Monsieur le Président, lorsqu'on est fragilisé, qu'on se fait bousculer par le peuple on ne ne tient pas des propos qui sont définis comme méprisants, on ne s'enferme pas dans une situation telle que la crise des gilets jaunes.
Je suis septuagénaire et je n'en suis pas fier et je n'en ai pas honte. Je ne suis pas plus fragile que vous et la Constitution me permet de manifester !
J'espère que les propos que vous avez tenus à l'égard de Mme Geneviève Legay ne vous ont pas été inconsciemment inspirés par cette chanson, aux paroles quelque peu machistes , en vogue dans votre enfance :
Je ne sais pas si je suis un bon français mais ma relative longévité me permet d'avoir en tête des chansons françaises d'une autre classe. J'aime bien « Le temps ne fait rien à l'affaire », de l'immense et consensuel Brassens. C'est l'impartial message qui réunit votre génération et la mienne.