Quitter les rives de ce que nous avons toujours connu, nous les enfants de l'Europe. Ce rêve de nos grands parents que nous n'arrivons pas à nous approprier.
À sa tête des politiciens inaccessibles par voies démocratiques, et seulement atteignables par ceux qui en ont les moyens financiers (lobbies).
Sans vision. Sans autre projet que de gérer avec des règles d'hier (croissance, plein emploi, financiarisation) le monde d'aujourd'hui qui connaît une accélération de destructions et l'émergence de nouveaux modes. Parfois pires, parfois meilleurs dans une sorte d'anomie* où les règles explosent les unes après les autres.
Rien n'est déterminé. Comprendre que tout est à bâtir. Tout chancelle. Même ce qui nous semblait immuable.
Oui, je crois profondément que la démocratie est un chemin. Un apprentissage. Un outil d'émancipation pour les citoyens que nous sommes et qui ne peut se résumer à l'expérience que nous avons connue jusqu'alors.
En Europe, en France, nous avons tant besoin de démocratie. Décider collectivement de quoi l'avenir sera fait. En notre nom.
Demain est notre responsabilité.
* anomie : se réfère à l'absence de règles, de structure, d'organisation ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Anomie) à ne pas confondre avec anarchie.
Merci Jean Fravar de m'avoir fait préciser mon propos et découvrir anomie en cherchant quelque chose de plus fidèle à ce que je voulais exprimer dans ce petit texte ;-).