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Billet de blog 8 février 2011

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REFONDATION REPUBLICAINE REVOLUTIONNAIRE : QUOI (2°) ?

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REFONDATION REPUBLICAINE REVOLUTIONNAIRE : QUOI (2°) ?

Ce monde est à hurler !

Insupportable ? La réalité sociale, politique et économique de notre monde.

Cela pourrait dépendre du seul point de vue depuis lequel on la considère.

Dans sa capacité à appréhender le réel, la perception de l’œil humain, selon le critère du revenu, du patrimoine, du statut, du niveau d’étude, du sexe, de la religion (le cas échéant), de l’age, de l’appartenance ethnique… différerait-elle à ce point ?

Cette vision différentielle, si elle est admise ou admissible, permettrait-elle alors d’objectiver une réalité sociale, politique et économique de notre monde ?

Ne serions nous pas, à jamais, condamnés, pour cause d’image plurielle, à promouvoir et à défendre pour les uns, à supporter et à attaquer pour les autres, une simple représentation, censément fédérative, de la réalité sociale, politique et économique de notre monde ?

De toute éternité, les pouvoirs constitués élaborent la réponse opérationnelle en bricolant un corpus discursif, exclusivement discursif, nécessairement discursif, dont la cohérence, la pertinence et bien évidemment la permanence, varient selon les impératifs du temps : principe du divin, de l’universalité de valeurs morales, de la science économique, voir du seul pragmatisme empirique… mais qui, invariablement, présente les mêmes caractéristiques communes.

Emanant d’un dieu, d’un peuple, d’un seul homme…, par le fer, le feu, la force, les armes… ou par la caresse, la persuasion, la chanson, la flatterie, l’espérance… la fonction première et fondamentale d’un pouvoir constitué est de s’imposer pour imposer.

Toujours, tant pour accéder que pour s’exercer, le pouvoir constitué doit produire et utiliser un corpus discursif uniquement destiné à le légitimer et à le pérenniser.

L’opiniâtre constance des faillites successives des pouvoirs constitués, la pitoyable inanité des corpus discursifs légitimants, les effrayants saccages jalonnant l’histoire des hommes font autant de signes à la nécessité d’une organisation sociale débarrassée de tous discours et de toute volonté pérenne.

Echapper à toute forme de dictature, quelqu’en soit l’habillage discursif, mettre un terme définitif à l’invraisemblable arrogance des pouvoirs constitués, donner ou rendre aux hommes le bonheur de vivre ensemble (si il existe), trouver ou retrouver les moyens d’être au monde en citoyen responsable, ne relève pas de l’utopie angélique mais bien et uniquement de la prise de conscience sereine et éclairée de la dualité du statut humain, social et individuel.

Il s’agit de définir, de manière claire et assimilable, les règles minimales d’organisation sociale, accessibles, révisables, éloignées de toute prétention idéologique et strictement assignées à la garantie et à l’exercice des droits citoyens.

Seule une constitution présentant de telles caractéristiques pourrait prétendre atteindre les objectifs, jusqu’alors fantasmés, de pouvoirs constitués viables et largement soutenus.

Ce monde est à hurler !

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