Je vous donne à méditer un extrait d'un article du Monde où il est question d'un catégorie sociale injustement traitée, les anciens présidents de la République. J'ai réalisé que ces personnes sont condamnées par la Constitution à travailler ad vitam aeternam comme le pape. Je pense qu'il faut se mobiliser pour eux et soutenir la réforme constitutionnelle qui leur retirera ce job maléfique. Je veux éviter ce martyre au gentil François Hollande qui nous a offert le plus austère des ministre du budget. Je ne veux pas croire que, au nom de la non-rétroactivité, rien n'est possible pour ses prédécesseurs, Nicolas, Jacques et Valéry. Et tout ça pour 11000€/mois. Le calvaire sera sans doute court pour Jacques et Valéry, mais pensez au pôvre Nicolas!
"En mars 2011, en prévision de son procès, Jacques Chirac avait indiqué à M. Debré qu'il ne siègerait pas au Conseil pendant la durée de la procédure et que son traitement – 11 000 euros par mois – devait être en conséquence suspendu.
Le 2 septembre suivant, Mme Chirac avait envoyé au président du tribunal une expertise médicale et une lettre signée de son mari, assurant qu'il ne disposait plus de sa pleine capacité pour assister à son procès. Dès lors, il ne pouvait plus être question de siéger au Conseil constitutionnel, comme les anciens présidents en ont encore le droit.
Mme Chirac ne l'entend pas de cette oreille et souhaiterait que son mari récupère au moins son traitement. Le refus de M. Debré l'ulcère. Sans doute n'a-t-elle pas non plus apprécié d'avoir à payer la fête d'anniversaire de l'ancien chef de l'Etat, le 3 décembre 2012. Si le président du Conseil constitutionnel a accueilli cette fête dans ses locaux, il n'était pas question de faire régler la note par la République."
Décidemment la République n'est pas la bonne fille que l'on a connue autrefois.