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Billet de blog 17 décembre 2013

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Chalutage de l'info (2)

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Mon précédent billet posait 2 questions:

Quels eurodéputés français avaient voté contre l'interdiction du chalutage en haut profonde? J'avais enfin trouvé la liste, et parmi ces eurodéputés en majorité de droite mais aussi des socialistes.

Je m'interrogeais également sur le mutisme des journalistes de Mediapart sur le sujet. Là la question reste sans réponse.

Je viens de lire sur le site du Monde qu'une majorité d'eurodéputés souhaitaient voter l'interdiction et qu'il y avait eu erreur de vote. Vivement le renouvellement de cette assemblée, car nos élus fatiguent, les navettes entre Bruxelles et Strasbourg semblent vraiment les éprouver! Pour eux un droit à la retraite anticipée!

Je vous livre l'article du Monde:

"Le 10 décembre, le Parlement européen rejetait l'interdiction du chalutage en eaux profondes d'une courte majorité de 16 voix (342 contre, 326 pour, 19 abstentions). Mais selon l'ONG Bloom, qui milite contre cette pratique de pêche en raison de son impact sur l'environnement, plusieurs députés se seraient trompés dans leur vote ce jour-là.

« Après correction [de la part des députés votants], il apparaît que 343 députés ont rejeté le 1er amendement et ont donc voté en faveur de l'interdiction du chalutage profond, 330 l'ont adopté et 15 se sont abstenus », a précisé l'ONG dans un communiqué.

Ce qu'a confirmé à l'AFP le député vert français Jean-Paul Besset : « Plusieurs députés ont informé le bureau du Parlement européen qu'ils s'étaient trompés dans leur vote et qu'ils le modifiaient en faveur de l'interdiction ». Mais, déplore-t-il, « juridiquement, ce nouveau résultat n'a aucune valeur ». Il n'existe en effet pas de recours pour faire prendre en compte un nouveau résultat du vote.

L'ONG a cependant appelé lundi les Etats européens à tenir quand même compte du vote corrigé. « Les Etats membres doivent désormais discuter de ce dossier au conseil des ministres européens de la pêche : ils devront prendre en compte ce résultat réel même s'il ne peut être changé officiellement », a estimé Claire Nouvian, directrice de Bloom."

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