Ah les jolis Français ! Ah les beaux patriotes !
Pour la cause ils sont prêts à laisser leur pudeur !
Dans de si pures mains, l’argent n’a plus d’odeur ;
Qu’importe qu’il soit russe, ou tchèque, ou chypriote…
Que soupçonner d’ailleurs quand on est entre potes ?
Le désintéressé, le brave Shaffhauser
Peut garder quelques sous pour soigner son malheur.
Sur un demi-million, un grand cœur ne mégote !
Pour palper, le frontiste oublie la préférence
Nationale ! il n’a rien contre aucune finance,
Autrefois du Duce, maintenant du grand Tsar.
Hier taxant le Parti d’être l’œil de Moscou,
Il en est aujourd’hui le valet, le toutou.
Les roubles combleront ce minable roublard.