Bruits de bottes et de tonnerre,
Sinistre ambiance délétère,
Sociétés de solitaires,
Solidaires matés par des militaires,
Emplissent mes yeux de larmes amères.
Peur, désarroi et colère.
Une marée montante derrières les cils,
Je me dis que les instintcs les plus vils,
Se cachent derrière les sourires les plus serviles.
Une tonne de plomb dans le coeur,
Ecrasé par la rigueur,
Je marche en quête de douceur.
Quand les hommes accorderont leurs pas,
Que leurs coeurs battront à l'unisson,
Qu'ils partageront les mêmes repas,
Que cessera l'oppression,
L'exploitation, la misère et la division,
Alors le ciel se parera du plus beau de ses bleus
L'humanité connaîtra son printemps,
Et des bourgeons presque flétris naîtra enfin ce nouveau monde.
Si les hommes se serraient les coudes, ensemble ils étreindraient la Terre.
Rafik Baraket
20 mars 2014