Aux êtres chers recouverts de terre je crie ces vers,
Aux êtres chers devenus poussière je lève mon verre.
Mangés par les vers, vous ne voyez plus la lumière,
Mais dans nos coeurs vous restez, même si vous habitez au cimetière.
Vous fûtes d'adorables frères, de tendres mères et des pères exemplaires,
Mais aujourd'hui dans le monde vivant vous n'êtes plus guère.
Vous avez mené des batailles, gagné des luttes mais jamais la guerre,
Or de cette dernière pas de problème, on en fait notre affaire.
Rafik Baraket
26 avril 2015