Les « débats » sur la « gauche » sont fastidieux : personne ne précise ce qu’on entend par « gauche », ce qui permet d’exprimer des contre-vérités, voire des mensonges éhontés.
1 ) À commencer par la non validité des sondages. Tout le monde est d’accord pour dire que les sondages ne valent rien (Dans la fabrique opaque des sondages. Par Luc Bronner https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/11/04/dans-la-fabrique-opaque-des-sondages_6100879_823448.html).
D’autres estiment que les entreprises de sondage sont des boîtes privées, propriétés de riches parvenus, et ne sont pas du tout pour une politique de partage. D’ailleurs, il y a quelques exemples :
- Longtemps propriété de la famille Parisot (notamment de son ancienne vice-présidente, Laurence Parisot), l'IFOP a pour actionnaire majoritaire la famille Dentressangle, 56e fortune de France (https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_fran%C3%A7ais_d%27opinion_publique
- Sébastien Auzière, le fils de Brigitte Macron devient, en 2016, Senior Vice-Président de la société Kantar, ce qui a déjà suscité des rejets de certains sondages ( voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Kantar_TNS_MB#cite_note-6.
2 ) La gauche serait inaudible. Les speakers des médias de centre droit, comme Libération, Médiapart, le Monde, France Inter et Culture, etc. sont macronards. C’est leur choix et leur droit, pas de problème. Et ces speakers qui présentent les actualités ou les « débats » militent ardemment pour la droite des riches. Il faudrait d’ailleurs, quand une personne s’exprime dans les médias, indiquer le montant de ses revenus annuels et de son patrimoine : ça aiderait à relativiser leur point de vue… D'autre part, ces même speakers macronards s'offusquent quand ils se font traiter de journalistes de gauche, alors qu'ils sont effectivement à gauche de l'extrême droite raciste et zélitiste. Sans commentaire.
3 ) On a vu par le passé des situations semblables à celle d’aujourd’hui : de très nombreux candidats de gauche en 1981, des avis sur la constitution européenne (2005), etc. Si on n’entend que les médiacrates, on a une vue faussée de la situation politique. Il faudra y remédier après la victoire, en préparant la VIème Constitution, pour plus de justice dans le droit à la parole dans les médias (et dans le financement des partis, des élections, pour le respect de la nature, etc.).
4 ) N’étant pas des partageux, les speakers ne vont pas voter ni inciter à voter pour des partageux : d’où le dégommage systématique des personnalités ou des mouvements qui proposent un partage des richesses et du patrimoine, voire une nouvelle constitution. De même, ces individus affichent un grand mépris pour un vrai respect de la nature. Tous ces éléments expliquent la faible « visibilité » de la gauche dans ces médias.
5 ) Toutes les manipulations sont permises pour les macronards, y compris faire « mousser » les zozos et les pénibles pour ouvrir un boulevard au prétentieux immature et anti-social lors du deuxième tour de la présidentielle. Alors les speakers macronards appelleront à "défendre" la démocratie, comme les autres fois. Les riches zélites seront donc servies.
6 ) Les choses vont bouger quand il y aura obligation d’égalité du temps de parole dans les médias. Les français savent choisir quand l’information est plus également répartie entre les projets politiques. Le tout sera de ne pas se faire confisquer la victoire par des traîtres à la cause de la majorité, comme en 2005, 2012, 2017.
7 ) Le désespoir n’étant pas de mise, l’humanité a bien inventé la roue, le vélo, découvert des manières de vivre qui sont bien meilleures que par le passé : il faut aller dans la bonne direction en tenant compte de tous les humains et de la nature.
8 ) À la fin, c’est nous qu’on va gagner.