Bonjour, je reviens
Ce n'est pas vraiment le semblant d'acte de contrition grandiloquent d'Edwy Plenel qui me fait revenir : « Si nous avons pu paraître donneurs de leçons, c’était le malentendu que peuvent créer l’insolence de la liberté et l’arrogance du bonheur. »
Je ne tiens pas plus que ça à faire un cadeau d'anniversaire au journal en me réabonnant, j'ai horreur des pubs à la « Carrefour » ou à la « Leclerc » qui vous font des « cadeaux » pour leurs anniversaires.
Pour moi Mediapart c'était du bonheur lors de l'épisode Cahuzac que j'ai particulièrement apprécié non seulement par ce qu'il révélait sur les paradis fiscaux et les hommes politiques, mais surtout sur la mise en lumière du fonctionnement pernicieux d'une administration fiscale, et de son plus haut responsable se retranchant derrière une prétendue « muraille de Chine ». Ce qui a valu à Mediapart un beau contrôle fiscal...et a permis de régler le problème du taux de TVA.
J'ai aussi éprouvé beaucoup de bonheur à écouter les enregistrements de Mme Bettencourt, et de constater que l'argent peut aussi donner beaucoup de soucis à une vieille dame à qui tout souriait dans la vie.
Petits plaisirs bien vite contrariés par le parti pris de voir de l'islamophobie partout, d'ostraciser les personnes ayant des doutes sur les discours de Ramadan ou de ses prestigieux défenseurs comme Edgar Morin.
L'Affiche Rouge de Charlie m'avait choqué, mais elle a eu le gand mérite de provoquer une réaction exagérée d'Edwy Plenel et son retour à plus de modestie.
Voilà je reviens, un lecteur commentant mon billet d'adieu a parlé de dépit amoureux. J'en conviens je me suis senti cocu comme si j'avais été en couple avec Mediapart. Il est temps que le devoir de fidélité soit retiré des obligations du mariage.
En fait ce qui m'a chatouillé c'est d'écrire un billet sur un film qui sort confidentiellement aujourd'hui et dont je voudrais faire la promotion à mon niveau.