au moins se rassurer en pensant, malgré tout, progresser dans la compréhension des choses.
Ce texte raconte le cheminement de ma conscientisation écologique. Il n’a pas la prétention d’être universel, simplement de décrire et de partager les étapes par lesquelles je suis passé, les idées rencontrées, les singularités qui m'ont bouleversées, les remises en question associées, et la prise de recul induite, de l’individuel au sociétal, voire jusqu’à l’anthropologique. Il ne s’attachera pas à la question du diagnostic de la situation, déjà largement documenté par le GIEC sur l’aspect climatique, l’IPBES sur la biodiversité ainsi que par les nombreux penseurs ayant approfondi le sujet de façon plus transversale et multidisciplinaire, et dont le constat peut se résumer en quelques lignes : La situation n’est pas seulement alarmante, elle est catastrophique. Les conséquences sont déjà bien réelles, et ce ne sont plus seulement nos enfants qui seront concernés mais nous-mêmes : nous allons vivre des bouleversements d’ordre systémique de notre vivant. Devant ce constat, ce texte propose d’explorer la voie de l’introspection, en essayant d’identifier les réactions que cela suscite, et surtout, où est-ce qu’elles nous mènent.
De l’action individuelle…
Tout commence par la sensibilisation : réaliser que nous avons un impact important sur les écosystèmes dans lesquelles nous vivons, et ce à toutes les échelles, micro et macroscopiques, dont les conséquences sont, bien que parfois, pour le moment, imperceptibles, bel et bien catastrophiques. Ce qui nous amène naturellement au constat suivant : il faut réagir. Notre premier réflexe, en tant qu’individu de la (post)modernité, est alors de penser : qu’est-ce que je peux faire... individuellement ? On cherche sur internet et on trouve vite : 1. Ne pas avoir d’enfant. 2. Ne pas prendre l’avion. 3. Consommer local et bio. 4. Se déplacer à vélo. 5. Le zéro déchet. etc... Il n’y a plus qu'à, et c’est ici que commence la dissonance cognitive. Mais que l’on ne s’y trompe pas : cela a un effet. Pour la diminuer justement. Mais aussi puisque ce que tu n’achètes pas, ce que tu ne pollues pas, ça fait, en première approximation, -1 au total. Et pourtant, il est tout aussi légitime de penser que notre action personnelle n’a pas d’effet. Il suffit de comprendre que la loi des grands nombres fait tendre notre action individuelle vers zéro. C'est vrai, me rétorquera t-on, mais si tout le monde le fait alors ? Eh bien justement, on ne parle désormais plus d’une action individuelle. Si tant est que l’on ait été sensibilisé à l’analyse sociologique, c’est à dire à la compréhension des différentes conditions individuelles et de leurs interactions en société, on comprend vite que le pauvre ne pourra pas le faire (mis à part en ce qui concerne l’avion), et que le riche ne voudra pas le faire (mis à part le bio, la santé avant tout). Une analyse plus systémique nous montrerait également que ce que nous ne consommons pas créera un effet d'aubaine pour d'autres, que ce que nous ne dépensons pas le sera par d'autres. Autrement dit, l’action individuelle n’est absolument pas suffisante. Finalement, le risque de se contenter de ce mode d'action strictement individuel, et le marketing, ou encore des concepts tels que le développement durable se font un plaisir de rentabiliser ce biais cognitif, c’est d’avoir l’impression que nous allons dans le bon sens, que l’on peut continuer ainsi, que nos gestes personnels finalement, ils comptent, ils suffisent. Je fais ma part. Je suis heureux. Fin de l’Histoire. L’horizon politique ayant mystérieusement disparu de nos modes d’actions, nous avons tendance à en rester là.
Pour comprendre pourquoi cette voie est sans issue, il est intéressant de revenir à l’histoire de la consigne, à travers l’analyse qu’en fait Grégoire Chamayou dans « La société ingouvernable », montrant de façon éclairante en quoi la moralisation de l’action individuelle n’est que le pendant de l’action destructrice des intérêts privés : «C’est au moment même où les industriels démantèlent le système de la consigne, s’exonérant ainsi des coûts de retraitement, au moment même où ils prennent des décisions structurellement antiécologiques qu’ils en appellent à la responsabilisation écologique des consommateurs. Un cas typique de double morale, où l’on proclame une norme valant pour tous sauf pour soi. Responsabiliser les autres pour mieux se déresponsabiliser soi-même. [...] En fin de compte cependant, ce sont les citoyens qui ont subventionné (à la fois par notre activité et par nos impôts) le système de recyclage des emballages produits par l’industrie de la boisson, permettant aux entreprises d’étendre leurs activités sans avoir à assumer de coûts supplémentaires. Les industriels, reprenant la rhétorique des mouvements militants, lançaient dans les années 70, des appels à s’engager et à continuer le combat par de petits gestes responsables. [...] Irresponsabilisation économique et responsabilisation éthique, dissolution concrète des mœurs et appels abstraits à la moralisation, les deux vont de pair tout en formant une unité contradictoire. En dénoncer la duplicité ne suffit pas ; la question cruciale, dans chaque situation, serait plutôt de savoir comment attiser la contradiction, reconvertir le dilemme moral en conflictualité politique.» [1] S’il y a bien une action individuelle à mener, c’est de développer notre esprit critique et notre sens moral de façon à résister aux incitations, aux manipulations, aux subversions que ce système économique nous inflige, et de retrouver une « présence à soi » dont la cohérence ne peut se forger que dans l’action collective car, comme le dit Michel Terestchenko dans son livre « Un si fragile vernis d’humanité » : « Le passage de l’attitude de spectateur à celui d’acteur exige des qualités psychologiques et morales qui ne se forment pas en un jour. »[2]
Il est d’autant plus nécessaire de relativiser l’impact individuel de nos choix de consommation que ces bons choix que l’on pense faire sont souvent, en réalité, contre-productifs. Ils ne vont jamais au bout des choses, et sont habilement retournés contre leur justification initiale. On vous dit : «Achetez une nouvelle voiture plus écologique (sous entendu : il y a des SUV qui consomment proportionnellement moins que votre clio) !» On ne vous dit pas : «Achetez une voiture qui va moins vite», ou mieux, «N’achetez pas de voiture et déplacez vous à vélo». On vous dit : «Achetez local!», ah ça c’est envisageable, sauf pour les bananes, le chocolat, le thé et le café, mais malheureusement, il n’y en aura pas assez pour tout le monde. On vous dit : «Évitez l’huile de palme», mais on ne vous dit pas : «N’achetez pas de produits transformés à l’autre bout du monde». L’huile de palme, c'est le cas idéal-typique de la dissonance cognitive, c’est le piège marketing par excellence, c’est devenu une véritable marque avec pour slogan «Je suis sans huile de palme, je suis bon pour la planète, vous pouvez m’acheter les yeux fermés». Il suffit de voir le nombre de produits ayant ajouté la mention «sans huile de palme» en évidence sur l’emballage, à croire qu’on peut tout faire avec. Et le pire, c’est que cela fonctionne. La moralité devient un argument marketing comme un autre. Je laisse la conclusion à Frédéric Lordon : «Les réactions individuelles, locales, « éthiques » au problème de cohérence posé par l’impossibilité passionnelle de « regarder ailleurs », ces réactions sont vouées soit à l’incohérence, soit à demeurer extrêmement partielles, soit à exiger un saut miraculeux dans la sainteté frugale. L’autre voie, la voie politique, décharge les individus du fardeau moral d’avoir à lutter seuls contre la chape des structures de la division du travail capitaliste par l’exemplarité de leur comportement, et considère qu’à des structures macroscopiques il n’y a rien d’autre à opposer qu’une action politique macroscopique. Non pas donc un éparpillement de « résistance éthiques » individuelles, mais un projet politique fait, comme tout projet politique, pour en appeler au grand nombre, et posant explicitement le problème de la transformation politique des structures.» [3].
… à l’action politique
La deuxième étape, c’est donc de réaliser que l’enjeu est plus global, plus profond, ce qui nous amène naturellement à approfondir notre compréhension du «problème» et par la même occasion, des «solutions» que l’on ne peut s’empêcher de rechercher. On se rend vite compte que la fameuse transition écologique n’est pas suffisante, ou mieux, n’est pas vraiment écologique. Elle repose en effet principalement sur le développement, et le mythe associé, des énergies renouvelables ainsi que sur le développement du numérique, qui eux mêmes reposent nécessairement sur les métaux rares, « ressources » non seulement limitées en quantité, mais dont l’extraction provoque des ravages sur les écosystèmes. Sans même parler des problématiques énergétiques liées à l’intermittence des énergies renouvelables, et donc de sa faisabilité technique, il parait clair que la transition écologique n’est pas une solution, pas plus qu’elle n’est durable [4]. Il n’y a plus rien pour nous rassurer, tout reste à faire. Cette deuxième étape est vicieuse : on se sent très vite impuissant, dépassé, bloqué. La voie politique donc ? Mais où et comment s’engager ? Est-ce que l’on peut vraiment avoir un impact ? Quand ferons-nous masse critique ? Quand est-ce que nos représentants vont prendre leur responsabilité ? Bienvenue dans la réalité politique. On redécouvre d’anciennes valeurs : patience, engagement et détermination. On n’a pas le choix. Mais ne perdons pas espoir. Bien que notre impatience, notre sentiment d’urgence, nous empêche de le voir, les choses évoluent en profondeur, l’Histoire est en mouvement, désespérément lente, mais irréversiblement, comme le montrait un article récent du monde [5]« Sommes-nous à un tournant de l’histoire de l’écologie politique ? A-t-on atteint le point de bascule, celui où la victoire culturelle des premiers militants laisse place au débat entre toutes les familles politiques ? Citadins mais aussi ruraux, CSP + comme CSP –, gauche décroissante et droite libérale… Depuis quelques mois, les enquêtes d’opinion convergent : la préoccupation environnementale gagne toutes les catégories de la population. L’un des moments-clés a sans doute eu lieu en 2019, notamment après les épisodes caniculaires de l’été. En septembre, l’enquête Fractures françaises, réalisée par Ipsos Sopra-Steria pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne, montrait que la protection de l’environnement était devenue la première préoccupation des Français interrogés (52 %), devant l’avenir du système social (48 %) et le pouvoir d’achat (43 %). Une première.»
Le sujet du dérèglement climatique ne s’arrêtera plus de progresser dans les faits et dans les consciences. Les rappels vont être fréquents, ses effets de plus en plus visibles, de plus en plus sensibles, matériellement ; les catastrophes à venir ne nous laisserons pas le choix. Tout cela va mécaniquement « empuissantiser les idées vraies impuissantes de la science climatique» [3] qui vont ensuite s’exprimer politiquement et combattre les inerties de l’ancien monde, et tous les intérêts contraires à ce changement de paradigme. Ce double décalage entre la réalité physique du dérèglement climatique et ses effets visibles sur le climat, sur nos vies ; et entre la conscientisation des sociétés et leur réaction concrète (encore au stade d’hypothèse), entraîne fatalement un retard qui rend illusoire de respecter le seuil des 2°C de réchauffement. Mais il ne sera jamais trop tard pour minimiser les effets dramatiques qui vont se produire. Alors, autant que nous le pouvons, autant que nous sommes, mettons-y tout notre poids pour faire monter la pression, atteindre le point de bascule écologique, et saisissons les opportunités historiques qui vont immanquablement se présenter, pour synchroniser toute cette énergie accumulée en chacun de nous. Et ne soyons pas trop optimiste : l’engagement, le militantisme, l’activisme n’est pas quelque chose d’anodin. Nos vies vont changer, qu’on le veuille ou non. « La réaction violente de l’État ne découle pas seulement du fait que la résistance a eu recours à la violence ; c’est avant tout une réponse à l’efficacité de la résistance. Mais ce faisant, nous apprenons également, et tel est le fardeau de l’Histoire, qu’il n’y a aucune solution de facilité. » [6]. Enfin, ne tombons pas dans le piège de l’autoritarisme vert « Les termes "autoritarisme vert" ou "populisme vert" sont des armes de communication politique libérale » [7]. Cette lutte est celle du plus grand nombre, c’est celle du peuple. La liberté de polluer n’en est pas une. C’est donc de davantage de démocratie dont nous avons besoin, et non l’inverse.
Prendre du recul
Mais on ne doit pas s’arrêter là. La troisième étape, c’est de prendre encore un peu de recul, d’appréhender le temps long. C’est important d’être conscient du problème, mais ça l’est aussi de remonter à ses sources, à ses origines... notamment pour ne pas se tromper de «solution», ou de le faire en connaissance de cause. Si la principale problématique est notre impact sur les écosystèmes, il faut savoir quand est-ce qu'il a commencé à devenir destructeur, mais aussi à quel moment a-t-il atteint une échelle planétaire. Cette enquête nous mène tout droit au phénomène bien connu de "La grande accélération", marqueur de l’anthropocène, montrant que de nombreux indicateurs tels que la présence des principaux gaz à effet de serre dans l'atmosphère, le gaz carbonique, le méthane, mais aussi d'autres indicateurs environnementaux tels que l'acidification des océans, la déforestation, l'occupation du sol, ont tous subis, corrélativement à la croissance de la population et du PIB mondial, une croissance à la limite de l'exponentiel, et ce depuis 1900 avec une accélération notable après la seconde guerre mondiale. Cela nous désigne un coupable facile : la révolution industrielle dans un premier temps, puis le capitalisme, tel qu'on le connaît depuis 70 ans. C'est globalement le constat actuel et partagé par le plus grand nombre. Mais ne peut-on pas creuser encore ? Plusieurs auteurs ayant entrepris cette archéologie écologique nous apportent des éléments de réponses intéressants, sinon bouleversants. A commencer par Pierre Charbonnier qui, à travers son histoire environnementale des idées politiques [8], montre que notre empreinte environnementale est inextricablement liée, non seulement aux évolutions matérielles découlant de la révolution industrielle, mais aussi aux idées mêmes qui ont forgé la modernité occidentale : la liberté, le progrès, l'abondance ou encore l'autonomie. «C’est l’exploitation intensive des richesses naturelles qui rend possible la genèse d’une société égalitaire. Ainsi, la libération des hommes est avant tout la désinhibition des instincts productifs, qui ne peut se réaliser sans une certaine marge de manœuvre écologique [...] C’est l’organisation démocratique et les aspirations qui la soutiennent qu’il s’agit de décarboner – et pas seulement l’économie. Accéder à la prospérité sans croissance, pour reprendre le titre d’un ouvrage célèbre, ne procède pas d’une solution technologique mais d’une mutation politique dont les équivalents historiques sont à rechercher du côté des grandes révolutions techniques et juridiques qui ont fondé la modernité et ont servi de laboratoire à nos idéaux partagés.». À méditer. Plus radical, le mouvement Deep Green Resistance, notamment porté par Derrick Jensen, va plus loin et fait remonter la cause originelle à la civilisation même : «La civilisation est une destruction du monde vivant, et l’industrialisation une accélération de ce processus. [...] Une estimation probable d’une population mondiale soutenable se situe quelque part entre 300 et 600 millions d’êtres humains.» [6]. À vérifier. Enfin, Vincent Mignerot a développé une réflexion sur l'être humain à travers le spectre de l'évolution, et arrive à la conclusion que non seulement nous sommes tributaires des lois de l'évolution, mais que nous sommes condamnés à «agir pour notre propre intérêt paradoxal et autodestructeur.» : «Le principe de compétition, sans lequel pourtant rien de ce qui fait le monde n’aurait eu motivation à être, n’est cependant quasiment jamais directement évoqué dans les débats sur les crises en général et totalement absent lorsqu’il s’agit d’écologie. C’est pourtant bien lui qui nous pousse à maintenir au plus haut notre pression sur l’environnement ! Il est aisé de prôner la décroissance, l’économie sociale et solidaire, l’abandon des monnaies, de promouvoir les pratiques agricoles affranchies de la pétrochimie… mais cela ne se peut que dans l’occultation que le moindre lâcher prise (affaiblissement de la compétitivité économique, affaiblissement de la valeur des monnaies, réduction des rendements agricoles…) de la part des mieux attentionnés d’entre nous les fera reculer instantanément dans la course – mondiale – à l’existence, au profit d’autres qui auront eu moins de scrupules.» [9]À creuser.
Il n’y a pas de solution
Finalement, ces différents travaux nous montrent que non seulement il n'existe pas de solution facile, mais qu’il n'existe tout simplement pas de solution tout court. La situation nous dépasse, et ses causes sont ancrées plus profondément en nous que ce que l’on veut bien s’avouer. Nous avons un impact délétère sur notre environnement, que nous le voulions ou non. Et on ne voit pas trop comment cela pourrait changer à l'avenir. Réaliser cet état de fait doit non seulement nous permettre de mieux appréhender, de façon holistique, la situation que nous vivons, de ne plus se raconter d’histoire, mais aussi de se mettre en mouvement pour réfléchir et agir en conséquence. Et le programme est chargé, car autant on commence à bien percevoir comment notre monde pourrait s’effondrer, autant il nous manque encore de nombreuses pièces pour imaginer vers quoi il pourrait évoluer : il faut trouver un moyen de surmonter les nombreux blocages, qu’ils soient individuels (diminution du niveau de vie), politiques (faire face à la résistance capitaliste), économiques (quid de la croissance ?), philosophiques (repenser le progrès), géopolitiques (avoir des actions communes et coordonnées, sous entendu s'affranchir de la concurrence internationale) et énergétiques (comment se passer des énergies fossiles ?), préalable indispensable à la mise en œuvre concrète et effective du changement de paradigme nécessaire. C'est à cette immense tâche que nous devons nous atteler.
[1] Grégoire Chamayou, La société ingouvernable. Une généalogie du libéralisme autoritaire, Paris, La Fabrique, 2018, 326 p., ISBN : 978-2-35872-169-1.
[2] Michel Terestchenko, Un si fragile vernis d’humanité. Banalité du mal, banalité du bien. La Découverte Poche. Octobre 2017. 308p. ISBN : 9782707153265
[3] Frédéric Lordon, Les affects de la politique, Paris, Le Seuil, 2016, 194 p.
[4] Guillaume Pitron, La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique. Les Liens qui Libèrent, 2018, 296 p.
[5] Matthieu Goar « L’écologie, ce nouvel horizon politique ». Le Monde.fr, 28 février 2020. https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/02/28/l-ecologie-ce-nouvel-horizon-politique_6031116_823448.html.
[6] Derrick Jensen, Deep Green Resistance, un mouvement pour sauver la planète. Editions Libre (11/09/2018). 350 p.
[7] Pablo Maillé « L’écologie est par définition anti-populiste », 6 avril 2020. https://usbeketrica.com/article/ecologie-par-definition-anti-populiste.
[8] Pierre Charbonnier, Abondance et liberté, une histoire environnementale des idées politiques. La Découverte. Janvier 2020. 464p. ISBN : 9782348046780
[9] Vincent Mignerot, Le piège de l'existence, pour une théorie écologique de l'esprit. Solo éditions. 01/01/2014. 136 pages. ISBN 978-2-9550846-0-1