Dans le marrasme économique actuel, dans une Europe qui tire à hue et à dia, la majorité des électeurs s'en sont remis au PS et à leurs alliés pour remettre en état les finances de la France que le libéralisme sarkoziste ont ruinées, avec en prime une aggravation du chômage et une désorganisation des institutions par des réformes mal pensées et mal conduites. On est tenté de penser que le Président Hollande et son gouvernement vont très vite devoir faire face à une fin de non-recevoir de nos partenaires européens quant à une relance significative de l'économie européenne qui ne passe pas par une politique d'austérité. Je rapporte ce qu'ont dit plusieurs commentateurs de ce "triomphe".
Toutefois, le dessous des cartes paraît complexe : la campagne électorale française a permis une réflexion sur la nature de cette crise qui profite au capital financier et à ceux qui le manipulent et nous manipulent en s'enrichissant de manière éhontée; des courants tels le "Front de gauche" sont apparus dans plusieurs pays; les classes moyennes ne semblent plus accepter de faire les frais des politiques néo-libérales; ...
Si nos dirigeants socialistes savent regarder la situation avec réalisme, on peut espérer, qu'en restant unis, ils sauront convaincre et devenir le moteur du redressement de l'économie et de l'état dans ses fonctions régaliennes lesquelles incluent la protection des individus et, dans un état démocratique, la participation de ces derniers aux réformes qui leur sont nécessaires.