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innovations civiques et démocratiques. Prendre soin de la démocratie. #démocratie délibérative

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Billet de blog 28 novembre 2016

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Quand nous cesserons nos vies par procuration…

Nous sortirons de notre servitude volontaire, nous serons enfin capables d’être.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Des milliards d’heures à commenter la vie d' autres.
Par écrit.
Par oral.
De façon inédite.

Comme pour Facebook qui s'enrichit à milliards à chaque fois qu’on poste dessus, nous travaillons gratuitement pour ces stars du petit écran.

Perdre sa vie à commenter celles des autres.
La fameuse chanson : elle vit sa vie par procuration.

Pendant que nous nous déchirons de plus en plus avec nos amis qui ne pensent pas pareil que nous sur chaque sujet, comme des petites armées de soldats envoyés au front dont les généraux se foutent royalement, nous offrons toujours plus de visibilité à ces gens. Qu'on adore le spectacle des gladiateurs, son adrénaline, OK. Mais après, que reste t'il ? Que ressentons-nous ? Le vide. intersidéral.

La Star Ac de Loana, d’Hanouna, les match de la ligue des Champions, ou la Star Ac de Trump, Clinton, Fillon, Hollande, Macron, Mélenchon, Le Pen, c’est la même chose. Plus nous leur donnons du temps de cerveau disponible, à les adorer, à les détester, plus ils existent.

Et pendant que ces gens là vivent leurs vies (et c’est leur droit le plus fondamental), nous, nous passons à côté des nôtres.

Parce qu’à la fin de ces milliards d’heures cumulées à les regarder, à les commenter, à chercher chez eux des réponses pour qu’ils décident de nos vies ou aspirent notre temps libre, on n’a toujours pas commencer à résoudre notre question existentielle : qu’allons-nous devenir ? Que va devenir ce monde qui se meurt ?
Quelle expérience allons-nous faire de notre passage sur terre ?
Qu’allons-nous laisser aux générations futures ?

Est-il si difficile de détourner nos regards de nos écrans, pour affronter le miroir de nos responsabilités ?

De créer le récit de nos vies plutôt que de regarder le spectacle ?
D’être acteurs de l'Histoire plutôt que d’en être spectateurs ?

Résister c’est créer, créer c’est résister.
A la spirale du vide et de nos petites et grandes démissions.

Belle semaine à toutes et à tous. C'était un petit point de vigilance de début de semaine pour moi, et pour celles et ceux chez qui ça peut résonner. Avec beaucoup d'affection pour nous tous, un peu perdus, mais en quête.

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